C'est triste à dire,
mais les souvenirs que tu m'as laissé,

ne comblent pas le trou béant,

que tu as creusé en moi.

C'est triste à dire,

mais tu étais l'ami rêvé,

l'ami que j'ai aimé trop fort.

Tu étais l'ami rêvé,

celui qui croyait en moi,

mais pas trop.

Celui qui me poussait plus loin,
en me tirant par la main.

Celui qui me donnait confiance,

quand tout n'était que doute.

Celui qui ramenait le soleil

dans la nuit noire.

Celui qui me souriait,

quand les larmes me chatouillaient.

Celui que j'aimais,

quand je haïssais le monde entier.

Celui qui me faisait rire,

du handicap qui m'a tant fait souffrir.

Celui qui me faisait vivre, en dépit des orages, en dépit du spleen, en dépit de la lassitude.

Et quoi qu'il puisse m'arriver, tu me manqueras toujours, c'est une certitude.