Chapitre 1

Lundi 20 mars 6h45

Je me réveille en entendant mon foutu de réveil sonner.
Ce matin nous sommes lundi. Je n'aime vraiment pas ce jour de la semaine. Les lundis annoncent une longue semaine banale au collège du coin qui, je ne sais pourquoi, pu les choux fleurs.

J'essaie de me lever sans me casser la figure mais ce n' ait pas si simple que ce que l' on pourrais croire quand on s' est endormis vers 4h à cause de cauchemars pénibles qui nous empêchent de fermer l' œil. Ces temps - si je fais des cauchemars sur un accident que j'ai fait il y a trois ans, c'était un accident sur la route.

Je me lève et m'habille. Aujourd'hui je vais au collège avec Coline, ma meilleure amie. Nous sommes amies depuis trois ans. Quand j'étais à l'hôpital elle y étais également. Quand je suis tombé dans le coma elle est tombée dans le coma. Je descends les escaliers et m'apprête à voir ma mère faire chauffer son café sur la bouilloire mais elle n'est pas là. Il n' y a qu'un papier sur la table.

"Ma chérie, c'est Maman. Je suis au boulot et rentrerai tard demain soir. Bonne journée.
À demain.
P.S: Je t'ai laissé des sous pour les repas dans mon bureau. "

Maman travaille dans les affaires criminelles, enfin j'ai pas vraiment tout compris. En prenant des toasts dans le placards je faillis tuer mon chat, Sardine en lui donnant (sans faire exprès) un coup de pieds dans la gueule.
Après avoir grignoté quelques bouts de toast avec de la marmelade je fis un tour au parc et alla ensuite chercher Coline chez elle. Elle était levée et prête quand je suis arrivée, elle n'attendait plus que je vienne la chercher afin que l'on aille ensemble au collège.

La journée se passa sans encombres. La nourriture du self était toujours aussi peu plaisante mais je m'y fis.

Le soir, j' alla chez l'épicier du coin acheter des pâtes et me fis une soirée films profitant que ma mère ne soit pas là -non pas que se soit exceptionnel- et regarda des animés.
Après avoir regarder dix - sept épisodes de ma série préférée je pris une longue et brûlante douche. Je savais très bien que je n'aurais pas pu m'endormir tout de suite de toutes façons.

-Ça va ?
- Qu'est ce qu'il c'est passé ?
- Pauvre petite !
- Appelez l'ambulance bon sang !
- ...
- Allô ? Oui c' est ça, elle s'est fait percuter par un camion !
- Où est-elle ?!

Noir complet.
Puis je me réveille en sursaut. 6h17. Que s'est-il passé ? J'ai fais un cauchemar ?
-Maman ! Maman ! Maman !
Me souvenant qu'elle était partie je me leva et alla dans la salle de bain. Pas question de me rendormir, je ne ferais que remuer en salissant les draps de ma sueur. Sardine dormait dans le lavabo. À croire que ce chat avait vomi son cerveau avec ses boules de poil quelques années auparavant.
En me regardant dans le miroir je remarqua que je manquait considérablement de sommeil, mon reflet ressemblait plus à un zombie qu'à une humaine, enfin, j'espérais que c'était à cause de l'éclairage.
Je me dirige vers le potager pour voir s'il y a des tomates mûres. Je m' aperçus alors qu'il faisait nuit dehors, forcément, en automne le soleil se couche plus tôt et se lève plus tard, c'est bien connu.
Soudain je fus prise de vertiges et d'une vive douleur à l'épaule droite, la tête me tournait et je voyais un monde à présent flou. Je crus que j' allais tomber dans les pommes quand mes vertiges nauséeux s'arrêtèrent d'un coup. Par contre tout les lampadaires s'éteignirent tout comme les habitations. Là c'était sacrement bizarre. Je fus alors prise d'un besoin urgent d'avaler une aspirine et fila dans la salle de bain à l'aide d'une lampe de poche trouvée dans le séjour quelques minutes auparavant. Après avoir pris mon médicament au goût peu ragoûtant j'allai chercher mon portable pour regarder des vidéos afin d'oublier cette drôle de nuit, mais il n'y avait pas de réseau.
La malchance 2.0.

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