Chapitre 9.

PDV : Ginny

- On va aller dans mon salon de thé tu veux bien ?

- Bien sûr.

Je lui souri, elle me réponds par un regard joyeux.

Je la suit et on sort par une petite sortie à l'arrière qui s'enchaîne d'un long couloir. Pour finir on arrive dans une grande pièce, à gauche brûle un feux dans l'âtre, en face se trouve plusieurs fauteuils et canapés rouges et or.

- Assieds-toi. Elle me montre le fauteuil face à celui dans lequel elle vient de s'asseoir.

- Merci. Je m'assieds à mon tour et elle me sourit.

- Il faudra que tu sois au courant de tout. Voici pourquoi j'ai choisi mes meilleurs éléments pour t'entraîner et tout t'apprendre. Tu deviendra meilleure qu'eux, tu deviendra meilleure que moi. Parce que c'est ton devoir, tu es née pour cela.
Lya t'apprendra tout sur toi et sur nous et tout ton mental te viendra d'elle. Kenji t'apprendra à contrôler ton pouvoir, à le renforcer. Et Envy malgré ses protestations à prendre des nouveaux et son mauvais caractère, est le meilleur coach de défense et de combat. Tout trois feront de toi la perfection. Et moi, moi je te donnerai le pouvoir de tout faire.
Voici ton planning. Elle me tend une feuille. Tu peux t'en aller.

- Merci beaucoup. Elle me sourit et je m'en vais.

Tout son charabia m'a plus embrouillé qu'autre chose, elle m'a trop fait engoisser avec ses "tu deviendra la meilleure, c'est ta destinée..."
MDR elle s'est trompé de personne.

Après avoir marché une dizaine de minutes et avoir ouvert plusieurs portes je me rends compte que je suis totalement perdue. Je ne suis peut-être même plus dans les appartements de la reine. Et merde !
Je cours au bout du couloir et regarde la plaquette "359". J'ai absolument aucune idée de où je suis et j'ai pas mon plan, j'avais demandé à Kenji de me le garder le temps de mon entretien avec la reine. Je manque hurler lorsque une main se pose sur mon bras mais une autre vient boucher ma bouche avant que je ne puisse émettre un seul son.

- Ne cris pas.

Me chuchote une voix qu'il me semble avoir deja entendu quelque part.
Je me retourne doucement et me trouve nez à nez avec le garçon au yeux bleu et bien trop beau pour être réel.

- Tu ne devrais jamais porter de robe aussi sexy sans mon accord.

- Ehhh ! Je t'appartiens pas !

- Tu m'appartient déjà bien plus que ce que tu ne le crois. Bref. Même se je me fais un plaisir de te trouver dans mes appartements et que je t'emmènerais bien visité mon lit je dois absolument te ramener, l'autre idiot dois te chercher.

Je lui jette un regard sombre alors que lui me fait un clin d'œil.

- Viens.

On commence à marcher côte à côte et, à peine quelques mètres fait, je sens sa main se poser au creux de mes reins.

- Bat les pates ! Je lui pousse la main d'une petite tape.

- C'est pas une petite tape qui m'empêchera de t'avoir ! Il me sourit encore, comme s'il me le promettait.
On est t'arrivé. Mais une prochaine fois je me ferais un plaisir de t'envoyer plus haut que tout tes rêves l'ont imaginé.

J'ouvre la porte X421, entre et lui lance un regard noir avant de lui claqué la porte au nez avec un "merci" des plus sec.
Je sais qu'il est en train de rire devant la porte. Moi je soupire en m'appuiant contre celle-ci.

PHOTO

***

Je regarde mon planning:

Je regarde l'heure 22h21. Au moment ou je me dis que je devrait aller me coucher, j'entend quelqu'un toquer à ma porte.
Je l'ouvre et découvre Kenji sur le pas de  la porte.

- Salut, un problème ?

- Non t'inquiète je voulais juste te prévenir qu'il y a une petite fete de bienvenue pour toi ce soir. Tu voudrais y passer ? Ça sera sympa.

Je réfléchis deux second puis...

- Ok t'as gagné, je me prepare et j'arrive !

- Je passe te chercher dans une heure. Il me lance un sourire victorieux avant de s'en aller.

Une fois ma tenue enfilée et mes cheveux tombant en cascades sur mes épaules nus, je remercie les filles et attend Kenji.

Celui-ci ne tarde.
- T'es horriblement trop sexy.
- Pfff ta gueule Kenji, on rigole on rigole et on part.

* * *

On arrive dans une pièce remplie de monde, la sono est à fond, on s'entend à peine et l'unique lumière provient des projecteur multicolore se reflétant sur les boules à facettes. On se croirait en boite.
J'aurais jamais pensé qu'il pouvait y avoir un endroit pareil en plein milieu de ce palais de bouge.
Kenji m'entraîne par la main jusqu'au bar.

- Tu veux quoi ? Me demande t'il sur le brouhaha embiant.

- Un cocktail sans alcool s'te plait.

- Oui mais non. Deux mojito s'il vous plaît. Le serveur hoche la tête.

Je jette un regard de tueur à Kenji qui me sourit innocemment.

- Tu m'épuise.

- C'est que le début princesse.

Je regarde par dessus son épaule et remarque monsieur "j'ai des yeux bleu et je suis bien trop beau pour être réel"
qui commande un verre, une fille à moitié à poile à son bras.

- C'est qui l'autre dinde la ?

Je demande à Kenji en faisant un signe du menton vers la pouffiasse que se dandine en riant ridiculement.

- Mirana. Elle est toujours comme ça faudra t'y faire.

- Gnagnagna...

J'imite la dinde et Kenji explose de rire.

Nos boissons arrivées, on se dépêche de les boire puis Kenji me propose d'aller danser. Fin proposer c'est une bien grand mot par ce qu'il me tire plutôt sur la piste de danse.

Je me déhanche au rythme de la musique, son bassin collé au mien.
Il place sa main au creux de mes reins pour m'attirer plus vers lui, j'ai bu qu'un mojito mais je sais tres bien que sans celui-ci je me laisseras pas faire.

Avec...

Il me fais tourner de façon à ce que je me retrouve dos à lui et je passe ma main derrière sa nuque alors qu'il plaque mon bassin contre le sien.
J'ondule lentement contre lui, jetant ma tête en arrière alors que je le sent s'échauffer contre moi.

- T'es trop bonne...

Il me chuchote dans l'oreille avant de venir embrasser mon cou.
Il s'arrête et se met face à moi alors que je me colle contre lui.

- Mais t'es aussi complètement bourrée. Je voudrais pas abuser de toi mais si tu continue à me chauffer comme ça je vais pas tenir longtemps. Viens.

Il casse notre danse et je grogne de mécontentement. Je me laisse tout de même guider par la main jusqu'à la sortie. Depuis laquelle je peux voir monsieur « j'ai des yeux bleu et je suis bien trop beau pour être réel »  danser avec sa vache.

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