Pardon ! J'étais pourtant sûre de l'avoir posté mais il était dans mes brouillons. Donc voici le chapitre suivant avec une semaine de retard... Bonne lecture !

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C'est le jour J, le repas avec la famille Kasamatsu et la mienne. Sans le vouloir j'angoisse alors je fais les cents pas en marmonnant des phrases incompréhensibles pour mes amis.

"Tu me donnes le tournis Aoi ! M'apprend Yuri
- Pardon mais comprend moi, tout dépend de ce soir...
- Fais du basket pour te détendre !
- Déjà fait ! Elle nous a laminé. Répond Kōji Kobori à ma place.
- Musique ?
- J'ai jouée une dizaine de fois mais rien à faire. Dis-je en jouant avec mon collier nerveusement.
- Stop ! T'arrêtes de tourner en rond ! T'angoisse tout le monde à faire ça ! Dit le copain de la brune en me maintenant à ma place.
- Mais j'y peux rien... m'exclamais-je en le prenant dans mes bras.
- Bon vous avez fini de vous câlinez ? Demande Yukio agacé
- C'est moi ou tu es jaloux ? Rétorquais-je
- N'importe quoi ! Maintenant reprend l'entraînement et laisse Kobori tranquille avant que je m'énerve !
- C'est pas du tout comme si tu l'étais actuellement. répondis-je sarcastiquement
- Cours !" Préviens le noiraud avant de se mettre à courir après moi. Juste avant qu'il ne m'atteigne je le fuis en rigolant.

"On dirait un couple comme ça ! Remarque le couple quand Yukio m'attrape par la taille en me chatouillant.
- On est pas ensemble ! Répondons-nous en choeur détournant le regard vers eux.
- Au faite Aoi ! Je me tourne vers Yuri. Je viendrais t'aider pour ta tenue.
- Pourquoi ? Je vais juste m'habiller simplement. Elle hausse un sourcil.
- Hors de question ! Il faut que ta mère te laisse rester et pour ça on va mettre toutes les chances de notre côté ! Promis, je ne te transformerai pas en poupée !" Je rigole à sa réponse et accepte n'ayant pas trop le choix.

Je sors de ma chambre vêtu d'un débardeur blanc avec de la dentelle ainsi que d'un pantalon noir taille haute. Le tout avec une paire de botte, du mascara et une fine couche de rouge à lèvres. Je vais au salon où se trouve Koji et Yuri. La brune me fait un grand sourire en sautillant tandis que son copain me dit que je suis très jolie comme ça. Je leur souris maladroitement pas habitué.

"J'en connais un qui va pas te reconnaître. Rigole le vice-capitaine.
- Tant que ça ? Demandais-je soucieuse en regardant la coiffure que m'a faite ma nouvelle amie. En effet, je l'ai plutôt habituer aux chignons défaits, queue de cheval et cheveux lâché. Jamais je n'ai pris la peine de me les tresser joliment. La tenue en plus de la coiffure et du maquillage surprendrait n'importe qui du Japon puisque jamais je ne me suis vêtu ainsi.
- Ne l'écoute pas ! Vas y, nous on va y aller.
- Merci Yuri ! dis-je en lui faisant un câlin. Le stress me rend très tactile.
- C'est rien ! Tu nous racontera ?" J'acquiesce et sors avec eux dehors en fermant mon appartement. Je me dirige ensuite chez les Kasamatsu, où ma famille ne devrait pas tarder à arriver. Je toque et c'est Ichiro qui m'ouvre.

"T'es trop jolie Aoi-nee !
- Merci, toi aussi tu es très beau ! J'entre en suivant le benjamin jusqu'au salon.
- Maman ! Aoi-nee est là !
- Tu es superbe ma belle ! Complimente Izumi.
- Je te retourne le compliment." Je souris en observant la tenue de chacun. Les garçon porte un polo et un jean tandis que leur mère est vêtu d'une jolie robe verte. Je vois Izumi agrandir son sourire en regardant derrière moi, je me tourne et découvre Yukio. Je cligne plusieurs fois des yeux, même si je l'ai vu plusieurs fois en chemise à l'école, la situation est différente. Il est habillé d'une chemise bleu qui mets en valeur ses yeux et d'un jean noir. Il est vraiment beau pensais-je. Lorsque ma pensée monte tous les étages, je sens mes joues chauffer. Ses prunelles azurs rencontrent mes perles noisettes et je peux y lire de la surprise.

"T'as perdue ta langue mon chérie ? Interroge la mère des garçons en souriant.
- Non... Il secoue la tête puis regarde ailleurs en se grattant l'arrière de la nuque.
- Tu pourrais au moins la complimenter !" Râle-t-elle me gênant encore plus. Je baisse les yeux et on toque à la porte. Izumi part ouvrir tandis que je prends de grande inspiration pour calmer mon anxiété. Un parfum d'homme chatouille mes narines me faisant lever la tête. Yukio se tient juste devant moi en souriant tendrement.

"Ne t'inquiète pas ça va bien se passer.
- J'espère de tout coeur. Soufflais-je en essuyant mes mains moites sur mon pantalon.
- Cette tenue te va très bien, tu es jolie. Me murmure-t-il a l'oreille me faisant rougir.
- T'es pas mal non plus." Avouais-je en entendant ma famille se présenter à Izumi. Je ferme les yeux en soupirant. Une main se pose sur mon épaule en la serrant un peu sûrement pour montrer son soutien. C'est partit !

Cela fait une heure que nous sommes tous autour de la table. Ichiro et Kaito, mon plus jeune frère, sont sortis de table pour aller jouer. Fujio est assis entre mes parents, en face de moi. Yukio est à ma gauche en face de mon père et Izumi à ma droite face à ma mère. Shigehiro se tient à côté de mon père écoutant attentivement la discussion. Le repas se passe bien, mieux que ce que je pensais du moins jusqu'à maintenant.

"Je connais le but de ce repas mais ça ne change en rien ma décision. Dit ma génitrice de but en blanc.
- Votre fille est heureuse ici. Affirme la mère de Tadashi.
- Vous dites cela parce que vous ne la connaissez pas. Je fronce les sourcils. Arrête donc de faire cela, une jeune femme de ton rang ne doit pas avoir une tel expression.
- Et de quel rang fais tu références ? Nous sommes pareil que les autres. Nous ne sommes plus au temps des rois. Expliquais-je calmement.
- Ne t'adresse pas à moi ainsi ! Tu doit parler seulement lorsque je te l'autorise. Je souffle d'agacement et lance un regard à mon père qui observe la scène sans rien dire. Cesse donc de faire la rebelle. C'est fini le temps où tu faisais ce qui te plaisais.
- Je suis assez grande pour faire ce que je veux. Répliquais-je.
- Grandis un peu. Le sport ne sert à rien tout comme la musique. Tu es inscrite dans une grande école où tu vivra quotidiennement avec des personnalités.
- Mais je ne veux pas !
- Cela ne m'intéresse pas. Tu fais ce que l'on te demande point.
- Papa ! Suppliais-je.
- Ne mêle pas ton père à cette discussion jeune fille. Et cesse donc tes jérémiades.
- Si je peux me permettre, votre fille est majeure. Commente Izumi.
- Éduquez correctement vos enfants avant de vous occuper de ceux des autres.
- Maman ! Grondais-je.
- Aoi est adorable, serviable et gentille. Ici elle se sent chez elle. Continue la mère des Kasamatsu s'en prêter attention aux propos de ma mère.
- Elle est intelligente, forte, attentionnée,... Je suis sûre que vous ne savez rien sur votre propre fille ! S'exclame Yukio sèchement me surprenant.
- Vous la connaîtriez mieux vous saurez que c'est qu'une ingrate, une égoïste et bien d'autres choses. Ce n'est pas la jeune femme que vous pensez." Je serre mes poings. Mes phalanges sont blanches et je sens mes ongles se planter dans ma peau. Une main se pose sur les miennes, discrètement je regarde Yukio qui semble énervé contre ma mère.

"Ôtez vos sales pattes de ma fille ! Je lance un regard noir à ma mère, je sens la main de l'aîné se retirer mais je l'attrape.
- Ne lui parles pas comme ça ! Dis-je énervée.
- C'est donc à cause de ce misérable que tu ne veux pas me suivre ! Je sens la colère monter de plus en plus en moi. Comme s'il l'avait senti, Yukio entremêles nos doigts. Je me détend un peu en sentant son pouce faire des gestes circulaires.
- Ce n'est pas l'unique raison. J'ai des amis ici ! Je suis dans une équipe de basket, je vois souvent mes frères de coeurs ! Je me sens à place, mon appartement me convient ! J'adore vivre ici ! Avouais-je.
- Tu te voiles la face. Tu crois tout cela parce que tu veux rester auprès de ce garçon. Tu ne sais pas ce qui est bon pour toi. Tu ne l'as jamais su.
-Et toi qu'est ce que tu en sais ? Demandais-je en m'énervant de nouveau.
- Je suis ta mère, je suis celle qui t'a élevée et éduquée. Je sais ce qui est bon pour toi. Ce garçon et cette vie sont mauvais pour toi !
- Celle qui m'a élevée et éduquée ? Si cela est vrai qui sont les meilleurs amis ? Qui sont mes frères de coeur ? De quel équipe je fais parti ? Quand est ce que j'ai fait mes crises ? Quand aie-je rencontrer mes proches ? Mon sport favori ? Ma musique préférée ? Mes pâtisseries ? Ma mère ne réagis pas. Tu n'en sais rien. J'ai rencontrer la famille Kasamatsu cette année et ils me connaissent mieux que toi, ma propre mère ! Et après tu oses me dire que tu sais ce qui est bon pour moi.
- Ne parles pas comme ça à ta mère. Gronde mon père.
- Elle a perdue son rôle de mère le jour où elle m'a laissé me débrouiller seule. Haruna, tu n'es plus rien pour moi sauf ma génitrice. Je ne t'écouterai pas.
- Ne viens pas pleurer quand les gens t'abandonnerons et que tu n'auras plus d'argent !
- Tu peux me couper les vivres si ça te chantes mais je ne reviendrai pas sur ma décision. Je me tourne vers Izumi. Excuses-moi pour la tournure qu'à pris ce dîner." Elle me sourit doucement compatissante. Je lâche la main de Yukio et sors de table pour monter à l'étage.

Je m'assoie sur le lit du numéro 4 avant de me laisser tomber sur le dos en soupirant. Des bruits de talons se font entendre, je me redresse et voit ma mère sur le pas de la porte. "Sont-ils au courant de ce que je sais ? Je lui lance un regard noir m'attendant à du chantage. Tu ne leur a pas dit... Elle sourit. Tu raconte que je suis la méchante de l'histoire alors qu'en faite tu es le monstre. Je serre les dents en entendant ce mot. Quand ils apprendront, tu viendras me supplier et à ce moment là je te rejetterai. J'ai hâte qu'ils sachent la vérité. Surtout le garçon qui t'a défendue." Elle me regarde de haut en bas hautainement avant de sortir de la chambre. Je me rallonge en fermant les yeux laissant les larmes roulaient le long de mon visage pour atterrir sur la couverture. J'attrape le coussin présent sur le lit et le sert contre moi en me mettant de côté, dos à la porte pour ne pas me faire surprendre.