Toi, que je n'ai point connu
Les étoiles dansent dans le ciel,
Étendu et seul, je rêve d'elle,
D'une valse enflammée et fleurie
Où l'amour nous aurait réuni.
Mais ce bal n'est demeuré qu'un rêve,
Une jolie pensée qui fut brève.
Mais le temps fane et le feu s'éteint ;
Des souvenirs, il n'en reste rien.
Moi qui n'ait jamais connu l'amour,
Devrais-je me contenter le jour,
De supputer ce qu'est la tendresse
Pour que la nuit s'éveille l'ivresse ?
L'ivresse d'un cœur las de chercher
Une étreinte au milieu des regrets ;
Qui, sans jamais trouver de beaux yeux,
Fini toujours par leur dire adieu.
Devrais-je, dans mon fort désespoir,
Désirer ce que je ne sait voir ?
Quelle ironie que l'amour ardent
Quand est refroidi le cœur battant.
Mélancolie des jours inconnues,
Jours perdus que je ne verrais plus.
Car quand vient la saison des amours
Mon cœur épris hiberne à son tour.
Douce colombe des soirs heureux,
Qui fait sourire les amoureux :
Viens donc chérir mon âme égarée
Qui, la voix faible, ne peut chanter.
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