Chapitre 9
Coucou tout le monde, voilà le nouveau chapitre, qui est beaucoup plus long que d'habitude. J'espère vraiment qu'il vous plaira. Et que vous m'en voudrait pas trop pour le léger suspense à la fin. La suite sera posté la semaine prochaine et pour des raisons pratique ce sera à nouveau un point de vu de Lucy.
Alors voilà hésitez pas à commenter et à voter s'il vous plait
Et à la semaine prochaine pour un nouveau chapitre
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PDV Lucy
Après une nuit encore un peu mouvementée à cause de mes cauchemars, je me retrouvais à la cafétéria de la fac à attendre Gia qui devait me rejoindre pour le déjeuné.
J'avais été étonnée ce matin de ne pas voir Austin en cours, surtout que M.Jonhson semblait déjà de mauvaise humeur en arrivant, alors en voyant qu'il n'était pas là il s'est vraiment mis en colère. Et le pire c'est qu'il n'arrêtait pas de regarder vers, comme si j'étais responsable de l'absence de l'autre crétin. C'est pour ça que je me suis quasiment enfui du cours de droit, je ne voulais me confronter à lui et devoir lui expliquer que je lui ai menti hier soir, en disant que le cours s'était bien passé alors que c'était totalement faux. Je ne sais toujours pas pourquoi je l'ai couvert mais une chose qui est sûre c'est que s'il revient pas en cours M.Johnson va pas me louper. J'espère pour lui qu'il a une bonne excuse pour ne pas être là, surtout qu'on avait un devoir de connaissances et de définitions aujourd'hui. Vu son caractère M.Johnson ne laissera pas passé une chose pareille, il va devoir le rattraper et s'il a une note vraiment médiocre je risque de perdre mon boulot de tuteur, et j'ai besoin de ce boulot.
Contrairement à cet imbécile d'Austin (bon je sais que j'arrête pas de l'affubler de différents adjectifs, mais j'en ai besoin ça me défoule) ou à beaucoup de personne dans mon cours, j'ai besoin de travailler et de mettre de l'argent de côté pour payer mon loyer, les charges, ma nourriture, mais aussi mes études. Et ça, ça coûte vraiment cher. J'ai eu quand même un peu de chance car j'ai obtenu un héritage qui m'a permis de financer une grande partie de mes études, mais il va me falloir quand même un supplément pour finir cette de payer cette dernière année. C'est pourquoi je cumule plusieurs jobs et que je vis dans un tout petit appartement, cela me permet de faire des économies, j'aurais pu prendre plus grand, mais je n'en ai pas l'utilité vu que je n'y suis presque jamais.
Alors que je suis dans mes pensées, une main se pose sur mon épaule et je vois qui Gia qui est en train de m'appeler depuis plusieurs minutes.
- Excuse moi, j'étais un peu dans mes pensées
- Je vois ça, je t'ai appelé plusieurs fois et tu m'a pas répondu. Tu pensais à quoi, ou à qui ?
- Pourquoi directement à qui ?
- Je sais pas moi, je dis ça au hasard. Tu vas pas me dire que depuis que tu es arrivée là y a aucun mec qui t'as plu...enfin mis à part l'autre dégénéré de Mike.
- Mis à part lui, non pas spécialement (oui je sais c'est pas bien de mentir, mais je vais pas lui dire que Austin me plaît alors que je le déteste), à vrai dire je n'ai pas fait vraiment attention.
- Ma parole ouais !! faut être aveugle pour pas voir qu'il y a pleins de mecs hyper mignons, célibataires.
- Bah puisque tu en parles, y en bien qui te plait à toi.
Gia devint toute rouge.
- Et bien...euh...comment dire...il y a...bien quelqu'un qui me plait mais il s'intéressera jamais à moi, je suis beaucoup trop excentrique pour lui. Il ne sort qu'avec des filles hyper classe, qui s'habillent chez chanel et autres. Je sais que j'ai les moyens de le faire aussi mais jamais je changerai de look ou de personnalité juste pour un mec.
- Ouais je vois... c'est pas simple. Et du coup qui est-ce ?
Elle regarda autour d'elle pour vérifier que personne n'écoutait notre conversation.
- Josh Carter
- Je vois pas du tout qui c'est.
- Je te montrerai qui c'est si un jour on le croise. Comme ça tu verras à quel point il est...vraiment vraiment canon. Bon sinon changeons de sujet. Ton cours hier s'est bien passé ?
- Comment te dire que je poireauté 20minutes pour qu'un branleur de première arrive sans s'excuser pour son retard, qu'ensuite il n'a rien voulu écouter ou apprendre et que c'est parti en clash entre nous deux et qu'il s'est barré de la salle en me laissant en plant.
- Ouah !!!! Put...purée !!! c'est qui ce type ?
- C'est un gars du cours de droit, c'est tout ce que je peux te dire, car je crois qu'il ne voudrait pas que ça se sache qu'il a besoin de prendre des cours de droit. En plus en sortant du cours, il a fallu que je croise M.Johnson qui m'a demandé comment s'était passé le cours, et moi comme une idiote j'ai menti en disant que tout c'était bien passé.
- Tu lui as menti ?! pourquoi ?
- J'en sais rien c'est sorti tout seul.
- Et bien t'es pas dans la mer...mercredi. S'il apprend que tu lui as menti et que ton élève ne revient pas au prochain cours où qu'il s'est planté au contrôle de ce matin.
(Ah bah ça pour se planter il aurait fallu qu'il soit là)
- Oui je sais que je suis foutue, mais maintenant c'est trop tard.
Gia regarda ça montre, le temps avait passé à une vitesse et elle devait donc retourner en cours, moi j'avais encore une demi-heure avant le prochain.
Je pris donc un peu de temps pour visiter le campus.
Le campus était vraiment magnifique à cette saison, même si j'imagine qu'il doit aussi être encore plus beau enneigé. Je sais que c'est rare au Texas mais rien ne m'empêche de rêver. J'adore cette ambiance, il est à peu 13h, la plupart des étudiants sont dehors, on est début novembre et pourtant une simple petite veste suffit pour ne pas avoir froid, car le soleil est encore bien présent et suffit pour nous réchauffer.
A Chicago à cette époque j'aurais déjà enfilé un pull et des bottes. Et puis c'est peut-être un peu cliché mais j'aime bien aussi cette ambiance un peu plus rustique et calme que l'effervescence qui règne à Chicago.
La seule chose qui me manque de là-bas c'est le fait de pouvoir faire du patinage en extérieur l'hiver, j'adore ça. Pas loin de chez moi on avait un petit lac qui gelait l'hiver et j'y allait souvent après les cours pour patiner.
Ce qui est drôle c'est qu'autant à Chicago il est commun de savoir patiner or ici il est commun de savoir monter à cheval et de s'y connaître en rodéo. Or moi je n'y connais absolument rien, je ne suis jamais monté à cheval, je crois me souvenir avoir été une fois dans une sorte de parc où il y avait des cheveux, mais je n'ai fait que les caresser. Donc voilà, je n'y connaît absolument rien, et encore moins en rodéo. Je m'y connaît surement mieux en Hockey sur glace qu'en rodéo. Il faudrait peut-être qu'à l'occasion j'assiste à une compétition, faudrait d'abord que je sache quand ça a lieu mais j'imagine que ce doit être l'été ou au printemps donc j'ai encore un peu de temps.
Je continuais à marcher tout en me dirigeant vers ma salle de cours. C'est étrange mais j'avais comme l'impression d'être suivie depuis quelques minutes. C'est exactement le même sentiment d'angoisse que j'ai ressenti hier soir quand un type étrange ma poursuivie jusqu'à ce que je monte dans le bus.
Au bout du couloir je tournais à gauche pour me rendre en cours, et je pu apercevoir du coin de l'œil ce type qui me suivait, un frisson me parcouru la colonne vertébrale. Je suis sûre et certaine que c'est le même gars qu'hier soir. Il faisait sombre mais je sais que c'est lui.
Mais cette fois et contrairement à hier soir ou à l'autre jour quand ce Mike m'avait agressé je ne suis pas seule. A cette heure-ci il y a du monde dans les couloirs, des groupes d'amis qui discutent ou qui prennent leur temps pour aller en cours.
Moi comme à mon habitude je rase les murs, car je n'aime pas me faire remarquer.
Sans qu'il s'y attende et à vrai dire moi non plus je ne m'y attendais pas, je me retourne, enfin mes jambes se retourne toutes seules et me retrouve face à lui. Il ne m'a pas vu venir et se heurte à moi, sous l'effet du choc je recule légèrement et me retrouve un peu plus contre le mur.
- Vous en avez pas mare de me suivre ? me questionnais-je d'un ton peu amical. (Max dit toujours que l'action et la meilleure des défense, alors je met en pratique)
- Disons que...enfin...
Il se gratte le menton nerveusement avant de se passer la main dans les cheveux. Puis il semble reprendre sa contenance et s'appuie d'une main contre le mur et me regarde avec un air qui se veut charmeur. Comment dire que ça a l'effet contraire sur moi.
- Disons que je te trouve pas mal et que je me suis dit qu'on irait bien ensemble tu trouve pas,
- Honnêtement ? Non je ne trouve pas, et juste pour info si ta technique de drague consiste à harceler une fille pour ensuite lui sortir un baratin de drague à deux balles, c'est vraiment ridicule. J'espère pour toi que ça marchera sur une autre fille parce que avec moi c'est mort tu viens de te griller.
Et là il fait quelque chose que jamais j'aurai cru possible, il avance sa main vers mon visage pour remettre une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. Je bouillonne à l'intérieur je n'ai qu'une envi c'est de lui faire manger le mur, mais j'ai déjà fait un esclandre il a pas longtemps alors il ne vaut mieux pas. Je me contiens donc et lui répond d'un ton sec.
- Je te conseil de retirer ta main si tu veux pas qu'il t'arrive des ennuis, j'ai horreur qu'on me touche.
- Oh aller joue pas à ça avec moi, tu sais très bien qu'on irait bien ensemble avoue le, en plus tu as des yeux magnifiques on te l'a déjà dit je suis sûr.
- Et là je suis censé fondre comme neige au soleil devant un tel compliment. Que tu peux être naïf et stupide. Alors pour être claire une bonne fois pour toute, fou moi la paix, je n'ai aucune envie de sortir avec toi, tu ne m'intéresse pas. Alors lâche moi les baskets sinon j'hésiterai à porter plainte pour harcèlement. C'est clair ?
Dans ces yeux je pouvais voir de la peur, et cela me faisait rire intérieurement, dès que j'ai prononcé le mot « plainte » il a écarquillé les yeux, comme pour dire « surtout pitié ne fais pas ça, j'ai déjà assez de problèmes avec les flics ». Il parti donc, sans demander son reste, tandis que moi j'allais en cours.
A la fin de la journée j'étais crevée mais je devais encore aller assurer mon service au restaurent. Lorsque je suis arrivée, Joseph derrière son bar ma salué puis je suis allée me changer.
Pendant le début de soirée tout s'est très bien passé il y avait une bonne ambiance, mais un événement fâcheux a quelque peu bouleversé la fin de la soirée et j'ai bien failli perdre mon boulot à cause de ça.
Alors que je servais une table Johanna une de mes collègues qui ne se sentait pas bien et venue me trouver pour me demander d'assurer son service en plus du mien. Comme elle était très pâle j'acceptais pendant qu'elle allait se reposer un peu dans la salle réservée aux employés. Je suis donc aller de son côté de la salle et là j'eu une surprise de taille. Elle était là, attablée avec des amis à elle. Plus je m'approchais de sa table pour prendre les commandes plus je me retenais de lui sauté au cou à la moindre remarque de sa part.
- Bonsoir puis-je prendre vos commandes ? Demandais-je d'un ton professionnel et détaché.
- Oh, Bonsoir, Lucy c'est ça ? Qu'est ce que tu fais là ? Bon à vrai dire je m'en fiche. J'aimerai un coca light et une salade au saumon et mes amis prendront pareil.
- Très bien, je vous apporte cela tout de suite.
Comment dire que j'avais envi de lui faire ravaler son sourire de pétasse.
J'allais au bar déposer la commande, pendant que Joseph préparait les boissons il remarqua que j'était « légèrement » sur les nerfs.
- Qu'est-ce qui se passe ma belle ?
Je me retournai pour lui indiquer la table au loin.
- Tu vois la table là-bas ? Il y a la fameuse Lydie et toute sa bande. Comment te dire que j'ai envie de l'étrangler. Elle m'a regardé comme si j'étais une moins-que-rien et que je valais encore moins qu'une esclave.
- Fais- pas attention à elle ma belle, elle est stupide et elle ne t'arrive pas à la cheville. Si elle passe son temps à rabaisser les autres c'est bien la preuve qu'elle n'a pas confiance en elle. Et puis si elle ose s'en prendre à toi, elle aura à faire à moi.
- Tu es mon sauveur Joseph. Rigolais-je.
- Bon aller file leur apporter leurs boissons à ces imbéciles.
Je pris le plateau et me dirigeais vers leur table. Je déposais les boissons devant chaque personne sous le regard perçant et dédaigneux de cette peste.
Et là sans que je m'y attende elle s'est levée et m'a interpellée
- Excuse-moi, cendrillon ?
- Ouah je vois que tu connais tout tes Disney félicitation, qu'est qu'il y a ?
- Il y a un truc qui flotte dans mon verre c'est inadmissible.
Je pris le verre qu'elle me tendait sans prendre la peine de vérifier si ce qu'elle disait était vrai. J'allais au bar demander à Joseph dans refaire un et pendant ce temps je leur servi leurs plats. Une fois fais je suis retournée chercher le verre et je le lui ai rapporté.
Une fois à la table elle le prend regarde dedans et me lance un regard noir lorsqu'elle relève la tête et me dit :
- Il est trop chaud, il n'y a pas assez de glaçons et en plus il sent le sucre à plein nez ce coca, je suis sûr que tu as fait exprès de me commander un coca normal, va me le changer pour un autre.
- Premièrement je ne suis pas ton larbin Lydie alors ne pas parle pas sur le ton sur lequel tu le fais en ce moment et deuxièmement je n'irais pas t'en chercher un autre car c'est un coca light qu'il y au moins 10 glaçons dans ton verre, et que je n'ai aucun intérêt à mentir là-dessus.
Elle se leva, son verre à la main.
- Ah oui, tu crois ? Moi je crois plutôt, que tu vas faire exactement ce que je je te demande, car sinon j'irai voir ton patron et lui dirai que tu m'as insulté. Et tu te feras viré.
Je n'avais qu'une envi s'était de l'étrangler, de lui sauter au cou et de le lui briser. Mais je me retiens, j'ai trop besoin de ce job.
Je tends le bras pour récupérer le verre et là, elle le renverse sur mon tablier et ma juge noire. Je suis trempée et surtout je suis en colère comme jamais je ne l'ai été. Et là je ne me retiens plus, je prends son assiette sur la table et lui renverse sur la tête. Je me retourne et pars vers les vestiaires.
Une fois arrivée dans les vestiaires je m'assois sur le banc en face de mon casier, et voilà je viens de perdre mon job, je suis foutue, je ne sais pas comment je vais faire, il va falloir que je trouve vite autre chose, je n'ai pas d'autres choix.
Le seul point positif c'est que je revois encore et encore dans ma tête l'image de Lydie avec du saumon et de la salade pleins les cheveux. Et sa tète ahurie lorsque je lui ai renversée son assiette sur la tête.
Je finis par me lever et détacher mon tablier, je le mets dans le bac à linge sale, ainsi que ma jupe et et mon haut. J'ouvre mon casier et prend mes vêtements et me change. Alors que j'enfile mon T-Shirt Joseph rentre dans les vestiaires.
- Bon bah j'ai plus qu'à te dire en revoir et te rendre mon badge et mes clefs
- Pourquoi ?
- Tu vas pas me dire que tu n'as pas vu ce que j'ai fais à l'autre pimbêche.
- Oh si j'ai vu et c'est phénoménal. Je n'aurai pas fait mieux.
Là, tout de suite je suis perdue, tandis que je suis au fond du gouffre, lui il a l'air heureux et fier de ce que j'ai fait.
- Je peux savoir pourquoi tu es si joyeux alors que je suis virée pour ça.
- Virée mais t'es folle ou quoi ? tu restes, Jodilyn à tout entendu et est venu me raconter ce que l'autre à dit et fait. Le patron les a fait sortir du resto.
- Ça veut dire que...
- Que tu te changes et que tu reviens illico à ton poste. Tu dois savoir une chose, Lucy. Le patron est pas un mauvais bougre, ce n'est pas parce qu'il reste toujours dans l'ombre qu'il va te virer parce que tu n'as fait que te défendre. Elle n'avait pas à te parler comme ça, et il est d'accord avec ça. Et puis tu fais un boulot génial ça serait stupide de se priver d'une serveuse comme toi pour une connerie pareille.
J'étais abasourdie.
- C'est toi ?
Il me fit un clin d'œil et quitta les vestiaires, non sans me dire de me dépêcher de me changer et de revenir en salle.
Bon, je crois que ça mérite une petite explication. Quand je me suis fais embaucher ici, c'est Jodilyn qui m'a fait passer mon entretient, ici elle est à la fois gestionnaire et serveuse (et aussi la femme de Joseph). Je n'ai encore jamais rencontré le patron. Tous les employés disent qu'il est génial mais qu'il n'est pas très présent au resto, car il n'est pas du genre à fliquer ses employés et qu'il gère un autre restaurant dans une autre ville. Mais j'ai comme l'impression que je me suis bien faite avoir et que Joseph est ce fameux patron mais qu'il ne veut pas que ça se sache et c'est pour ça qu'il joue au barman comme un employé lambda.
C'est dingue cette histoire.
Je prends une autre tenue dans mon vestiaire, l'enfile rapidement et retourne en salle finir mon service.
Je rentre chez moi exténuée, je n'ai qu'une envie c'est de faire la grasse matinée demain vu qu'on est samedi mais c'est impossible car j'ai un entretient pour mon stage avec l'oncle de Gia. Je règle donc mon réveil et me couche.
Je suis dégoutée, je me réveille 10 minutes avant que mon réveil ne sonne. Mais bon je me lève quand même et vais dans la salle de bain. J'allume l'eau dans la douche pour qu'elle chauffe le temps pour moi de me déshabiller. Je rentre dans la douche et profite de l'eau chaude pour me réveiller.
Au bout de plusieurs minutes je sors de la douche et enroule une serviette autour de ma poitrine. Je me sèche les cheveux, me coiffe puis me maquille, avant d'aller voir ce que je vais porter pour cet entretient.
Lorsque j'ai déménagé je n'ai pas emporté grand chose, ce qui fait que toutes mes affaires rentrent dans une petite armoire.
Je regarde ce que j'ai et finalement j'opte pour un tailleur pantalon bleu marine. Je prends mon sac et sors. J'ai commandé un taxi car l'entreprise se trouve dans le centre d'Austin et je n'ai pas envi d'être en retard et de prendre plusieurs bus pour y aller.
J'arrive avec un quart d'heure d'avance. Je déteste par dessus tout être en retard, je préfère avoir beaucoup d'avance plutôt que d'être en retard. Le pire c'est que lorsque je sens que je vais être en retard j'ai tendance à vraiment stresser et je deviens dingue.
Je rentre dans le grand bâtiment type building new-yorkais mais en un peu plus petit. Je suis face à une sorte de grand hall où se trouve au centre le bureau d'accueil, je vais voir la secrétaire qui m'indique les ascenseurs, mais avant d'entrer mon sac est fouillé par un vigile. Je prends donc l'ascenseur pour me rendre au 8è étage.
Lorsque les portes s'ouvrent je me retrouve à nouveau devant un bureau d'accueil, la secrétaire m'indique un bureau, je m'y rends et me retrouve encore une fois devant une secrétaire. (Sérieusement ? il y a combien de secrétaires ici ? pour voir le PDG il faut passer par combien de personnes ?)
Lorsque je me présente et lui dit que j'ai rendez-vous avec Monsieur Hartley, elle me dit qu'il est en rendez-vous et qu'il ne peut pas me recevoir tout de suite et me demande donc de m'asseoir et de patienter.
Je m'installe donc dans un des fauteuils à disposition.
Et j'attends.
J'attends.
Et attend encore.
Il est midi passé et j'avais rendez-vous à 10h00 comment vous dire qu'actuellement je suis légèrement sur les nerfs de perdre autant de temps. Mais bon je comprends qu'en tant que PDG il a des obligations et que recevoir une potentielle stagiaire n'est pas prioritaire, mais la moindre des choses c'est au moins de me donner un autre rendez-vous plutôt que de me faire attendre pendant des heures.
Mais bon, j'attend encore, sous le regard de la secrétaire. Tout d'un coup elle se lève et s'en va. Elle revient quelques minutes plus tard avec une assiette où est posé un sandwich et l'emmène vers le fond de la pièce là où se trouve une autre série de bureaux.
S'en est trop, je me lève prend mon sac et la suis.
Je traverse le couloir qui débouche sur une autre série de bureaux. Elle ressort de l'un d'entre eux.
Je me cache derrière une porte entrouverte. Elle passe devant moi sans me voir. Je m'avance alors vers l'endroit d'où elle vient de sortir. Devant la porte il y a un bureau mais il n'y a personne, je m'avance alors jusqu'à la porte, où il est écrit « M.Hartley PDG ».
Ni une, ni deux je saisis la poignée et je rentre, sans même prendre la peine de frapper...
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