Pdv Cameron

- Aah !

- Espèce d'idiot ferme la !

- Mais tu es entrain de me faire mal bordel !

Mon père coupait les liasses de cordes qui m'emprisonner les mains avec un couteau. Cet objet ne coupait pas seulement les liasses, il coupe aussi légèrement ma peau ce que je lui dis à maintes reprises. Ann se contentait juste de regarder notre cirque sans dire un mot, assisse sur une chaise non loin les bras croisés. On s'était caché dans un hôtel 5 étoiles que cette dernière a accepté de nous payer, par charité je pense.

- Voilà ! Dit-il en finissant de couper toutes les liasses.

Je me masse les poignées tout en grognant. Il fallait que je souffre autant pour si peu ? Pfff.

- Vous en avez mis du temps avant de venir me chercher vous.

- On élaboré une stratégie pour te faire sortir de cet endroit et toi tu te plains. Réponds enfin Ann.

- Ne te sens pas chanceux que tu sois sorti de cet endroit, on aurait pu te laisser là bas.

- Je sais que vous n'aurait pas fais ça. Vous avez besoin de moi.

- Comme toi tu avais besoin de nous.

- J'ai été kidnappé et torturé pensant des jours et je ne comptes pas laisser ça impuni.

- De base c'est toi qui devait le kidnapper pas l'inverse. Mais comme tu es tellement incompétent et stupide tu t'es fais attraper.

- Je pense que je l'avais un peu trop sous estimé...

- Tu es malentable je te croyais plus fort que ça.

- Je croyais aussi, mais je compte pas laisser de côté ce qu'il m'a fait dans sa maudite maison. J'irai tout dire au tribu-

- Pas la peine on arrête le procès. Dit d'une traite mon père.

- QUOII ??! Criais-je en même temps avec Ann.

- Tu plaisantes ? On s'est donné autant de mal pour faire couler Jayden et tu veux que du jour au lendemain on laisse tomber !

- C'est complètement absurde de faire ça.

- Oui mais c'est le nouveau plan on doit annuler ce procès.

- Mais pourquoi ? Tu m'avais promis de m'aider à me faire de l'argent sur le dos de Jayden et tu m'avais expliqué tout sauf ce fameux plan.

- Tu auras ton argent ne t'en fais pas fais moi confiance.

La jeune femme se mordit les lèvres et elle serra ses poings en sentant sa gorge la picoter.

- Je n'ai même plus confiance en moi et tu me demandes de le faire pour toi mais j'hallucine !

- Ann calmes toi. Dis-je doucement.

- Non toi la ferme ! Comment voulez vous que je reste calme avec tout ce que je vis ? Et c'est en partie à cause de vous.

- Tu ne vas quand même pas nous rejeter la faute.

- Si parce que vous le méritez. Ma famille m'a donné une dernière chance de restaurer son honneur et vous, vous êtes entrain de me dire de manière subtile que cette chance part en fumée... Je me sens tellement stupide d'y avoir cru... Dit-elle en se tenant la tête, le regard vide.

Mon père s'approche doucement d'elle et pose sa main sur son épaule en rapprochant ses lèvres à son oreille.

- Je suis ton dernier espoir fais moi confiance et tu ne le regretteras pas. Écoute juste ce que j'ai à dire.

Elle grommelle des mots que je ne pouvais pas comprendre de là où j'étais. Finalement elle se résolu à écouter ce que mon père voulait dire par je ne sais quel miracle, toujours les bras croisés.

- Bon je t'écoute. Pourquoi cette décision aussi brusque ?

Mon père sourit et s'étale doucement sur le lit d'hôtel sur lequel j'étais assis.

- Comme vous le savez, Jeff a maintenant en sa possession des documents qui peuvent nous faire couler nous tous.

- Tu aurais pu lui en donner des faux ! Râlais-je.

- Sauf qu'il aurait vite capté ce détail là, et ça aurait ralenti notre stratégie initiale.

- Je penses toujours que ce n'était pas nécessaire de brûler cet endroit. Réplique la brune.

- Non ça en valait la peine c'était juste une petite mise en garde.

- Une petite mise en garde ? Tu as carrément brûlé sa maison !

- Oui mais au moins il sait à présent à qui il a affaire. C'est pourquoi il est inutile de se confronter une nouvelle fois à cet homme car notre issue n'est plus aussi sur.

- Donc tu es entrain de dire que si on continue ce procès... On va perdre ?

- Exactement.

- Alors si on l'annule ça reviendrait au même car c'est comme si on déclarait forfait.

- Pas vraiment, on ne déclare pas forfait. On s'apprête juste pour le combat final.

Je fronce les sourcils ne comprenant absolument rien à ce qu'il raconte. Je tourne ma tête en direction d'Ann et je croisa son regard. Elle semble tout comme moi dans la confusion.

Pdv Jeffrey

Je m'avança doucement et remarque que c'est bel et bien devant chez moi qu'il y a cet attroupement. De la fumée sortait cet endroit et des gens essayaient d'enfoncer la porte avec un extincteur pour éteindre le feu. Je les aida à enfoncer la porte qui est bien trop solide car c'est moi qui avait opter pour ce genre de bois.

On parvient finalement à enfoncer la porte à notre plus grand soulagement et je pris par la même occasion des mains d'un de mes voisins l'extincteur. Malgré leurs interdictions je rentre la tête la première à l'intérieur en essayant d'éteindre au maximum le feu.

D'autres de mes voisins avec des extincteurs en mains viennent aussi tôt m'aider ce qui me surprit un peu, eux qui étaient d'habitude  si solitaires. On arrive à éteindre le feu qui avait déjà calciné toute ma demeure. Tous mes documents, mes meubles, mes murs... Tout est partit en fumée.

Il n'y avait pas de trace ni de Cameron ni de Roxie. Ce qui dominait dans cet endroit c'était la fumée mêlée à une odeur nauséabonde. Je mis du temps avant-dernier comprendre que cette odeur nauséabonde provenait de niche de Roxie. Ce que j'ai de mes propres yeux à ce moment précis, me glaça le sang. Ma Roxie... Non pas toi ! Ma pauvre chienne... Elle est bel et bien morte ici. Comme ça. À cause de moi.

Je demanda à mes voisins de me laisser un peu seul et ils obéissent en compatissant à ma douleur. Une fois que je sens que tout le monde est parti, je me mis à genoux et mes yeux se mit à me piquer à la vue du cadavre de ma chienne. Je voulu pleurer mais je n'y arrive plus à force et à cause de mon passé d'espion. On n'arrive plus à ressentir la douleur physique mais la douleur émotionnelle est bien différente... Et bien plus douloureuse.

Quelques heures plus tard, les pompiers arrivaient suivi de l'ambulance. Jayden lui aussi arriva sur les lieux complètement déboussolé. Il me demanda ce qui s'était passé mais aucun mot ne pouvait sortir de ma bouche. Cet animal était la seule famille qui me restait et voilà qu'il est parti.

Je soupire lourdement pendant que le Macgarden m'offre un verre d'eau que j'accepta. Je le bois à grandes gorgées toujours sous son regard inquiet.

- Maintenant tu peux me dire ce qui s'est passé ?

- ... Je mettrais ma main à couper que c'est le père de Cameron qui est derrière tout ça.

- Tu penses que c'est lui qui a brûlé ta maison ?

- Je ne penses pas, j'en suis sûr. Regarde par toi même. Dit-il en me tendant un porte document.

Je le pris et je commença à le feuilleter. Plus je tournais les pages, plus j'étais horrifié. Les photos du père de Cameron ne se ressemblait pas. C'est comme si c'était une toute nouvelle personne. Il a falsifié tous ses dossiers ! Même son nom a été modifié. Son nom actuel est Mark Fox et son ancien nom a été supprimé des registres. Il est littéralement introuvable. Toutes ses choses font peur. Mais en vrai qui est cet homme ?

- Tu connais l'identité de cet homme ? Lui demandais-je.

- ... C'était un avertissement.

- Comment ça ?

- Il a brûlé ma maison pour m'avertir que ce n'est pas finit.

- Et qu'est-ce qui te fait dire ça ?

- Il m'a laissé un bout de papier sur ma voiture. Or il aurait pu me tuer quand j'étais entré dans sa maison s'il le voulait.

- Mais un avertissement à quoi au juste ?

- Je ne sais vraiment pas. À mon avis après cet incident je doute qu'on reverra Cameron. J'ai déjà indiqué sa maison à la police en disant qu'il était responsable de l'incendie de ma maison. Dès lors il ne m'ont pas fait de retour.

- Et s'ils découvrent que tu l'as kidnapper ?

- Ils n'en sauront rien t'en fait pas. Cameron est à présent recherché par la police vu qu'il n'est toujours pas rentré à son domicile. Avec ça il se pourrait même qu'il ne vienne plus au tribunal.

- On a déjà un procès en cours il est obligé de venir malgré ce fait.

- À moins qu'il veut annuler.

- Mais ça c'est déjà trop tard pour cela on a déjà fait des mois sur cette affaire. Il serait difficile voir même compliqué qu'ils retirent leur déposition.

- C'est pas faux. Voyons voir la tournure des événements. Dis-je en m'adossant contre un mur.

Le blond me regarde toujours avec la même inquiétude mêlée à de la pitié.

- ... Je suppose que Roxie y est passée aussi.

- Oui elle a péri dans les flammes.

- Je suis désolé pour tout ça. C'est moi qui t'ai confié cette charge et je t'ai impliqué dans une situation qui te cause beaucoup de préjudices.

- Non ce n'est rien Monsieur Macgarden. J'aurais dû faire plus attention et m'attendre à cette éventualité.

- Ça personne l'a vu venir donc ce n'est pas ta faute.

- ... Quoiqu'il en soit vous m'avez confié une mission et je me dois de la suivre à la lettre afin de l'accomplir.

- Oui mais à présent tu n'as plus de maison. Alors laisse moi te payer à mes frais un logement pour ce soir.

- Si c'est proposer si gentiment. Pourquoi refuser ? Dis-je en affichant un léger sourire.

- Bien dans ce cas quittons cet endroit, on reviendra le lendemain pour récupérer certaines de tes affaires si possible.

J'acquiesce de la tête et le suis après avoir regardé une dernière fois mon appartement en lambeaux, complètement brûlé. Je contracte la mâchoire et serre les poings.

- Saches que je ne te pardonnerai jamais ce que tu as fais ****.

À suivre...