[04/01/25]

Un petit soleil dessiné au creux de la main
Qui apporte de la chaleur sur un monde nouveau;
Un léger détail bien loin de notre demain,
Là se trouve la paix, dans le coin d'un ruisseau.

L'eau de mon corps n'est plus qu'un mirage,
Se mouvant, s'envolant, quand on tourne une page,
Rien n'existe vraiment, une belle vie sans rivage;
Perdu au milieu de l'eau, aux petites vagues de l'âge.

Je ne suis fait ni d'obscurité, ni de lumière;
Aucun sourire crispé n'apportera une nouvelle ère.
L'univers de l'avenir ne sera plus le même;
Seules les plus belles larmes coulent dans le désert.

Quand il menace d'exploser, le soleil n'est plus un ami;
Comme si notre histoire avait trop duré -nos envies aussi.
Rien n'arrête les nuages dans le ciel éclairci:
Bien que menaçant, l'astre solaire n'est jamais notre ennemi.

J'aurais cru qu'il me laisserait un message,
Mais il faut croire qu'il est trop grand pour la Terre si vaste.
Alors j'ai volé ma parcelle de terre et j'y ai mis des flots.
Avant d'y laisser couler, en papier, mon bateau.

Rien n'est plus beau qu'un sourire malheureux,
Encore plus quand il est fait pour nous duper.
Ne voyait pas la mort comme une étendue bleue;
N'y laisser pas se noyer vos papiers.

Rien n'est plus heureux qu'un sourire malheureux,
Encore plus quand il est fait pour nous berner.
Ne voyez jamais ces mensonges comme des adieux;
Car quoi qu'il arrive, les autres seront là pour vous aimer.

Car après un rire forcé se cache une joie dérisoire,
Un bonheur inattendu qui force les joyeuses surprises,
Joli bouquet de lumière derrière un masque illusoire;
La clarté se trouve même au fond des abysses.

PRIAM.