Chapitre 3

Chapitre 3

Pardon du retard ...

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La beauté de ce lieu ... C'est juste incroyable ! Cet arbre est ... Immense ? J'en perds les mots. Des kilomètres de bois et de feuilles. Il domine largement toute la surface ... qui a la taille d'une ville. Mais le plus intéressant est l'énorme dôme de verre qui recouvre le tout. Je suis bouche-bée ... COMMENT ne l'avais-je pas vu plus-tôt ? La domination de la forêt dans ce lieu est tout autant surprenante.

-Et tu n'as pas tout vu, rie Siméo, de l'autre côté, à l'extrémité de l'académie, il y a une falaise qui mène à la mer mais le lieu est interdis (il arrête la voiture). Bon, on va continuer à pied, cette partie est difficilement accessible avec un véhicule.

Nous descendons du 4x4 et nous nous mettons à marcher sur le chemin sur le chemin tapissé de feuilles. Plus nous nous approchons de la base qui est situé près des racines du chêne, plus mon cœur bat vite. Je ne sais pas pourquoi je ressens ça, mais je sais que mon séjour ici ne sera pas de toute joie. De petites maisons commencent à apparaitre au loin sur le côté droit de la vallée. L'immense arbre est, au fait, une sorte de séparation officielle qui délimite les 2 parties de l'académie

***

Après plusieurs minutes de marche, à observer l'écosystème assez particulier de cette « ville », Siméo s'arrête enfin quand nous arrivons devant le premier bâtiment qui mène à la population. Je suis vraiment crever, je dois réhabituer mon corps à l'effort physique. C'est alors qu'une sorte de garde avec une tenue marron vient nous ouvrir.

-AH Sim' ! Enfin de retour ?

-On peut dire ça comme ça. Regarde qui je ramène.

Il me désigne de la main et le garde ouvre grand ces yeux et se met à balbutier :

-N ... NOOOOON !? C'est elle, c'est Law ? Après un an ?

-Oui, répond-je un peu gênée.

-Et tu vas bien ? ajoute-t-il comme si j'avais 4ans.

OOOOH, si je vais bien ? Je ne sais pas, j'ai juste perdu 3ans de ma vie, j'ai appris que je n'ai plus de famille, que j'ai un exam décisif dans une semaine et que pendant cette période je dois rattraper 3ans de cours. Sinon, ça roule toi ?

-Ouais, je pense.

-Elle a une amnésie et ne se rappelle de rien sur l'académie, avoue Siméo.

-Oh, finis le garde. Je ne le savais pas.

Il doit avoir une trentaine d'année, les cheveux châtain court avec une moustache assez cliché et les yeux d'une couleur foncé.

-Bon, vous prenez le 4x4 ? Ou on l'envoie direct au garage ?

-Non, non. On va le prendre. Law vient à peine de sortir de l'hosto et je ne compte pas non plus la faire trop marcher. Elle a eu sa dose je crois.

-Mais attends Siméo, lance-je perplexe, on a laissé le 4x4 à l'entrée.

Mon guide me répond sans me regarder.

-La magie ma chérie, la magie.

Je le regarde et il faut quelques secondes à mon cerveau pour se remettre en marche. Ow, okay.

Quand nous remontons dans notre véhicule, Siméo me jure que le trajet durera max 5 minutes, il compte m'emmener à la partie « vivable » pour que je réaménage, ensuite on ira manger et directement après : entrainement. Je ne sais pas s'il se souvient que je me suis réveillé d'un coma d'un an ou pas mais il me jure que tout ira bien. C'est alors que je me rends compte qu'un chiffre manque au calcul.

-Siméo. D'après les médecins, je suis resté un an dans le coma.

-Oui et ?, demande mon guide assez intrigué.

-Donc logiquement si 3ans sont passé, je n'ai pu faire que 2ans d'académie. Quand ai-je eu mon accident ?

-Je ne te l'ai peut-être pas expliqué mais après les 2ans d'académie on a une sorte d'année sabbatique. Une année où tu fais ce que tu veux, elle est aussi nommée « The free year ». Pas si free que ça, puisque tu es suivie et écoutée, donc tu ne peux pas te permettre n'importe quoi non plus. Des gens vont voir leur famille, d'autre vont s'entrainer ou encore certains en profitent pour réaliser leurs rêves ou faire n'importe quoi, genre alcool, soirée, femme et etc.

Mais à la « rentrée », c'est L'épreuve. LE test.

-Tu ne m'as jamais dit comment je suis tombée dans le coma.

COMMENT AIS-JE PU OUBLIER DE POSER CETTE QUESTION ? C'est la première que j'aurais dû poser non ?

-Hm ..., commence Siméo, a vrai dire. On ne le sait pas vraiment.

-QUOI !?, m'écrie-je en me déchirant les cordes vocales.

-Pour pouvoir faire la free year, on passe à la fin de la seconde année un test dans la forêt réputé pour être assez simple avec 97% de réussite. Le rater signifie « redoublement ». En 2 mots c'est une sorte de jeu de piste dans toute l'académie. Vue comme ça, ça peut paraitre gamin mais quand tu as toute sortes de monstre qui sortent de tous les coins, crois-moi, c'est compliqué.

-Oui et ?, demande-je avec insistance, pressé de recevoir ma réponse.

-Et rien. Ton corps a été retrouvé inerte sur la plage. Il parait que tu étais tombée du haut de la falaise.

Wow. Comment en tombant d'une falaise, j'aurais pu survivre ? Aucun être normal n'aurait pu s'en sortir.

-Mais tu n'es pas normale, me rappelle encore une fois ma conscience.

-Ugh. Ta gueule, m'auto réponds-je

Je me remets à réfléchir.

Trop de chose ne collent pas ?

-Siméo ?

-Oui ?

-C'est impossible ?

-De quoi ?

-Que j'ai pu tomber ?

-Pourquoi ?

-Vous n'avez pas cherché à savoir comment ?, continue-je avec insistance en ignorant sa question. Il n'y a pas une personne qui peut voir dans le passé ou ... Je ne sais pas ... N'importe quoi.

-Non Law, l'école a classé cette affaire au moment même où elle s'est produite. Un simple accident d'après eux et trop de problème à éviter.

-Mais Siméo ! Il faut un peu réfléchir ! Tu m'as dit que je pouvais voler non ? Et tu penses que je me suis dite un jour « Tiens si j'allais faire un petit tour au bord de la falaise pour voir la plage et que je me retenais fondamentalement de voler si je trébuchais accidentellement » ?, m'emporte-je.

Il secoue la tête négativement.

-Donc logiquement ... On m'a assommé.

-Law oublie cette histoire s'il te plait.

-TU VEUX QUE JE TENTE D'OUBLIER COMMENT MA VIE A TOTALEMENT ETE CHAMBOULER ?

-Oui. Pour l'instant tente de te concentrer sur l'essentiel. C'est-à-dire le test. Ah, on est arrivé !

Je fais un petit ok de la tête mais sais au fond de moi que je mènerais ma petite enquête de mon côté.

Nous sommes devant les énormes racines du chêne qui délimitent les 2 parties de l'académie. A partir d'ici, la végétation est moins présente. La modernité commence à apparaitre et beaucoup plus de bâtiment sont apercevables malgré les arbres assez hauts. Le chemin se divise alors en 2, une partie qui mène vers plein de petites maisonnettes et un autre dont je n'aperçois pas la fin.

-On va chez toi, m'assure-t-il.

***

Chaque maisonnette se ressemble, elles ne sont pas plus grande qu'un studio mais l'extérieur fait penser à une de ces immenses villas américaines bien cliché, en enlevant le jardin, la piscine et la voiture a 200 000$. Chacune d'entre elle a, à l'entrée un panneau avec un écran contenant une couleur. Nous traversons une rangée puis Siméo s'arrête devant une maison à l'écran rouge dégradant vers le jaune et une autre avec plusieurs tons de bleu et un peu de blanc.

-Si on s'est arrêté ici, c'est surtout car je dois chercher quelque chose de ma chambre. Passe par la tienne juste à côté si tu veux. Elle a été vidé de tout tes objets pourtant la déco est resté la même. Peut-être qu'elle te rappellera quelque chose.

Et il me tourne le dos en me laissant seule.

-La clef, Siméo le rappelle-je, un sourire au coin de la bouche.

-LA MAGIE MA CHERIE, LA MAGIE, me crie-t-il.

Ouais. Ok.

Je m'avance de la poignée mais ne trouve aucune serrure. Je suis limite tenté de dire un petit « abracadabra » pour voir s'il se passe quelque chose mais je préfère laisser ma fierté intacte et me contente juste de tourner la poignée. La porte s'ouvre. Rien d'extraordinaire jusque-là. Et je dois avouer que la chambre est juste superbe. Des tons de bleu règnent mais il n'y a aucun objet personnel. C'est assez grand et volumineux et je m'y sens bien. Cet endroit me plait officiellement. En me déplaçant vers mon bureau, je trébuche sur une quelque chose par terre. J'arrive à me rattraper de justesse et laisse échapper un gros mot. « Quand le naturel revient à grands pas ». C'est une dalle ressortant un peu qui a failli me faire tomber et très bizarrement, elle m'intrigue assez. En l'observant bien, je constate qu'il y a quelque chose de visible derrière. Or, au risque de m'abimer les ongles, je tente de la porter pour la pousser un peu et avec le poids qu'elle fait et les muscles que j'ai perdus, ça n'a pas été simple.

Une boite.

Ma curiosité l'emporte.

Je l'ouvre.

Il y a une lettre et un médaillon.

Tout 2 à mon nom.

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