Chapitre 10

Chapitre 10

Bonjour. Le début de l'histoire a été réécrit du prologue au chapitre 2. J'ai amélioré certaines chose donc j'espère que j'ai bien fais. C'est pour cela que je n'ai pas post depuis longtemps (en y ajoutant les autres histoires)

-On est dans la merde.

-A ce point ?

-Tu ne te rends pas compte Law, vraiment pas, de la gravité de tes mots.

-Mais peut-être que je ne l'ai pas perdu ce pouvoir. Tu m'as bien dit que chaque étoile offrait comme une marque a son « élu ». Vérifie si j'ai celle de l'air.

-Non, celle de l'eau était dominante, tu n'avais aucun signe d'avoir un autre pouvoir. C'est pour ça que la première fois ou tu as provoqué un vent assez violent, ce fut une énorme surprise. Rien ne te destinait à porter le pouvoir du mal.

-Tu dis que je suis resté un an dans le coma. L'étoile aurait dû se manifester non ?

-Personne ne connait vraiment cette histoire Law, m'explique-t-il. Seulement des extraits et en évitant de justesse l'idée du pouvoir de l'air. Si quelqu'un avait développé ce pouvoir, personne ne s'en serait rendu compte. Ecoute. Je dois urgemment aller parler à quelques dirigeants de l'académie. Tu vas me suivre au centre de l'arbre, je pourrais aussi te montrer dans les archives des vidéos de tes anciens combats. Tu auras au moins un modèle d'inspiration.

Je soupire et suis Siméo. Je fixe les pointes de mes cheveux. Du bleu ciel sur du brun. Dieu que je hais ça. Et ils sont trop longs. Beaucoup trop. Je dois les couper, j'essayerais ce soir avant de me coucher. Nous sortons de la salle d'entrainement et j'observe encore une fois le décor. Très honnêtement, j'ignorais qu'il existait des lieux pareils sur Terre. La sphère de verre qui délimite l'endroit a dû être très compliqué à construire ou poser, surtout qu'elle s'étend sur une grande surface. Mais ce qui est terrifiant c'est qu'il n'existe aucun moyen d'en sortir. Il y avait l'entrée mais celle-ci est garder. Sinon, on se retrouvait emprisonné là où on est censé être en sécurité.

Siméo marche sur le chemin en saluant quelques fois des personnes. Certaines me regardent bizarrement ; d'un air hautain ou des fois très mal, alors que quelques instants plus tôt, elles hurlaient en voyant mon guide arriver.

Je fronce les sourcils mais ne pose pas de questions. De toute façon la réponse risque d'être très compliquée, quelque chose du type : En disparaissant un an, tu as créé un sentiment d'oubli mais aussi d'interrogation chez les étudiants car ils ne savent pas comment réagir avec toi.

Mais je suis sûre qu'au moins 2 personnes m'ont décoché un regard noir en me voyant arrivé.

L'arbre n'est plus qu'à quelques mètres. Et en s'y approchant, je commence peu à peu à sentir un pincement au cœur. Non pas que je suis nostalgique ou qu'il me rappelle quelque chose. Non. J'ai tout simplement une douleur qui commence a ce créer et qui ne cesse de croitre, suivis d'une migraine. Je pose une main près de ma poitrine et serre des dents. Il y a quelque chose qui ne va pas. Inconsciemment de mon autre main, je créer une boule d'eau mais je n'y prête pas attention. Ma tête me hurle d'arrêter de marcher, mon rythme cardiaque s'accélère, comme si mon corps était terrifié par cet endroit. Mon cœur se met à me bruler et d'un coup je m'arrête.

Siméo remarque que je ne le suis plus et se retourne puis il regarde ma main, l'air intrigué. La boule d'eau à commencer à bouillir et des bulles ont apparu dessus, ainsi qu'un peu de vapeur.

-C'est pas normal ça. Tu es sûr que ça va ? Et de son regard de braise que je trouve protecteur, d'un coup, la douleur disparaît. J'expire un bon coup et relâche la pression que j'avais exercée sur ma propre main à cause de la douleur. La boule d'eau ne tient plus seule, et éclate sur mon poignet. Je pousse un petit cri, elle était brulante cette eau, mais je n'ajoute rien et continue de marcher.

-Ne t'inquiète pas Siméo. Encore ce genre de douleur bizarre. J'ai cru que mon cœur allait sortir de ma poitrine.

-Il ne fallait pas ajouter un « ne t'inquiète pas » dans cette phrase car elle est inquiétante.

Je fais un petit rire.

Oui pas faux.

Ensuite, il tapote 3fois sur la base de l'arbre et une porte apparaît. Donc les bureaux de l'académie seraient ici ? Nous entrons et je suis très étonnée par la décoration. Tout est si beau ici, et il sent bon. Vous savez l'odeur de la foret ? L'air frais. La pureté des montagnes. Je respire un bon coup et suis Siméo jusqu'à l'ascenseur, juste après qu'une dame à l'accueil lui donne un petit quelque chose qu'il colle à son t-shirt rouge.

Je m'adosse au miroir et mon partenaire appuie sur le bouton du dernier étage : 15.

-Et évidement ici on me donne un badge qui bloque mes pouvoirs pour que je n'incendie pas les lieux. Vive le feu !, dit-il à voix haute avec ironie.

Un petit Bip de l'ascenseur et nous descendons de la machine. Le couloir est profond est nous offre des dizaines de portes, je n'ai pas besoin d'un autre étage pour me rendre compte que celui-là est le plus important de tous. D'abord car pour y accéder, Siméo a du poser son pouce sur un écran ou se faire scanner le visage (pour vérifier s'il faisait partie des personnes qui avait le droit de venir ici). Ensuite, nous avons changé de décors. Passant au rez-de-chaussée à un style plus basique à ici ou tout est très sérieux. Aucune décoration, aucune chaise, aucun tableau. Juste des murs gris, quelques fenêtres offrant un vue splendide et un sentiment de vide. Siméo marche le long du couloir et s'arrête devant une des portes.

-2secondes, je reviens. Ensuite je te promets que je te montre les archives, comme ça cette visite t'aura servi à quelque chose.

Il me laisse alors seule, à attendre dans un couloir désert.

Je me dirige vers la fenêtre et regarde la vue.

De là, on observe bien la délimitation des lieux. On voit tout le dôme de verre mais aussi la mer, au pied d'une falaise. Est-ce là où je suis tombée ? Mon cœur se met à battre très vite, comme avant, comme s'il paniquait. Oui. Cet endroit me dit quelque chose. Je ferme les yeux et vois quelques filaments de souvenir me remonter à la tête. Un objet. Un bout de bois. On m'a assommé avec. Puis une douleur. Je sens mes os se briser, j'entends le bruit de la mer en même temps. Il y a eu une chute, c'est sure. Mais pas que. Pas qu'une vengeance, c'est autre chose.

Quelque chose qui pourri dans cette académie.

Je reprends mes esprits mais n'y comprend rien, seulement une chose. C'est à cette falaise que j'ai faillis mourir. 

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