Chapitre 1: Arrivée au Japon
Les retrouvailles sont nombreuses à l'aéroport alors je ne m'étonne pas des personnes se sautant dans les bras. Le casque toujours sur mes oreilles, je tire ma valise vers l'entrée de l'aéroport. Je baille à en perdre haleine en me dirigeant vers un taxi en direction de la préfecture de Kanagawa pour rejoindre mon appartement. Une fois arrivé, je paie le chauffeur et rentre dans mon nouveau chez moi. Tandis que je commence à ranger mes affaires, j'entends mon téléphone sonner.
"Allo ! Répondis-je mécontente d'être dérangée.
- Alors soeurette t'es bien arrivé ?
- Oui je suis dans l'appartement. Je savais pas que vous aviez fait une si bonne affaire. Avouais-je en observant le lieu.
- Papa voulait absolument que tu sois proche du lycée et confortablement installé.
- Mmm... Il a réussi à trouver avec mes conditions ?
- Yes Onee-chan ! Un terrain de basket se trouve au coin de la rue et le supermarché est à quelque pas de chez toi ! Répond mon interlocuteur joyeusement.
- Sinon comment vont-ils ?
- Bien, ils sont chacun dans leur chambre à faire leur devoir. Quant à papa, il ne devrait pas tarder à rentrer. Et toi c'était comment la France ?
- D'accord tu leur fera coucou de ma part. Leur nourriture est très bonne, le paysage et les lieux sont magnifiques. J'ai beaucoup appris là-bas.
- Onee-chan ?
- Oui Hiro' ?
- Tu comptes toujours exécuter ton plan ?
Je souffle et répond:
Bien sûre ils méritent d'être remis en place.
- Et comment tu vas te faire appeler ?
- Aoi Ogiwara ! Je ne vais pas changer mon nom vu qu'il est mixte ça changerait rien.
- Mais... et si quelqu'un te reconnaît ?
- Personne sauf Kuroko Tetsuya connait mon existence. Je te rappel que je voyageais tout le temps avec maman...
- C'est vrai... Fais attention qu'on ne te surprenne pas !
- Ne t'inquiète pas le principal est au courant et me laisse faire ce que bon me semble. De plus, il n'est pas interdit qu'une fille puisse jouer avec une équipe de mec.
- D'accord. Je vais te laisser t'installer, appel moi en cas de besoin !
- C'est plutôt à moi de te dire ça vu comment tu es ! Ricanais-je
- Bonne soirée grande soeur !
- Toi aussi petit frère !" Sur ces mots nous raccrochons. Je souffle légèrement et me lève en direction de la cuisine. Une fois dîner, grâce aux courses faite par mon paternel, je vais me coucher.
Les nombreuses heures d'avion m'ont complètement épuisés mais j'ai tout de même trouvé la force de me lever. Ce matin, je me suis fait peur en regardant mon reflet dans la glace de la salle de bain. Mes cheveux marrons étaient en vrac et donnaient l'impression que je m'étais bagarré avec eux. Je les avais peignés pour leur rendre leur forme naturel. Ils sont marrons claires et foncés aux pointes. Mon petit déjeuner prit, j'attrape mon casque, mon téléphone ainsi qu'un ballon de basket et fait le tour du quartier en prenant soin de retenir les nombreuses rues tout en jouant avec mon acolyte.
Je tourne à un carrefour pour faire face au terrain de basket dont mon frère parlé la vieille. Je m'approche de celui-ci avec le sourire. Ma joie disparait quand je vois des garçons prendre la balle à d'autres plus jeunes qu'eux. Personne ne réagit alors que c'est injuste. Je rentre sur le terrain en mettant mon casque autour de mon cou.
"Laissez les tranquille ! Ordonnais-je en marchant vers eux.
- Vos désirs sont des ordres ! Fait ironiquement l'un d'eux en faisant une révérence ou du moins c'est son intention.
- Je pensais pas que des crétins comme vous pouvaient être obéissant. Répondis-je froidement.
- T'as dit quoi microbe ?
- En plus d'être idiot vous êtes sourds ?" Des chuchotements des 'spectateurs' se font entendre, certains disent que je suis fou et d'autre que mon courage va me perdre. Personne ne sait qui je suis et à quoi je ressemble grâce à ma capuche de mon sweet large bleu marine. Alors que je souffle exagérément pour les faire réagir, j'entend quelqu'un crier "Attention !" J'esquive juste à temps le coup de poing d'un des idiots. Je remercie intérieurement la personne qui m'a prévenu. Les trois zigotos m'encerclent tandis que je baille de fatigue.
"C'est pas que... mais j'ai sommeil alors dépêcher vous de dégager.
- Ferme là ! Hurle le plus grand, un roux.
- C'est pas équilibré tout ça ! Mais bon... Je baille une nouvelle fois bruyamment. Je vois l'énervement tirer leur trait.
- Ryu à toi l'honneur ! Annonce le rouquin au plus musclé. Alors qu'il s'apprête à me frapper je propose:
- Et si au lieu d'une vieille baston on faisait un match ?
- T'as peur que tes parents ne te reconnaissent plus ?
- Et toi t'as la trouille de te faire laminer à la loyal ? Rétorquais-je immédiatement.
- Qu'est-ce qu'on y gagne ?
- On vous laisse le terrain. Mais dans le cas contraire vous dégagez et revenez plus jamais !
- Prépare-toi. Ta défaite est inévitable."
On se place sous les yeux de tous sur le terrain. Je tire de ma poche mon téléphone et m'approche d'un des jeunes. "Tiens ! Prend le pour chronométrer le match comme si c'était un officiel. Il hoche la tête et me répond: Vous allez faire comment seul face à eux ?" Je souris en guise de réponse puis part au centre du terrain. Un des jeunes se place au centre et lance mon ballon haut dans les airs, faisant le rôle d'arbitre.
Nous sommes aux deuxième quart-temps, il reste 5 minutes avant la mi-temps. Le score est de 29 à 22 pour moi. Je les balades assez facilement mais ils s'énervent de plus en plus. Le ballon de basket en main, je dribble en esquivant le plus grand. Le rouquin se place devant moi alors je feinte et le passe. Je fais un double pas pour finir en lay-up mais le mec avec le chewing-gum me saute dessus pour intercepter. Lorsqu'on touche de nouveau le sol, le bras du pilier rencontre brusquement mes cotes. Sous le coup puissant je me plis toujours debout. Putain, il l'a fait exprès ce con pensais-je.
"Faute ! Signale l'arbitre
- T'as dit quoi ? Menace l'un de mes adversaires terrifiant le jeune
- Il a rien dit alors laisse le tranquille !" Lui dis-je méchamment tandis qu'il sourit en coin. La partie continue et une pluie de coup m'heurte violemment. J'arrive à esquiver certains mais pas tous. Je serre les dents et continue de mener au score. Je tente un 3 points mais c'est sans compter sur l'intervention du rouquin qui me fonce dessus et me pousse 'sans faire exprès'. Je rage sans rien dire. Si seulement je pouvais utiliser mes poings sans avoir le risque de finir à l'hôpital pensais-je. Une nouvelle fois la balle en main, je cours rapidement vers le panier pour faire un lay-up mais comme la dernière fois je me prends un coup de coude dans les cotes. Je tombe à terre sans arriver à me réceptionner sur mes pieds. Assise au sol, le coupable de ma douleur s'avance vers moi en s'apprêtant à écraser de tout son poids mon pied. Je remercie le ciel de l'intervention d'un gars assez grand qui vient de se placer entre nous. "Mi-temps !" Siffle l'arbitre ce qui me fait souffler de soulagement. Je reste un peu dans ma position pour reprendre ma respiration qui est saccadée. Les deux garçons se regardent en chien de faïence jusqu'à ce que l'adversaire part rejoindre ses collègues. Une fois sûre qu'il est pris ses distances, mon sauveur se retourne vers moi en s'accroupissant. "Ça va ? Question stupide... Désolé" me fait-il en se grattant l'arrière de la nuque. Je lui souris en le remerciant tandis qu'il me tend sa main. Je l'attrape en me relevant en même temps que lui. Par sa taille je devine qu'il fait un peu moins de 1m80, ses cheveux noirs bougent au gré du vent pendant que ses yeux bleus m'observent.
"T'es sacrément amoché. Remarque-t-il.
- Sempai ! Appel un blond, qui semble plus jeune que nous, en s'approchant. Je me présente je suis Ryōta Kise. Fait-il avec un grand sourire.
- Aoi Ogiwara.
- Yukio Kasamatsu" Se présente mon sauveur toujours le regard rivé sur moi. J'acquiesce et vois l'un des jeunes me tendre mon téléphone en s'excusant. Curieuse, j'amène le téléphone à mon oreille.
"POURQUOI C'EST UN MEC QUI A TON TEL ??? Hurle la voix de Hiro dans le combiner que j'éloigne de mon pauvre tympan.
- Arrête de brailler j'étais occupé. Qu'est-ce que tu veux, Hiro ? Baillais-je
- C'est vrai ce que m'a raconté le gars ?
- De ?
- Tu fais un match contre des cons et que tu te prends des sales coups dans la gueule.
- Il exagère mais oui. Répondis-je sous le regard des deux garçons qui écoutent la conversation avec cet idiot qui parle fort.
- Pour une fois tu aurais pas pu faire comme si de rien était ?
- Si c'est pour me faire la moral je raccroche.
- Non ! Je voulais savoir quand est ta rentrée au lycée et où tu vas ?
- Je te l'ai dit hier.
- Tu as esquiver la question.
- Je rentre lundi et je sais plus le nom du lycée. Tout ce qui m'intéresse c'est qu'ils ont un club de basket, que leur maillot soit bleu et qu'ils sont pas merdique au basket.
- Ça serait pas de Kaijo que tu parles ?
- Sûrement. Pourquoi ?
- Ils ont un membre de la génération miracle dans leur équipe !
- Ah bah je pourrais faire un 1 contre 1 plus rapidement que prévue. C'est lequel ?
- La copie parfaite... Je le coupe dans sa phrase en disant:
- Ok bon allez ciao !" Puis je raccroche.
Je souffle bruyamment mais coupe ma respiration lorsque je ressens une douleur.
"Je vais avoir des bleus, génial ! Dis-je ironiquement pour moi-même.
- Vu les coups que tu as pris je pense que oui. Fait Kasamatsu Yukio. Alors que je m'apprête à répondre que ce n'est ni la première ni la dernière fois que ça arrive, je suis interrompu par le pivot du camp adverse.
"Alors le microbe tu abandonnes ?
- Rêve pas trop ! Ça ne fait que commencer. Rétorquais-je
- Tu devrais t'arrêter là Ogiwara-chi sinon tu vas aggraver ton cas. Fait Kise. Je fronce les sourcils face au 'chi' qu'il a rajouté.
- Oh t'inquiète pas pour ça le blond. Disons que j'ai l'habitude. Et puis je risque pas de laisser ces brutes sans sortir comme ça. Dis-je déterminée.
- Ce que veux dire ce crétin c'est qu'on allait sans charger. Corrige Kasamatsu
- Faites ce que vous voulez tant qu'on gagne. L'arbitre siffle. C'est parti !"
Le noiraud et le blond sont forts et on voit très bien qu'ils jouent aux baskets depuis un moment. Finalement ce trio improvisé marche plutôt bien. Kise joue plus solo mais à un bon niveau. Il a une bonne défense et sait attaquer au bon moment. S'il jouait plus en équipe, il deviendrait encore plus fort. Quant à Kasamatsu, lui joue en équipe. Il est rapide ce qui rend son drive difficile à arrêter. Il analyse bien le terrain et fait en sorte que le ballon soit au bon moment au joueur le mieux placé. Je suis prête à parier que le blond est ailier et le noir est meneur. Pensais-je.
Tout en réfléchissant, j'observe Kasamatsu dribbler l'un puis faire un trois points nous permettant de faire encore un écart.
Les minutes défilent et les paniers de notre trio ne font qu'augmenter. Alors qu'il nous reste peu de temps avant la fin du match, on me bloque le passage ce qui fait que je passe le ballon au meneur. Le joueur devant moi sourit mal sainement puis se dirige vers Kise qui se retrouve avec deux joueurs sur lui. Les sourires et les regards mauvais des adversaires me mettent la puce à l'oreille. Mon regard se pose sur mon coéquipier qui s'apprête à faire un lay-up et l'autre joueur qui à un sourire en coin me file des frissons. Les salopards il compte le blesser comme avec moi tout à l'heure pensais-je. D'une impulsion je cours le plus rapidement possible pour m'interposer avant que mon coéquipier se prenne le coup. Juste à temps, je me place devant lui pour faire barrage. Les autres ne s'y attendant pas font retomber leur sourire. Le commanditaire du coup me regarde à la fois surpris et méchamment. "Tu ne touchera pas un seul de ses cheveux !" Grondais-je mais il n'arrête pas son plan et je me prend de plein fouet le coup destiné au garçon aux yeux bleu. Étant plus petite le coup ne m'arrive pas au ventre mais à la poitrine me coupant instantanément la respiration. Le jeune arbitre siffle la fin du match et nous déclare gagnant. Ne voulant pas donner le plaisir aux perdants de m'avoir fait mal, je souris et m'exclame: "Maintenant c'est mon territoire ! Que je ne vous revois plus dans le coin. !" Ils partent sans dire un mot disparaissant de ma vision. Ces paroles m'ayant demandées le peu d'air qu'il me restait, je m'écroule à quatre pattes toussant et cherchant de l'air. J'entends des pas se diriger vers moi. "Mais t'es complètement cinglé ma parole ! J'aurais pu encaisser ce coup ! T'étais pas en état de te le prendre. Voyant que je ne réponds pas, Kasamatsu continue. Ça va ? Ogiwara ?" Je lui fis le V de victoire sans répondre de vive voix ne trouvant toujours pas une respiration normal. Malgré le fait que j'inspire et expire le plus possible je ne réussis pas à avoir assez d'air. Je cherche d'une main un objet dans ma poche mais en le sortant de celle-ci, il tombe. Une main s'en empare à ma place et m'assoit puis approche l'inhalateur de ma bouche en envoyant une bouffée d'air.
"Merci ! Soufflais-je enfin
- T'es asthmatique ? Demande le propriétaire de la main qui n'est autre que le meneur.
- Non, du tout.
- Alors pourquoi t'as un inhalateur ?
- Disons qu'une amie me la conseillée lorsque je fais des crises de paniques ou quand il m'arrive quelque chose de similaire à maintenant. Vaut mieux ça que se faire embrasser à chaque fois." Marmonnais-je ma dernière phrase. Malgré ça il l'a tout de même entendu et rigole. Une fois qu'il s'est bien moqué de moi et que nous récupérons nos affaires, on sort du terrain.
"Grrrrrrr... Résonne mon estomac
- Bah alors t'as faim Ogiwara ? M'interroge le plus vieux des garçons en ricanant.
- Hé ! Arrête de te moquer de moi ! J'te rappel qu'il est 14h et que j'ai jouée un match. Comme on dit après l'effort le réconfort ! Kasamatsu rigole un peu plus. Dites y'a pas un resto pas loin ou un fast food ?
- Si plus loin. T'es pas censé le savoir ?
- Je viens tout juste d'arriver alors non Monsieur-je-sais-tout !"
Alors que nos chamailleries animent la marche, je remarque que le plus jeune ne parle pas.
"Dit Kasamatsu ?
- Hmm
- Kise est toujours aussi ... calme ?
- Non. Maintenant que tu le dis c'est étonnant qu'il ne se plaigne pas.
- Kise ? Ça va ?" Demandais-je. Le blond semble sortir de ses pensées puis nous regarde avec un grand sourire. Il nous attrape tous les deux par le bras et nous tire vers une destination inconnue. "Tu sais on peut marcher tout seul enfin à vérifier pour lui" dis-je moqueuse en pointant le garçon de mon âge. "Tu vas voir toi !" S'exclame le concerné en se dirigeant vers moi sous le regard amusé du plus jeune. Sur le coup les gens doivent penser que nous sommes deux gamins avec un plus mature. Même si je doute que ce soit vraiment son cas d'être mature. Nous continuons nos chamailleries jusqu'à ce qu'on s'arrête.
"Maji Burger ? Cool ça doit faire plus de 5 ans que j'ai pas mangé ici ! Dis-je en m'asseyant à une table face au deux garçons après avoir commandée.
- Comment ça 5 ans ? Demande alors Kasamatsu sérieusement.
- Voir plus... Disons que j'en avais pas l'occasion.
- T'es vraiment vague dans tes propos !
- Dit Ogiwara-chi ? Dans quel école tu vas ? Demande le blondinet
- Je sais pas le nom. Dis-je en me grattant le bras gênée ce qui amuse les deux garçons.
- Le plus proche est Kaijo. Remarque le noiraud tandis qu'on mange nos burgers.
- Sûrement lui. De ce que je sais, ils ont une équipe de basket avec des maillots bleus. Je tourne la tête vers la fenêtre observant les passants tout en continuant de parler. Si je me souviens bien, celle-ci a perdu les préliminaires de l'Inter High à cause d'une mauvaise passe de l'un des joueurs, laissant les adversaires récupérer la balle et remporter le match. Mon frère m'a également dit que le joueur en question a voulu arrêter mais ne l'a pas fait et le coach a fait de lui le capitaine. Si j'ai bien retenu, son numéro est le 4, il est meneur. Expliquais-je en regardant dehors pensive.
- Tu penses qu'il aurait dû laisser tomber et arrêter complètement le basket ? Me demande Kasamatsu froidement. Je fronce les sourcils et tourne la tête vers lui suspicieuse.
- Non. Pas le moins du monde. Au contraire, ce joueur a bien fait de continuer. Et puis qui suis-je pour le juger ? Même si je pense que mon avis n'est pas le bienvenue vu t'as froideur. Je crois tout de même que le numéro 4 est courageux d'avoir accepté de devenir capitaine. Je tourne de nouveau les yeux vers l'extérieur. Pour lui, ça doit être sa chance de se rattraper et de mener cette année son équipe à la victoire. Je mords dans mon burger et reprend. J'avoue que je ne comprend pas pourquoi il doit penser ainsi mais en tout cas si j'avais ce joueur en question en face je lui dirai que ce n'est pas de sa faute. Dans le reflet, je vois Kise regarder son ami et Kasamatsu entrouvrir les lèvres pour dire quelque chose. S'il me contredit, je lui dirai que ce n'est pas sa responsabilité mais la leur, à l'équipe entière. Ce n'est pas bon de prendre autant de poids et de responsabilité sur son dos. On gagne ensemble et on ne perds jamais. Soit on gagne soit on apprend. Ce n'est pas compliqué à comprendre, si il n'y avait pas de difficulté quel serait l'intérêt de continuer un sport ? S'il n'y a pas d'adversaire ou de rivalité à quoi cela sert de jouer ? J'ai hâte de faire sa connaissance !" Une fois mon avis exposé, je regarde et découvre le visage surpris du plus vieux. "J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?" Demandais-je inquiète. Aucun des deux ne réagit alors je me dirige vers le comptoir pour payer ma part puis sors à l'extérieur.
L'air sur mon visage me fait du bien. J'inspire en fermant les yeux puis les ouvre en disant: "Préparez-vous rois sans couronnes, membres de la génération miracle et toi aussi numéro 4 de Kaijo. J'arrive ! Moi Aoi Ogiwara je vous défierez tous !" Je suis déterminée. Après tout, c'est l'une des raisons pour laquelle je suis rentrée au Japon. Le sourire aux lèvres, je sursaute quand Kasamatsu me dit: "Alors c'est ça ton objectif ?" Je me tourne vers lui en acquissant. Ses lèvres se fendent en un sourire et ses yeux reflètent l'excitation et la détermination tout comme moi. "J'ai hâte de voir ça !" Fait Kise en s'ajoutant à la conversation.
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