Paul, je t'en prie,
donne-moi la télécommande,
pour mettre mes pensées sur pause ;
donne-moi un remède,
pour soigner mon âme ;
donne-moi la notice,
pour t'oublier ;
donne-moi ta main,
pour me tirer de là ;
donne-moi ton amour,
pour combler mon vide.

J'ai osé te dire
cette flamme qui brûle
ardemment en mon cœur.
J'ai affronté à mains nues,
cette fichue timidité.
Pour toi,
pour toi...
Parce que
t'es le risque que je veux prendre,
celui pour qui je veux me battre.
T'es mon Roméo,
mais c'est triste à dire,
je n'suis pas ta Juliette.

Ça m'fait mal,
même si je t'ai dit
que ce n'est pas grave.
Parce qu'après ça,
j'ai passé ma nuit à pleurer,
pleurer
et pleurer encore.
Et depuis,
j'ai mal,
bon dieu que j'ai mal.
Mais je reste à la surface,
parce que tout peut arriver,
que l'amour peut débarquer de nouveau demain,
que tu peux bientôt te dire :
'' J'suis en train de passer à côté de quelque chose de beau,
elle m'aime comme une dingue, qu'est-ce que j'attend ?
J'peux pas la laisser sourire sans moi,
elle me rend barge, complètement dingue d'amour. ''

Et tu sais,
j'suis pas du genre à m'laisser aller,
j'suis plutôt de celles qui dansent sous la pluie,
de celles qui sourient comme si ça les maintenaient en vie.

Mais oublie pas,
garde ça en tête :
je t'aime à en perdre la raison,
à m'en déchirer le cœur.  

_________

Un premier texte en vers, qui date un peu. N'hésitez pas à commenter!