Pour l'image, imaginez le garçon endormi. Vous verrez plus bas qui c'est censé représenté et où. C'était juste pour vous montrer comment j'imaginais la position.
Bonne lecture !!

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"Les pizzas sont là !" Hurle Kobori. Nous descendons tous, en courant pour les plus affamés et normalement pour les autres. Hayakawa a même glissé et a fini par descendre les escaliers sur les fesses entrainant Kise dans sa chute. Je rigole de la scène. En arrivant dans le salon, on découvre les pizzas découpées sur la table, diverses boissons et de quoi faire un apéro. Chacun s'assoit où il le souhaite, certains par terre et d'autre sur le canapé. Kise, Hayakawa et Moriyama sont sur le canapé. Nakamura sur un fauteuil et le couple par terre avec Yukio et moi. Yuri est à ma droite tandis que le noiraud est à ma gauche près du fauteuil. On commence à manger tout en discutant de chose et d'autre. Le blond parle de son boulot de mannequin en se vantant, Yukio se lève et le frappe pour le faire redescendre sur terre. J'attrape le poignet de mon voisin de gauche, le tire d'un mouvement rapide vers le bas et il tombe par terre près de moi.

"Mais t'es folle ou quoi ? Ça fait mal ! Râle l'ébène. J'hausse un sourcil
- Pardon ? Je crois que j'ai mal entendu.
- T'es sourde en plus ? Me lance-t-il d'humeur joueur.
- Il veut mourir ou quoi ? Demande Nakamura
- Je pense que oui ! Répondent les trois garçons sur le canapé.
- Tu sais j'ai plusieurs façons de me venger !
- Ah bon lesquels ? Me questionne Yuri. Toujours en regardant Yukio je dis:
- Soit quand il dormira, je l'éjecte du lit. Soit je raconte quelques trucs que sa mère m'a raconté. Soit je dis quelque chose que seul moi sait et il va me dire de la fermer.
- Bonne stratégie ! Et qu'elle est cette chose ce que seule toi sais ? Demande la brune en rentrant dans mon jeu.
- Oh c'est simple. Monsieur veut pas que les gens sachent qu'il..." Le capitaine a plaqué brusquement sa main sur ma bouche pour m'empêcher de dire la suite, le visage proche du mien. Je rougis et lui aussi lorsqu'il se rend compte de notre proximité. Pour pouvoir tenir en équilibre, il a posé sa seconde main à plat sur le sol frôlant ma cuisse à chaque respiration. J'avale ma salive sans quitter ses perles bleus dans lesquels je plonge instantanément comme attiré par la profondeur.

"J'enlève ma main si tu dis rien ! Il me regarde sérieusement alors j'hoche la tête et il se replace comme tout à l'heure.
- Je vois pas pourquoi tu veux pas que les gens le sachent. C'est pas non plus la mort ! Moi tu le sais bien ! Dis-je en me tournant vers lui comme si les autres n'étaient pas là.
- Parce que mon frère t'a grillé ! Répond le noiraud
- C'est tout comme.
- Et pour le reste, qui le sait ?
- Quelques personnes. Mais c'est pas pareil !
- Tu vois certaines choses sont mieux cachés que dites ! Au même moment mon téléphone vibre, je jette un coup d'oeil et mon sang se glace.
- Dans ce cas, je garde tout pour moi ! Rétorquais-je un peu énervée même s'il n'y a pas de raison de l'être. Qui veut à boire ? Demandais-je à tous
- Y a déjà les boissons, Ogiwara-chi ! Me fait remarquer Kise
- Ouais je sais mais qui veut quelque chose d'autre ? Questionnais-je pour fuir et oublier ce sms.
- Laisse-les se débrouiller ! Tu trouveras sûrement ton bonheur dans le frigo !" M'apprend Yuri. Je me lève et me dirige dans la cuisine. Je m'approche du frigo, l'ouvre et cherche du regard quelque chose de plus fort que du soda. Mon regard tombe sur du saké. On va pas abuser non plus. Puis, des bouteilles de bières attirent mon attention. Parfait ! J'en attrape quelques unes en les posant sur le plan de travail. Je fouille dans le tiroir des couverts pour trouver un décapsuleur, une fois fait, j'ouvre une bière.

Je m'assois sur le plan de travail, approche le goulot de mes lèvres prêtent à boire.
"Rassure moi, tu vas pas toutes les boires. Demande Yuri
- Non. C'est pour les garçons. Répondais-je simplement.
- Si ta raison de boire c'est la discussion avec Kasamatsu je ne comprend pas.
- Ce n'est pas ça... Je bois une gorgée.
- Alors qu'est-ce qu'il t'arrives ? Demande la brune en s'asseyant à côté de moi. Je lui tend une bière, elle l'a décapsule et boit une gorgée.
- Et toi pourquoi tu bois ?
- Je vais pas laisser une amie boire toute seule. Kōji a raison, tu as la manie de répondre vaguement et de répondre par une question.
- Vieille habitude qui persiste. Pour répondre à ta question, c'est un peu de tout.
- Réponse vague.
- Trop compliqué et long a expliquer.
- Fait cours et simple. " Répond t-elle du tac au tac m'arrachant un rire.

"Mon passé, mon présent et mon futur. L'un me hantent, l'autre je ne le vis pas et le dernier j'en ai peur. Je dois protéger mon présent pour pas que mon passé interfère avec lui et n'affecte mon futur. Je dois le faire a tout pris quitte a m'éloigner de mon présent. Avouais-je vaguement.
- Toujours vague mais je crois comprendre. C'est la même chose pour beaucoup de gens.
- Chacun a ses cicatrices, je sais. Mais mon passé risque de faire son réapparition.
- Comment ça ? Pour simple réponse je lui montre mon téléphone.
'Ma chère, j'espère que tu profite bien de tes derniers moments dans ce taudis paumé que tu aimes tant. Croyais tu vraiment que j'allais te laisser gâcher ton avenir de cette manière ? C'est honteux ! J'ai pris rendez-vous auprès d'un doyen et j'ai pris l'initiative de t'inscrire dans l'une des meilleures écoles de la région. Tu te dois de te faire les meilleures études qu'il soit. Je t'ordonne de rentrer dans les plus brefs délais. Penses à tes frères ! Ne déshonneur pas ton nom et ton rang ! De plus le procès a bientôt lieu, je veux que tu sois rentré avant la date de celui-ci. Ne me déçoit pas une fois de plus ! ' Lit-elle a voix haute tandis que je bois plusieurs gorger de bière pour oublier.
- C'est quoi ce texto ? Il vient de qui ? Questionne Yukio en entrant dans la cuisine suivit des garçons.
- Si t'avais bien écouter, tu aurais su. Rétorquais-je en descendant du plan de travail et me dirige dehors.
- Arrête de fuir ! Je m'arrête et serre les dents.
- J'ai pas de conseil a recevoir de quelqu'un qui ne sait rien. Dis-je sèchement toujours en leur tournant le dos.
- Alors raconte ! On ne te jugera pas ! ... Je ne te jugerai pas !
- Ne fais pas de promesse que tu ne peux tenir. Je vais me coucher. Bonne nuit !" Répondis-je en partant dans la chambre bleu.

Pourquoi il faut toujours qu'elle me gâche l'existence ? Pensais-je en prenant de quoi me doucher. C'est au moment de poser mes affaires sur le lavabo que je constate que j'ai toujours ma bière en main. Quelle idiote ! Mais bon on va pas la gâcher. Je retourne dans la chambre et la pose sur le bureau. Ensuite, je ferme la porte de la salle de bain à clé au cas où Yukio se couche plus tôt. Je laisse l'eau couler le temps qu'elle se chauffe et je m'attache les cheveux en chignon tout en réfléchissant. Une fois l'eau bouillante, je rentre dans la douche toujours les idées qui se bousculent.

Je sors de la salle de bain en ouvrant la fenêtre pour que la vapeur parte. J'attrape la bière, passe la porte vitrée du balcon et m'appuie sur la rambarde observant le paysage qui s'offre a moi. Je souffle, bois une gorgée de l'alcool. Je sens le liquide coulé le long de ma gorge me faisant du bien. Ça faisait longtemps... Je pousses de nouveau un soupir. Je sursaute en entendant la porte s'ouvrir mais je ne me retourne pas regardant les étoiles illuminant le ciel. Le bruit de ses pas se rapprochent, cessent puis s'éloignent. Le cliquetis d'un verrou résonne dans la pièce puis l'eau de la douche brise le silence. Espérons que le séjour ne soit pas comme ça. Et dire que j'ai parlé du sms à Yuri qu'elle idiote je savais qu'ils allaient le savoir. Encore les autres vont sûrement ne pas s'en mêler mais lui c'est certain à moins que je m'éloigne de lui... Je bois la fin de ma bouteille, la jette dans la poubelle qui se trouve dans un coin de la chambre. Je retourne sur le balcon en passant mes mains sur mon visage d'un air désespérer.

"Tu comptes dormir dehors ? Me questionne Yukio.
- La nuit ne semble pas fraîche. Ça ne serait pas déplaisant." Répondais-je. Et voilà que je me mets a parler comme ma mère pensais-je. Alors que mes pensées dérivent vers mon passée, deux mains se posent sur la rambarde de part et d'autre de mon corps m'entourant.

"Pourquoi tu ne veux pas me dire qui c'est et pourquoi la personne a envoyée ça ?
- Je ne veux pas te mêler à ça. Dis-je en collant mon dos à son torse pour ressentir sa chaleur.
- Pourquoi ?
- Parce que c'est mon passé...
- Tu as dit à Yuri qu'il allait réapparaitre. C'est un peu ton présent tant que tu l'as pas laissé derrière toi.
- J'aurais dû me taire...
- Tu as bien fait d'en parler. Sinon je ne serais pas au courant.
- Et on aurait pas cette discussion. J'aurais dû choisir cette option. Soufflais-je
- Je ne suis pas d'accord.
- Je sais... Mais je ne veux pas que tu saches certains trucs.
- Pourquoi ?
- Certaines choses sont mieux cachés que dites. Répondais-je en reprenant ces mots. Je le sens rire légèrement.
- C'est de la triche tu retourne mes mots contre moi. Mais c'est pas pareil.
- Je préférai avouer que je joue d'un instrument plutôt que...ça.
- Le temps d'une seconde j'ai cru que tu allais lâcher le morceau. Le faux espoir ! plaisante-t-il
- Pour toi, il vaut mieux rester dans l'ignorance.
- Retourne-toi me chuchote Yukio à l'oreille. Je rougis un peu en sentant son souffle atterrir sur mon épiderme et fais ce qu'il me dit. La proximité me fait reculer, je me colle à la rambarde glacé contrastant avec la chaleur du brun. Promets moi que ce n'est pas important !
- Je ne veux pas te mentir.
- Tu l'as déjà fait.
- Non ! J'ai juste pas tout dit !
- Promet-le moi ! Me demande-t-il en approchant son visage du mien le mettant au même niveau. Je détourne le regard.
- Je peux pas te le promettre.
- Regarde-moi. J'hésite puis le fait plongeant dans ces prunelles azurs.
- Ça le sera seulement pour certain mais pas pour d'autre...
- Qui ?
- Je ne sais pas pour le moment. Je pense juste ceux qui..." Je me coupe avant de dire la suite réalisant que je le mets dans la confidence. J'essaye de partir mais il me retient en collant nos deux corps. Je suis emprisonner entre la rambarde et son torse, la fraicheur et la chaleur

"Qui ? Redemande Yukio.
- Ceux qui me sont proches. J'ai les larmes aux yeux et je serre les dents pour me donner contenance. Je dois... Je n'ai pas le temps de continuer ma phrase puisqu'il me coupe comprenant ce que je veux dire.
- Non ! Il colle nos fronts. Je ne te laisserai pas faire.
- Idiot ! Si je m'éloigne pas de vous, elle va... Un sanglot me prend en y pensant. Je veux pas qu'il vous arrive quelque chose. Je pleure sans pouvoir m'en empêcher.
- Il ne va rien nous arriver. Je te le promets.
- Ne fais pas de promesse que tu ne peux pas tenir !" Pleurais-je en le frappant au torse. Je suis faible. Pleurer pour si peu ? Qu'est-ce que tu me fais Kasamatsu... Le noiraud m'arrête en me serrant dans ses bras. Au début je tente de me détacher puis je serre son tee-shirt dans mes mains. Je respire son odeur pour me calmer. Où est passé le garçon pas doué avec les filles ? Celui qui m'aurait jamais collé ? Jamais approché d'aussi près ? Au moment précis où ses pensées me viennent j'aimerais qu'il redevienne le garçon inconnu qui m'a épargné une entorse afin de ne pas devoir souffrir ou le faire souffrir.

Lorsque mes pleures s'arrêtent, Yukio propose de dormir. Je m'avance vers le lit, m'assois contre la tête de lit et souffle. Je passe mes mains sur mon visage en effaçant les traces de mes larmes. Je retire mes mains et vois de dos le noiraud changer de tee-shirt. Le moment de faiblesse est remplacé rapidement par la chaleur qui envahit mon visage, je n'ai jamais été aussi rouge de toute ma vie. Gênée, j'attrape un coussin et lui jette dessus.

"Hé ! S'exclame le numéro 4 en se tournant.
- Tu pourrais te changer dans la salle de bain ! Dis-je en essayant de ne pas observer sa musculature.
- Je me suis tourné. Marmonne-t-il. Tandis qu'il ramasse son tee-shirt, j'admire ses muscles se contracter puis une fois bien droit, je le vois sourire en coin. Il me lance en pleine figure le coussin. Ça a pas l'air de te déranger pourtant ! Rigole Yukio un peu gêné mais moins que moi.
- Tss. Je vérifie juste tes statiques. Rétorquais-je
- C'est ce qu'on dit ! Je lève les yeux aux ciels. Avoue t'en profite !
- N'importe quoi ! J'ai vu mille fois mieux !
- Mais bien sûre ! Qui que je connais ? Fait-il en haussant un sourcil et en enfilant le tee-shirt.
- Ouais, Kise ! Répondis-je rapidement. Je n'arrive pas à déchiffrer son expression mais ce qui est sûre c'est que ça n'a pas l'air de trop lui plaire. Un rire franchit mes lèvres pendant que je le vois s'approcher du lit. Sois pas jaloux !
- Arrête de dire des conneries et dors ! Répond mon colocataire de chambre en s'allongeant à côté de moi en me tournant le dos.
- Bonne nuit monsieur-le-jaloux !
- Bonne nuit madame-je-mate !" Je rigole et me glisse sous la couverture prête à dormir.