Chapitre 3 :

PDV Hinata.
Je me retourne un moment pour l'observer. Il avait l'air bizarre. Je ne m'en préoccupe pas et vais en direction de ma sœur pour rentrer à la maison.

Le lendemain, je suis en cours et Naruto s'est mis à côté de moi toute la matinée. Je n'ai pas compris et il ne m'a rien dit. Je pars déjeuner et sens qu'on me suit. Je me tourne pour faire face à mon voisin du matin. Qu'est ce qu'il veut ? Il n'a pas d'amis ? Il passe devant moi pour rejoindre un autre garçon. Je me faisais juste un film, il n'allait pas me suivre.

Je mange comme à mon habitude sur le muret et vois à nouveau Naruto et son copain remonter jusqu'au lycée. Il me jette un coup d'œil furtif avant de continuer sa route.

L'après-midi recommence et il s'assoit à nouveau à côté de moi. Sans me demander, il me pique un stylo pour écrire sa leçon. Faut pas se gêner ...! Je rage intérieurement et il a l'air d'en rigoler. Il fait exprès de le mordiller en plus ! En me narguant ! À la fin des cours, il se barre avec ! Je me dépêche de ranger mes affaires pour sortir et le poursuivre. Je marche rapidement jusqu'à lui pour tirer sur sa veste.

- Oh ? Dit-il en se retournant.

- Mon stylo. Dis-je en le regardant droit dans les yeux.

- Quel stylo ?

Il recommence à marcher. Je vais le tuer. Je marche rapidement pour me mettre devant lui.

- Mon stylo !

- Mais c'est que tu es capable de crier.

Il sort mon stylo de sa poche et l'élève au dessus de sa tête.

- Attrape le si tu le veux vraiment.

Je saute et essaye de l'attraper mais nullement gêné, il continue sa route en faisant tourner le stylo. Grrr ! Je prends de l'élan et saute sur son dos pour récupérer mon bien. Je redescend aussitôt et le range dans ma trousse.

- Tu n'as vraiment pas peur de moi, la coincée.

- Pourquoi j'aurais peur de quelqu'un qui se la joue alors qu'au fond, il est juste seul et inoffensif ?

Il ne bouge pas, j'ai touché un point sensible je crois. Je passe à côté de lui sans un mot et continue ma route.

- Comment.

Je m'arrête.

- Tu n'es qu'une coincée ! C'est pas toi qui va me dire qui je suis vraiment !

Je reprend ma marche et disparaît de sa vue. J'attends le bus et quand il arrive, blindé évidemment, je monte dedans.
Arrivée chez moi, je vais rapidement dans ma chambre, n'adressant la parole à personne. Ma sœur rentre dans la pièce et vient s'asseoir au bout du lit.

- Tout va bien ?

Je viens de me mettre à dos le gars le plus dangereux de la ville et pourtant je n'ai pas peur, j'ai presque envie d'en rire.

- Oui.

- Ok .. Je retourne dans ma chambre alors.

Je la regarde partir, me change et sors discrètement de la maison pour aller au parc. Il est tard, il ne doit y avoir personne.
Arrivée, je m'assoie sur une balançoire et bascule doucement. Le vent fait voler mes cheveux et je souris. J'aime cet endroit ... Je me sens calme et reposer quand je suis ici. Un bruit vient me déranger et des cris tout de suite après. Je me lève intriguée avant de voir Naruto en train de courir suivi d'un groupe de 20 jeunes. Il a aucune chance contre ce nombre ! Je sens que je vais faire quelque chose que je vais regretter. Je me cache derrière un arbre, laisse Naruto passer et me place devant les garçons.

- T'es qui ?! Dégage !

- Excusez-moi, ce serait juste pour savoir où est la rue des rosiers ?

- Ah ... Les gars, l'un de vous sait ?

- Ouais. Tu sors du parc et c'est directement sur ta droite.

- Ok ! Merci beaucoup !

- Au plaisir, belle demoiselle ...

Je m'éloigne et ils reprennent leur course. Mais il est sûrement loin à l'heure qu'il est.
Je sors du parc et met mes écouteurs avant de recevoir un appel de mon père.

- Allô ?

- T'es où ?! Rentre immédiatement ! Tu n'a pas fait tes devoirs !

- J'arrive.

Je raccroche et soupire. Les études, toujours les études ... Je me heurte contre une personne et relève la tête. Naruto.

- Pourquoi t'as fait ça ? T'as conscience de ce qu'ils auraient pu te faire ?

- Tu ne vas pas me dire que tu étais inquiet.

Je passe à côté et accélère le pas jusqu'à ce qu'il m'attrape par le bras.

- Cours.

Il me tire après lui pour fuir la bande de tout à l'heure.

- Mais pourquoi tu n'es pas parti ?! Criais-je.

- Je ne suis pas un lâche et même si tu n'es rien, je ne veux pas ta mort à cause de moi.

- Pourquoi ils te pourchassent ?

- Tu n'as pas à le savoir !

Il m'entraîne dans un buisson et les gars regardent de partout sans nous voir.

- Merde ! Il s'est échappé ! On se barre !

Je me tourne face à lui.

- Affaire de drogue qui a mal tourné ?

- Hum. Je veux pas faire affaire avec eux donc ils veulent me tuer.

- Juste pour ça ... ?

- Oui. Maintenant on se casse.

On sort du buisson et il commence à partir.

- Ils savent où t'habite ?

- Oui.

- Tu vas dormir où ?

- J'sais pas.

- Suis-moi.

- Et puis quoi encore ? Je vais pas dormir chez toi.

- Arrête de faire le malin, ils vont sûrement attendre que tu rentre caché quelque part et te tirer dessus quand tu vas apparaître.

- Et alors ? Qu'est ce que ça peut te faire ?

- Chaque vie est précieuse et faîtes pour être vécu alors tu ne dois pas mourir maintenant, pense à tes parents.

- Mes parents ? Ça leur ferait des vacances.

- ... Des gens t'aiment alors pense-y. Maintenant tu fais ce que tu veux de ta vie.

- Pfff, ta gueule avec tes discours à deux balles.

- Très bien. Alors je vais rester à tes côtés pour cette nuit. Si je tombe malade, ce sera de ta faute.

- T'es vraiment pas possible ! Lâche moi les baskets !

- C'est vraiment une vieille expression ...

- Et alors ?!

- Rien. Alors ? Où on va ?

- Mais rentre chez toi !

- Non.

Il lève les yeux aux ciel et commence à partir. Je le suis à la trace. Il s'arrête soudainement.

- Ok. Mais c'est seulement parce que je ne veux pas t'impliquer si je meurs.

- D'acc. Allez suis-moi.

Il me suit sans un mot. J'arrive devant chez moi.

- Je vais monter ouvrir ma fenêtre et tu vas rentrer par là. Si mon père te voit, on est morts.

- Ok.

J'entre et tombe sur mon père, le regard noir.

- Tu as une heure de retard ! J'espère que tu as une bonne excuse !

- J'ai pas vu le temps passé ! Je suis désolée, je vais étudier tout de suite après avoir manger.

- Bien. Bonne nuit.

- Bonne nuit.

Je rentre dans la cuisine pour faire quatre gros sandwich avant de montrer dans ma chambre et d'ouvrir la fenêtre.

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