Chapitre 1


Chapitre 1


Ok, on se retrouve aujourd'hui pour le premier chapitre officiel. Donc je tiens juste à préciser et à rappeler que cette histoire c'est du fantastique, donc magie et etc. ... Donc, j'espère que ça vous plaira ... N'hésitez pas à signaler les fautes d'orthographes ! Bonne lecture !

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Chapitre 1 :

-Mauvaise réponse, vous en avez 21.

Je fais un léger rire sarcastique comme si c'était une blague mais le médecin reste très sérieux.

-Docteur, je peux vous assurer que j'ai bel et bien 18 ans.

-Law, c'est ça ?

-Non, je me nomme Laurie, pas Law. Vous devez avoir une erreur sur votre dossier, accuse-je. Je me nomme Laurie, j'ai 18ans et une famille. Vous avez du vous tromper de chambre.

-Non, je ne pense pas. Sur un de vos dossiers, il est écrit mot à mot que le jour où vous avez finit ici, vous vous étiez blessé à la tête et je vois d'ici la cicatrice.

-Et comment ai-je finis ici ?

-Je n'en ai aucune idée, tout ce que je peux vous dire c'est que vous êtes resté un an dans le coma et que ne nous occupions que dans votre stabilité.

-UN AN ?

-Si je vous ai bien compris, il vous manque 3ans de votre vie.

Une seconde fois, je plonge mes yeux dans les siens, ce type est froid, presque ironique en parlant. Il n'éprouve rien pour moi, ne partage pas ma douleur, mon incompréhension. Alors que je suis morte de peur. Il me parle simplement, comme s'il voyait ce genre de scène chaque jour. On aurait dit un homme qui avait perdu gout à la vie.

Il sort un Bic de sa poche de blouse et griffonne quelques mots sur un bloc note perdu dans ces dossiers puis se lève et me dit avant de partir.

-Je crois bien qu'après ta chute tu sois devenue amnésique Law.

Une énorme boule se créer dans ma gorge, je tente de me lever pour aller lui poser des questions, mais mes jambes deviennent coton. Je ne sens pas mes muscles, étant encore trop fatiguée. Je décide alors de retourner dans mon lit alors que je tremble pratiquement de frustration. Des milliards de questions envahissent mon esprit. Et si tout ça n'était qu'une mauvaise blague ? Oui, je n'ai aucune preuve de ce que me dit cet homme que je ne connais pas. Pourtant, il y a quelque chose au fond de moi. Comme un sentiment de grand vide. Comme si quelque chose avait été détaché de moi. Je saisis mon oreiller et le remet droit pour tenter de dormir. Ensuite, je passe ma main dans mes cheveux bruns qui furent plus tôt attaché en un chignon haut, mais la force me manque pour le refaire et dormir agréablement. La fatigue prend le dessus, une sieste ne me ferais pas de mal. Mes muscles sont endoloris et il est impossible de lutter plus longtemps.

***

Quand je rouvre les yeux, c'est la lumière de la lune qui éclaire la chambre. Il doit être tard. Combien de temps ai-je pu dormir ? Je n'en ai pas la moindre idée. Je suis effrayée par un toussotement venant de la chaise ou était assis il y a quelques heures le médecin. Mais aussi étonnant que cela puisse paraitre, ce n'est pas le docteur. Le jeune homme a sa place, n'est pas habillée d'une blouse blanche. Il pose le journal qu'il tient entre ces mains, sur la petite table de chevet, presse sur l'interrupteur, et s'avance légèrement de moi.

-Bonjour Law.

Je fais la grimace étonnée. Mais merde. Qui est ce type ? Pourquoi souris –t-il comme ça ? Il ébouriffe ces cheveux et je réussis à percevoir quelques mèches rouges perdus dans sa fourrure brune. Ce serait donc ça la mode en 2021 ? Je roule des yeux et dis simplement :

-On se connait ?

Le brun a un léger sourire triste. Comme si ma réponse l'avait déçu mais qu'il s'y attendait. Je lui lance un regard interrogateur, lui suppliant de m'expliquer et celui-ci soupire longuement.

-Après un an. On y croyait plus.

-Et pourtant je suis bien là. En train d'attendre que ma famille vienne me chercher.

-Law. On doit s'en aller.

-Pour l'amour du ciel, cesse de m'appeler comme ça, m'exclame-je froidement. Laurie. Pas Law. Et puis. Qui es-tu ?

-Je me nomme Siméo. Et nous nous connaissons très bien. Effroyablement bien.

J'hausse les sourcils.

-Je ne peux rien t'expliquer ici, tu dois me suivre. Il me suffit de signer un papier et tu auras le droit de sortir de cet hôpital.

Je touche légèrement la perfusion de sang à laquelle je suis accroché comme intriguer par elle et ensuite fais un léger rire dénué de toute émotion.

-Je vais te répéter la situation et tu tenteras de te mettre à ma place Siméo. Je me réveille, paniquée, un masque respiratoire a la bouche. On me dit que cela fait un an que je suis dans le coma. Que j'ai oublié 2 ans de ma vie –sans compter celle endormie-. Je n'ai aucune preuve que ce n'est qu'une mauvaise blague de mes amis puisque d'après mes fiches médicales « je n'ai pas de famille » et ensuite un type qui ne me dis absolument rien me demande de le suivre pour avoir des réponses et encore une fois je vais devoir me fier à mon instinct pour vérifier si ce n'est pas qu'un charlatan, un malade mental ou un mythomane.

-Va dormir Law. Dors tout simplement. Demain matin vers midi je serais là. Si un membre de ta famille vient –ce qui serait étonnant- je disparais de ta vie. Sinon je te laisse le choix de me suivre. Tu auras la réponse de toutes les questions que tu me poseras et j'aurais l'interdiction de te refuser une demande. La nuit porte conseil.

Il s'en va ensuite, me laissant seule dans ma chambre d'hôpital totalement flippante. Je soupire bruyamment. Bien que ce type ai permis d'instaurer le doute en moi, quelque chose me pousse à le croire. Mais bon. Je verrais demain.

Je jette un dernier regard à la fenêtre ou je ne perçois plus la lune. Je l'aurais bien ouverte, j'étouffe ici mais mes jambes ne tiendrons pas je le sais. Pourtant je sens que l'air est frais ce soir, et cette chambre pue le renfermé. Je me retourne dans mon lit et petit à petit mes paupières se ferment.

***

Le lendemain assez tôt, une kiné est passée me voir. J'ai fait mes premiers « pas » avec elle et je dois avouer que très vite –trop vite pour elle- je reprenais les mouvements. Au fait, au bout d'une heure j'aurais facilement pu me mettre à courir. Je m'assoie sur mon lit quand la kiné s'en va et je la salue quand elle ferme la porte. Il doit être quoi ? 10h ? Je soupire bruyamment et m'allonge sur mon lit. Je ressens une soudaine envie de m'endormir de nouveau et le fait de ne plus sentir mes jambes ne m'aide pas. J'ouvre le tiroir de la petite table de nuit dans l'espoir d'y trouver quelque chose d'intéressant. D'un geste de main, je tente de me débarrasser de la tonne de poussière ainsi que de petit objets totalement inutiles qui n'ont d'ailleurs pas leur place ici comme par exemple un dé à coudre ou des post-it avec des mots sans aucune significations pour moi. Au fond de ce bric-à-brac, je ne serais vous dire par quel miracle je trouve 2 magazines datant de 2020. Un léger sourire aux lèvres, je réussis à les extraire de leur place me demandant quelles nouvelles croustillantes je pourrais trouver dedans.

P comme People.

Les pages du premier sont pratiquement jaunis par l'humidité. Et c'est avec déception que je découvre que ce n'est qu'un magazine hebdo « people ». Je soupire en roulant des yeux et feuillète vivement quelques pages pour vérifier les idioties présentent dessus. Le gros titre d'abord avait mérité un rire sarcastique de ma part. « Kim K est en réalité un robot ». Mais la suite est tout autant ridicule. Je pose alors le premier magazine N1 DES ADOS à sa place espérant empêcher un autre meurtre spirituel et culturel. Je saisis rapidement le second bouquin qui s'avère être un journal comme le Times.

News Hebdo

Les nouvelles quoi. Je m'apprêtais à découvrir la première page quand la porte de la chambre s'ouvre grandement. Je tombe alors nez à nez avec Siméo qui a dans sa main une boite.

-Ton petit déjeuner ! J'espère que tu aimes les croissants. J'espère que ça ne te dérange pas que j'ai décidé d'intercepter le plat qu'ils osent appeler omelette.

-Sors maintenant de la, m'exclame-je froidement.

-Pas tant que je t'aurais prouvé qu'on se connait.

Il tire une photo de sa poche qu'il me passe tandis qu'il pose la boite qui sent délicieusement bon.

-Tu m'as dit que tu viendrais vers midi, je l'attaque.

-Je n'ai pas vraiment pensée que je devrais d'abord te convaincre. Photo prise de toi il y a 3ans.

L'image est en noir et blanc pour une raison qui m'est inconnue. Je suis en pantacourt et t-shirt et semble me battre. Mes cheveux sont attaches en une queue de cheval et je vois comme des taches sur mes joues ... des saletés surement. Cette photo pourrait être un montage mais tout me pousse à croire que c'est bel et bien moi.

-Alors, me demande-t-il, un de tes proches est passé ?

Je serre des dents et regarde ailleurs. Ce type a raison, aucun des médecins n'est venu m'annoncer une certaine venue et ils n'ont pu prévenir personne puisqu'ils n'avaient aucun numéro sur ma fiche médicale. A contre cœur, j'attrape un croissant et avant de le mettre en bouche j'interroge :

-Qui me dit qu'ils ne sont pas empoisonnés ?

-Tu es trop méfiante Law.

Pour me prouver sa bonne fois, il en saisit un lui aussi et le dévore sous mes yeux ce qui me rassure.

Je le mâche petit à petit et pense aux paroles du jeune homme. N'a-t'il pas raison ? Une heure ici est déjà une torture morale. L'ennuie est à son summum. Et ou irais-je s'il part vraiment. Si je n'ai vraiment plus de famille. Sans argent. Sans maison. J'ai beau jouer l'inconsciente, je suis mon instinct.

-Okay je te suis.

Il lève légèrement la tête et un sourire apparait sur un coin de son visage, comme s'il était satisfait de ma réponse. Ou qu'il s'y attendait tout simplement. Il doit avoir mon âge et d'un geste rapide, pose son sac par terre en me laissant un jeans et un t-shirt puis sort de la salle pendant que je saisis un second croissant.

-Dehors dans 5min.

***

-Les papiers étaient déjà signés. Je t'expliquerais tout après. On y va. Je te jure qu'en voiture tu auras toutes les réponses que tu désires. Même à propos de ta famille.

Mon cœur se met à battre très vite, comme s'il donnait des coups violents à ma poitrine. Ma gorge se resserre et je suis vite fait Siméo qui se dirige vers un ascenseur.

Arrivé dans le parking, nous montons dans un 4x4 et je prends la place passagère.

Je suis en train de sortir de l'hôpital avec un parfait étranger, pense-je.

Siméo démarre. Et nous partons.

-Alors ?, demande-je.

La lumière du jour m'éblouie et pourtant je ne quitte pas des yeux du jeune homme.

-Qu'est-t-il arrivé à ma famille Siméo. Et répond moi maintenant ou je saute de la voiture, même en marche.

Il tourne à gauche et prend l'autoroute.

Une grande respiration plus tard il se lance, et dit cette phrase qui va marquer ma vie à jamais.

-Law ... Tes parents et ton frère sont mort.

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Et voilà le chap1, j'espère vraiment qu'il vous a plu ... N'hésitez pas à commentez et donnez une petite hypothèse de la suite, si ça vous intéresse. A très bientôt.

-Clo-

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