Les semaines passèrent et toujours rien . Rien, aucun signe de vie, j attendais toujours à son chevet parlant de tout et de rien, laissant parfois quelques larmes coulaient , je lui parlais, parlais, parlais, lui comptant tout, l ennui de nos journée sans lui,  les moindres détails de nos vies quotidiennes, les anecdotes du jour, je pouvais lui parler pendant des heures dans le vide jusqu a être expulsé par l infirmière à l heure de l arrêt des visites , je l implorait toujours plus fort de revenir.
Perdant peu a peu la foie en son retour.
Son chevet s ornait de plus en plus de fleurs, de bouquet, de petits mots, de cadeaux, de petites pensées pour lui .
Sa chambre d hôpital était désormais remplie de  tout  ce tas de bazar, des photos de lui, de nous, de notre passé ensemble étaient affiché partout recouvrant la presque totalité de chaque mur, et faisant disparaître la blancheur glaciale de cette chambre, creant un espèce familier et réconfortant .

Chaque jour, je lui comptait mon amitié, ma fraternité, ce vide en moi comme si on m avais arraché une partie de moi .

D après les médecins son état ne se dégradait pas il restait bloqué à un stade 2.
Mais son visage avait perdu sa vitalité, son teint dérivé maintenant peu a peu vers le gris terne, ses plaies ne cicatrisaient pas, d immense cernes ornait son visage autrefois plein de vie . Son état était douloureux et regrettable à voir.
Mais nous étions la qu importe les conséquences, qu importe qu il pleuve, qu il neige, ou qu il vente.

Certains de nous perdaient peu a peu la foie, ne venant désormais que plus rarement.
Mais la majorité restait .
Nous l attendions qu importe le temps qu il faudra pour qu il se réveille .
Notre seul souhait était de pouvoir le resserrer dans nos bras, revoir son sourire , réentendre sa voix et son mélodieux rire, l entendre répéter sans cesse des définitions plus bizarres et tordu les unes que les autres sur la vie et ses aléas .
Cependant c est toujours sans changement que nous rentrions dans nos demeures, déçus et espérant un lendemain plus prometteur .

Deux mois que celui ci était plonger dans un sommeil de plomb. Deux mois que son absence se faisait de plus en plus pesante. Deux mois que notre trajet quotidien était de la maison à l hôpital .
Deux mois que cet enfer dur .
Deux mois que son sommeil est la cause de nombreux de nos pleurs , de nos souffrance, de nos doutes, de nos peurs, de nos craintes, de nos déprimes.
Deux moi que je lui avait tout dit, il était mon confident muet, mais cela ne suffisait plus je ne voulais pas de ce confident ... je voulais restrouver mon D .

2 mois c est 2 mois de trop ... reviens nous vite
On t aime petite crevette ♡
ANA

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NDA :

Suite aux conseils d un cher ami ( merci à toi mon petit nageur préféré ), la fin de ce livre ( quel que peu court ) sera possible en 2 versions, l une heureuse et l autre  triste .

Gros bisous mes cornichons ! ❤
Et à  tout de suite pour la première fin .