Chapitre 25 Partie 1


Coucou me revoilà avec un nouveau chapitre ou du moins la première partie d'un très long chapitre du point de vu de Lucy. J'espère que la suite vous plaira, et surtout ne me tuez pas je vous en prie. 

la suite est déjà en cours d'écriture et sera publiée le plus vite possible. 

En attendant hésitez pas à me laisser une petite étoile et me dire ce que vous en pensez. 

Bisous et à très vite. 

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PDV Lucy

Un cauchemar ! voilà ce que c'était. Un putain de cauchemar dont je devais sortir au plus vite. Comment avait-il pu me faire ça ? J'avais confiance en li et il m'a trahi de la plus horrible des façons. Comment aurais-je pu retourner à la fac après cela. Impossible.

Je le croyais sincère, je l'ai cru, je luis ai accordé ma confiance et mes sentiments et lui, il les a piétinés. Je l'ai cru lorsqu'il m'a dit qu'il n'était pas le salaud que tout le monde croyait, mais en réalité il est bien pire que cela.

Depuis que je lui avais envoyé un message pour rompre avec lui, il m'avait déjà envoyé une quarantaine de messages et une vingtaine d'appels, mais je n'avais répondu à aucun. Je ne voulais plus avoir à faire à lui. Un message pour rompre, c'est lâche mais je n'ai pu me résoudre à lui dire de vice voix, car cela signifiait le revoir et il en était hors de question. Car je savais que si je le revoyais il aurait trouvé les mots pour me convaincre de le croire et je ne voulais plus le croire. Je souffrais trop de cette ultime trahison, car il ne m'avait pas seulement trahi, il m'avait humilié.

J'étais dans le taxi qui me menait à ma destination. Je regardais sans vraiment le faire, les bâtiments typiquement londoniens qui défilaient sous mes yeux. Le temps était aussi maussade que mon humeur. La pluie dégringolait sur les vitres du taxi, au travers je pouvais voir les gens courir pour se mettre à l'abri, ou bien utiliser un journal ou leur veste pour se couvrir. Certains plus préventif avaient leur parapluie. Moi, je n'avais rien prévu, j'étais partie tellement vite que j'étais encore habillée par rapport aux températures texanes et pas les températures de Londres au mois de février.

Depuis mon départ, j'avais l'impression que ma tête allait exploser. Trop d'informations, trop de souvenirs.


C'est seulement lorsque le chauffeur m'a interpellé que je suis sortie de ma torpeur. Le taxi s'était arrêté devant ma destination. J'ai alors attrapé d'une main tremblante le petit sac de voyage dans lequel j'avais jeté quelques affaires de première nécessité avant de claquer la porte de mon appartement. Je suis descendue et me suis dirigée vers le petit portail en fer forgé qui se prolongeaient de chaque côté par une haie de buisson. Malgré la pluie je pris le temps de regarder la façade en briques blanches. Puis c'est les jambes tremblantes que j'ai gravi les quelques marches qui menait à la grande porte cochère. Toute tremblante et frigorifiée par la pluie je frappais à la porte. Il était encore tôt mais j'espérais ardemment qu'ils étaient déjà réveillés.


C'est Max vêtu d'un boxer et T-Shirt noir qui m'a ouvert la porte. Il avait les cheveux tout ébouriffés comme s'il venait seulement de se lever, mais la tasse de café dans sa main me disait le contraire.

- Lucy ? viens entres !

J'eu à peine le temps de réagir que déjà il me tirait par la main pour me faire entrer. Il posa sa tasse sur le meuble d'entrée et me retira mon manteau qui était complètement trempé. Puis il m'emmena près de la cheminée pour que je puisse me réchauffer.

Mes oreilles bourdonnaient et je tremblais de froid. J'entendu vaguement Max demander à Chris d'aller chercher une serviette pour me sécher. J'avais l'impression troublante de voir les choses se dérouler sous mes yeux sans que je puisse intervenir. Je n'avais plus de forces mes jambes me soutenaient à peine.

Chris arriva derrière moi et me déposa une serviette sur les épaules et me frictionna avec.

J'essayais de parler, de leur expliquer pourquoi j'étais là mais les mots refusaient de sortir. Max, face à moi, me regardait fixement l'air décontenancé. Il me posait des questions dont je ne saisissais pas le sens. Ma tête tournait, mes yeux papillonnaient. Mais je devais leur expliquer la raison de ma présence chez eux.

- Je...je...

- Lucy ? Regarde-moi ! Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Austin...il...il...

- Il quoi ? Qu'est-ce qu'il a fait ?

- Trahie... il s'est foutu de moi.

J'arrivais à peine à aligner trois mots, ma respiration était de plus en plus saccadée, comme lorsque l'on est en état de choc.

- Je vais le buter. Ce cri du cœur avait fusé dans la pièce et provenait de Chris.

- Et je t'aiderais. Lucy, ça va aller ne t'inquiète, mais il faut que tu te calme. Assieds-toi, respire lentement, ok.

Mais avant même qu'ils puissent m'aider à m'asseoir, je me suis sentie partir, des bras m'ont rattrapé avant que ma tête ne heurte le sol, mais je ne pouvais plus bouger.

J'entendais Max qui était affolé et demandait à Chris d'appeler les urgences. Il me parlait et tentait de me faire reprendre conscience mais j'en étais incapable. Mon corps ne répondait plus.

Je sentais et entendais tout ce qui se passait autour de moi mais je ne pouvais rien faire. Je sentais mon esprit peu à peu s'évanouir. Puis ce fut le trou noir.




Bip...Bip...Bip

Je ne supportais plus ce bruit constant dont j'ignorais la provenance. Malheureusement j'étais incapable de bouger, d'ouvrir les yeux et de signaler ma présence. Je ne savais même pas où j'étais, même si ce bip me faisait étrangement croire que j'étais à l'hôpital, ce qui signifiait que j'étais donc encore en vie.

Une porte se fit entendre et des pas autour de moi suivirent. C'était vraiment étrange, certains de mes sens étaient en ébullition, l'ouïe, l'odorat notamment.

- Alors Docteur comment elle va ? qu'est-ce qu'elle a ? Pourquoi elle ne se réveille pas ?

- Max calme toi et laisse le médecin parler.

- Oui, excusez-moi. Bredouilla mon ami.

C'était vraiment frustrant de ne pas voir, de ne pas pouvoir leur dire que j'étais là, que je les entendais.

Le médecin repris la parole.

- Votre amie est actuellement dans le coma.

- Dans le coma ?! mais c'est impossible, elle s'est juste évanouie, elle...elle...

Je sentis mon ami me prendre la main et la serrer dans les siennes, je voulais moi aussi lui serrer la main mais malgré toute ma volonté je n'y arrivais pas.

- Au départ effectivement on a pensé à un évanouissement prolongé mais après différents examens, nous sommes en mesure d'affirmer qu'elle est dans le coma. Un coma pas très profond pour l'instant mais qui s'il perdure trop longtemps pourrait avoir des conséquences importantes.

- Mais comment c'est arrivé ? Demanda Chris.

- Votre amie a-t-elle subie un choc récemment ? si c'est le cas cela peut être à l'origine de son état. C'est elle et elle seule qui peut décider de sortir ou non de son coma, car c'est elle seule qui s'y est plongée, pour faire face à ce choc. Elle fait comme un blocage émotionnel sauf que son corps ne réagit plus pour l'instant.

- Ce que vous êtes en train de nous dire c'est qu'on ne sait pas quand elle va se réveiller et que c'est elle qui décide.

Je sentis un souffle se rapprocher de mon oreiller et me dire.

- Alors tu vas bien m'écouter princesse, tu vas te grouiller de te réveiller avant que je te botte le cul, c'est bien compris.

J'aurais tellement aimé pouvoir faire ce qu'il me demandait, mais impossible. Le médecin s'excusa et sortit de la chambre.

- Un choc ? tu parles d'un choc. Vu ce que Gia t'as dit quand tu l'as appelé pour la prévenir, tu m'étonne qu'elle soit choquée. Je vais l'exploser, si je le trouve, je le tue. S'énerva Max.

Mes deux amis se sont mis de chaque côté de mon lit pour me tenir une main.

Je comprenais leur colère car moi aussi je l'étais. En colère contre lui et contre moi. Le médecin avait beau dire que je pouvais sortir à tout moment de ce foutu coma mais ce n'était pas vrai, car à cet instant précis je ne voulais qu'une chose c'est me réveiller et prendre Max dans mes bras. Car c'est de lui dont j'avais besoin. C'est pour cela que j'étais venue à Londres, pour lui.

Choc ! le médecin avait parlé de choc. Tu parles d'un choc, après ce qu'il m'avait fait, je ne pouvais qu'être choquée.

**** Flash-Back ****

Je venais d'arriver à la fac, alors que je me rendais vers ma salle de cours je remarquais les regards des gens qui se tournaient vers moi. Mais ce n'était pas des regards bienveillants mais plutôt moqueurs. Je n'eus pas le temps d'arriver à la porte d'entrée du bâtiment que Lydie ma barra le passage. Cela faisait un bon moment que je ne l'avais pas vu, mais cela ne m'avait pas manqué.

- Qu'est-ce que tu me veux Lydie ? j'aimerais bien passer s'il te plait.

- Je vois que tu n'es pas au courant.

Je n'appréciais pas du tout le ton hautain qu'elle prenait avec moi. Mais sa réplique attisa ma curiosité.

- De quoi devrais-je être au courant ?

Elle sortit de son sac son portable et me montra une vidéo. Sur le coup j'ai bien failli lâcher le téléphone. Sur le vidéo on nous voyait Austin et moi l'autre nuit, après l'altercation au restaurant. La vidéo était sans équivoque. C'était horrible.

- Je ne savais pas qu'Austin et toi étiez adeptes des Sex Tape. En tout cas celle est assez réussi, je trouve.

- D'où vient cette vidéo Lydie ?

- A ton avis ? Elle a été tournée chez Austin si je ne m'abuse donc qui a pu avoir accès à sa chambre, si ce n'est lui.

- Il n'aurait jamais fait ça, c'est impossible. Dis-je au bord des larmes.

Je n'étais pas du genre à pleurer mais voir ces images venait de tout anéantir en moi. Comment ? Pourquoi m'avait-il fait cela ? cela ne pouvait pas être lui ? si ? je ne savais plus où j'en étais. Ce qu'était la vérité ou non.

- Bien sûr que si. Puisque c'est moi qui lui ai demandé de le faire. Il ne t'a jamais aimé, depuis le début il joue la comédie.

- Pourquoi ?

- Parce que tu as empiété sur mes plates-bandes et qu'Austin est à moi.

- Bah tu sais quoi reprend le, vous êtes pareil tous les deux. Deux vraies enflures.

Je ne lui laissé pas le temps de répliquer, j'ai fait demi-tour.

Je me mis à courir pour retourner chez moi, je ne pouvais pas rester à la fac et supporter le regard des gens sachant qu'ils avaient tous vu la vidéo. J'agrippais mon sac pour ne pas qu'il tombe. Les larmes coulaient le long de mon visage.

Dans mon malheur j'eu de la chance, car un bus arriva au même moment, j'accélérais le pas pour pouvoir l'attraper.

Je suis montée à l'intérieur la tête baissée pour ne pas croiser le regard d'éventuelles personnes ayant vu cette horreur.

Une fois chez moi, je ne réfléchissais plus, mon cerveau était en mode pause. Mon portable éteint. Sur mon lit était posée la robe que j'avais choisie pour notre rendez-vous avec Austin. Prise d'une rage folle d'avoir était prise pour une conne par ces deux acolytes, j'ai attrapais la robe et je l'ai mise à la poubelle.

Je n'avais qu'une idée : partir. Partir loin d'ici et le seul endroit où je pouvais aller et avoir le soutien dont j'avais besoin c'était auprès de Max.

J'ai donc attrapé un sac au hasard dans lequel j'ai mis quelques vêtement et affaires dont mon passeport. Puis j'ai claquée la porte. Entretemps j'avais commandé un taxi pour m'emmener à l'aéroport. Dans l'escalier je croisais une voisine à qui j'expliquais rapidement que je partais quelques temps sans lui donner plus d'explications.

C'est seulement dans le taxi que j'ai réalisé ce que j'étais en train de faire et de ce qui m'arrivait. J'avais l'impression qu'on m'avait arraché le cœur pour mieux le piétiner, en quelques minutes mon monde venait de s'écrouler.

**** Fin Flash-Back ****



- Eh ma belle va falloir que tu te réveilles, parce que là nous on en a marre d'être dans cet hôpital, c'est pas joyeux comme endroit. Et puis on a pleins de choses à faire toutes les deux, alors ouvres tes yeux je t'en prie.

Gia ? Impossible.

J'ai dû m'endormir. Combien de temps était passé depuis le moment où Max et Chris étaient là avec le médecin.

La porte s'ouvrit à nouveau.

- Tiens prend ça. Dit Max. Comment elle va depuis hier soir ?

- Merci. Ça n'a pas changé, elle n'a toujours pas bougé.

C'était bien Gia, elle avait fait tout ce chemin pour être auprès de moi. Oh mon Dieu ! Sa voix était toute chevrotante, j'aurais voulu la prendre dans mes bras, mais impossible. Mon foutu corps ne voulait pas répondre aux injonctions que je lui donnais.  

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