Chapitre 24
Je suis enfin de retour, je suis vraiment navrée pour toute cette attente, mais partiels obliges je n'avait plus trop de temps pour écrire. Mais voilà, maintenant je suis en vacances et j'ai bien l'intention de finir cette histoire.
Donc voilà le nouveau chapitre avec une fin qui va vous faire me détester mais j'assume totalement.
Hésitez pas à voter et me laisser un petit commentaire pour me dire ce que vous en penser. J'espère que ce chapitre vous plaira.
A très vite pour la suite.
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PDV Austin
Lorsque je suis arrivé ce soir-là, j'avais seulement l'intention de m'installer au bar et attendre la fin du service pour pouvoir parler avec Lucy. Enfin, je voulais surtout m'excuser pour mon comportement et pour avoir annulé notre rendez-vous du midi. Depuis la veille, lorsque je lui avais mon message pour annuler, elle ne m'avait pas répondu, ni même à mes appels.
Mais lorsque je suis entré, je me suis retrouvé face à une situation complétement délirante. Je crois que si mes yeux avaient été des armes à feu, le type qui était en train de mettre la main au cul de Lucy aurait déjà été criblé de balles. Mais malheureusement ce n'était pas le cas.
En quelques secondes seulement le sang m'est monté à la tête, de quel droit se salaud osait toucher ma copine de la sorte.
C'est les poings serrés que je me suis avancé vers eux, en slalomant parmi les tables. Mon sang bouillonnait tel de la lave en fusion sur le point de jaillir du cœur du volcan. C'est à ce moment-là que Lucy leva les yeux vers moi, son regard était affolé. Pourquoi ? pourquoi était-elle affolé ? à cause de cet homme ? le connaissait-elle ? je vais le tuer. Si c'était un inconnu elle n'aurait pas peur de se défendre, vu comment elle s'est déjà défendue contre certains, ce n'est pas le souci. Alors elle le connaît, je ne vois pas d'autres solutions, sinon pourquoi serait-elle si affolée à ma simple vue.
Seulement quelques mètres me séparaient d'elle, mais j'avais l'impression que de les franchir avait duré plusieurs minutes, le temps pour moi de me faire tout un film sur une relation entre elle et lui. Et oui je l'avoue j'étais jaloux, je n'avais qu'une envie à ce moment-là : envoyer sur mars la petite face de rat que j'avais en face de moi.
Je dépassais Lucy pour me placer entre elle et lui, au passage elle m'implora d'une faible voix « s'il te plait, non », sa voix était chevrotante, je ne l'avais jamais entendue ou vue comme ça.
- Qu'est-ce qu'il me veut celui-là ? M'interrogea Ken.
- Ce n'est pas bien d'embêter les filles, mon gars alors je te conseille d'arrêter ton manège, de t'asseoir gentiment, finir ton repas et ne plus importuner personne, c'est clair.
J'essayais de garder mon calme et de parler le plus discrètement possible pour éviter d'attirer l'attention. Mais j'avais vraiment du mal à garder mon sang froid.
- Parce que tu crois que je vais t'obéir, t'es qui toi pour me dire quoi faire. Si j'ai envie de la tripoter je le fais, c'est clair, elle n'a qu'à pas porter une jupe et avoir de si jolies cuisses. C'est une invitation aux caresses et bien plus si tu vois ce que je veux dire mon pote. Mais si tu veux on peut la partager.
Derrière moi je sentis Lucy se raidir, elle lâcha un souffle d'exaspération et de colère. Je la sentais prête à bondir par-dessus mon épaule pour lui arracher la tête, mais elle se retenait. Si elle faisait ça, à coup sûr elle allait perdre son job.
Des regards s'étaient tournés vers nous et derrière l'autre débile j'aperçu le maire qui dinait avec des personnes influentes de la ville et ses environs. Eux aussi regardaient vers nous.
- Tu ferais mieux de retirer ce que tu viens de dire.
- Sinon quoi ? tu crois que tu me fais peur.
Il m'attrapa par le T-Shirt, s'il croyait qu'il me faisait peur. Il faisait bien dix centimètres de moins que moi et niveau carrure je le dépassais largement. C'était seulement un pauvre type qui voulait jouer aux durs. J'ai posais mes mains sur les siennes et ai serré de toutes mes forces pour lui faire lâcher prise. J'articulais lentement pour qu'il comprenne tout ce que je lui disais.
- Espèce de petite enflure. Je ne supporte pas les types comme toi, alors tu vas prendre tes clics et tes clacs et te barrer d'ici sans faire plus de grabuge que ce n'est déjà fait. Sinon, je me ferais un plaisir immense à te fracasser la tronche contre cette table et crois ça ne sera pas joli à voir. Donc maintenant ton pote et toi vous vous cassez de là. Et je te conseille de ne pas recroiser mon chemin et surtout de ne plus venir ici.
Je l'ai relâché lentement, lui laissant assimiler ce que je venais de dire. Son pote avait déjà pris ses affaires pour nous débarrasser le plancher, puis il a suivi son pote. Je me suis retourné pour prendre Lucy dans mes bras mais je n'ai eu que le temps de la voir s'éloigner et traverser la salle pour passer derrière une petite porte. Alors que je m'apprêtais à la rejoindre je me suis fait apostrophé par le maire qui avait assisté à toute la scène.
J'étais dans une merde pas possible moi je vous le dis.
- Monsieur Hartley ? M'interpella le maire.
- Monsieur Hartley c'est mon père. Répondis-je poliment en serrant la main qu'il me tendait.
- Oui, effectivement, vous portait le nom de votre mère. Blackwood ? c'est bien ça ?
- C'est exact Monsieur le maire.
- Votre mère était une femme formidable.
- Je vous crois sur parole monsieur, mais je n'ai pas eu la chance de la connaître.
- Je suis navré pour vous. En tout cas, ce soir vous avez très bien réagi face à cet importun.
- Je ne pouvais pas laisser cet homme traité ainsi une femme. Je ne suis pas un exemple en matière de femme mais je ne leur ai jamais manqué de respect comme il l'a fait ce soir envers cette serveuse.
- Et vous avez bien fait. Vous avez réglé cette situation sans faire de grabuge et ça c'est tout à fait louable. En tout cas, je vous remercie Austin. De plus je connais la famille de cet avorton et je me chargerais de les informer du comportement de leur fils. Soyez en sûr.
J'acquiesçais d'un signe de tête.
- Je vous souhaite une bonne fin de soirée Austin. Et vous souhaiterez à votre père mes salutations.
- Merci Monsieur le maire et je n'y manquerais pas.
Le maire est retourné auprès de ses collaborateurs. Tandis que moi je me suis dirigée vers la porte derrière laquelle Lucy avait disparu quelques minutes plus tôt. Mais au niveau du bar c'est un autre homme qui m'a interrompu.
- Vous n'avez pas intérêt à lui faire du mal, sinon vous aurez à faire à moi, je vous le garantis.
- Je vous demande pardon ?
- Lucy. Elle est comme ma fille, alors je vous interdis de la faire souffrir.
C'est là que j'ai fait le rapprochement.
- Vous êtes Joseph, c'est ça ? le patron de Lucy.
- Exact et vous son petit ami. Donc prenez soin d'elle.
- C'est un conseil ou un ordre.
- Tout dépend comment vous voulez le prendre. Répondit-il.
- Vous jouez les gros durs, pour me faire peur, c'est ça ? mais ne vous inquiétez pas je ne veux pas la faire souffrir je tiens trop à elle pour cela.
Il acquiesça d'un signe de tête avant de retourner derrière le bar pour servir les clients qui attendaient.
Je suis alors entré derrière cette porte, Lucy était là, en pleurs. Je me suis approché et l'ai prise dans mes bras. Elle a sursauté ne m'ayant pas entendue. Puis elle s'est retourné et m'a serré dans ses bras à son tour tout en enfouissant son visage dans le creux de mon épaule.
- Je suis vraiment désolé Lucy, ça va aller ne t'inquiète pas.
Elle renifla d'une manière pas très élégante, mais peu m'importais.
- Pourquoi tu t'excuse Austin ? tu n'as rien fait de mal, au contraire, si...si tu n'avais pas été là...
Ses larmes redoublèrent, je la serrais encore plus fort contre moi, comme pour lui insuffler ma force.
- A cause de ce type j'aurais pu perdre mon job. Si tu n'avais pas été là, cela aurait pu être pire. Mais j'ai eu peur, peur que tu t'en prennes à lui et que ça finisse mal et que je perde mon job, qu'il te fasse du mal et le maire... Oh mon dieu tout ça sous les yeux du maire !
Elle avait enchainé tellement vite toutes ces paroles que je n'avais pas tout suivis.
- Eh eh ! ne t'en fait pas, rien de tout ça est arrivé et ne va arriver. Tu ne perdras pas ton job et pour ce qui est de monsieur le maire, il a été surpris des évènements et de la façon dont le problème a été réglé.
- Qu'est-ce que tu veux dire ? me demanda-t-elle en prenant un mouchoir dans sa poche de tablier pour essuyer ses larmes.
- Il est venu me parler juste avant que je te rejoigne ici et il m'a félicité pour mon comportement face à ce petit connard qui a osé mal te parler et te toucher de la sorte. Je dois tout de même t'avouer que ma première intention était de lui péter la gueule à ce sale type mais quand j'ai vu ton regard affolé et les gens autour je n'ai pas pu m'y résigner et le faire. Je ne suis ce genre de gars même s'il en allait de ton honneur, il en allait aussi de ton job. Je ne pouvais pas te faire cela, je m'en serais voulu à mort.
- Merci.
Elle releva la tête vers moi et plongeât ses yeux dans les miens. J'essuyais de mes pouces le reste de ses larmes.
- Tout va bien aller.
- Hmm. Elle hochait de la tête. Il faut que j'y retourne, il manque une serveuse ce soir et je ne peux pas laisser Joseph tout seul pour gérer.
- Vas-y je t'attends au bar.
- Tu restes jusqu'à la fin de mon service ?
- Oui et ensuite je te ramène chez moi.
Je l'embrassais avant qu'elle ne parte rejoindre les cuisines pour continuer son service. Je rejoignis à mon tour le bar où Joseph me servit une bière.
Une heure après environ nous étions arrivés chez moi. Lucy était étrange depuis que nous étions partis du restaurant. Elle ne souriait pas et m'avait à peine décroché trois mots.
Nous sommes montés dans ma chambre, il était déjà assez tard et demain elle travaillait encore, mais c'était tellement agréable de me réveiller auprès d'elle et vu la situation de ce soir, j'avais préféré qu'elle dorme chez moi.
- Qu'est-ce qu'il se passe ma belle hein ? lui demandais-je inquiet, en posant ma main sur son épaule pour la faire se tourner vers moi.
- Il faut qu'on parle Austin.
Elle se retourna et recula d'un pas. J'avais l'impression d'avoir reçu une gifle. « Il faut qu'on parle » cela sonnait comme « il faut qu'on rompe » ou encore « je ne t'aime plus ». Ce n'était pas possible ! Je ne voulais pas la perdre, je devais comprendre.
- De quoi... de quoi veut tu parler ? bégayais-je.
- De toi. Enfin...de ton comportement de ces derniers jours. Je ne comprends pas ton attitude.
- Mon attitude ?
- Fait pas celui qui ne comprend pas. Depuis qu'on a repris les cours tu n'es plus le même. Sa voix monta d'une octave. Quand on est que tous les deux ça va mais dès qu'on est à la fac tu fais comme si on n'était pas ensemble. PIRE ! tu fais comme si on était des inconnus, tu m'adresse à peine deux mots mais uniquement si Josh ou Gia sont dans les parages. Sinon tu m'évites comme la peste. Ose dire le contraire ?
J'étais sans voix. Se prendre en face ses quatre vérités c'est vraiment horrible.
- Ecoute... Plaidais-je.
- Non, non, non toi écoute moi. Depuis des semaines tu te fous de moi. Tu annules sans cesse nos rendez-vous, tu trouves des excuses toutes plus minables les unes que les autres.
- Ce n'est pas ce que tu crois. Si je fais ça c'est pour toi.
- POUR MOI ?
Elle s'affala sur le lit, comme si je venais de lâcher une grenade sur le point d'exploser. Je m'agenouillais devant, cherchant son regard du mien.
- Si je suis si distant avec toi lorsque l'on est à la fac c'est pour te protéger. Depuis des années, depuis le lycée j'ai une réputation de bad boy qui séduit toutes les filles et plus. J'ai jamais eu de relations stables avec quiconque. Si du jour au lendemain on apprenait que je sors avec toi, tu te prendrais toutes les remarques des autres, tous les ragots et mensonges à mon propos. Je ne veux pas te confronter à ça. Je ne veux qu'à cause de ragot on vienne à rompre.
- A parce que tu crois qu'à cause de ton comportement cela ne va pas...
Je l'ai alors bâillonnée d'un baisé.
- Je sais, je sais que j'ai été con et j'en suis désolé. Je sens que je t'ai blessée et je m'en veux. J'aurais dû te parler de tout cela. Je tiens à toi, je ne veux pas te perdre. Crois-moi, je t'en prie.
- Moi aussi je tiens à toi, mais...
- Je vais changer de comportement je te le promets, dès demain si tu veux j'irai crier sur tous les toits qu'on est ensemble. L'interrompis-je.
Elle rigola, depuis la première fois aujourd'hui je la voyais sourire. Je l'embrassais à nouveau, pour lui prouver mes intentions, pour lui prouver comme je tenais à elle.
Et c'est ce que je me suis évertué à faire toute cette nuit. Lui prouvait à quel point je tenais à elle et ce de toutes les manières possibles et inimaginables. Plusieurs fois je me suis réveillé pour vérifier qu'elle était toujours là, près de moi, dans mes bras.
Je savais pertinemment que j'avais déconné sur toute la ligne et qu'au moindre faux pas je pouvais la perdre. Je lui mentais, j'étais incapable de lui dire la vérité à propos du plan stupide de Lydie pour se venger. Je crois qu'au fond de moi j'espérais que Lydie allait oublier son plan stupide, ou encore que j'allais réussir à prouver à Lucy à quel point je l'aimais et que si je m'étais rapproché d'elle au départ ce n'était pas parce que Lydie me l'avait demandé mais parce qu'elle me plaisait. Ah ça oui, même si j'ai du mal à l'avouer, depuis le départ elle me plait.
J'aurais dû tout lui dire depuis le départ mais c'était tellement plus simple de lui cacher la vérité, je voulais la protéger de Lydie, des autres et de moi en quelque sorte. De moi et mes travers, de moi et mes « amis », de moi tout simplement.
Lorsque je me suis réveillé le lendemain matin, Lucy n'était plus à mes côtés mais son oreiller portait encore la marque de sa tête. Je me suis levé ait pris un T-shirt dans mon armoire avant de descendre la rejoindre.
Elle était dans la cuisine avec Anna et Matteo. Matteo et elle était assis par terre dans un coin de la cuisine et jouait avec des cubes à construction.
Matteo fut le premier à me voir, il courut vers moi, je l'attrapais au vol et lui fit faire l'avion. Il rigolait, c'était agréable dès le matin d'entendre des rires comme celui-là.
Puis je le reposais à terre, il me prit la main pour me montrer son œuvre d'art. Au passage j'en profitait pour embrasser Lucy et lui dire bonjour.
Elle se leva et attrapa son sac qui était posé sur le comptoir de la cuisine puis elle embrassa Matteo sur la joue. Puis elle m'embrassa aussi, je l'attrapais par le poignet pour la retenir.
- Tu vas où ?
- Je rentre chez moi pour me changer et ensuite je vais bosser. Elle regarda vers l'horloge de la cuisine. Et vue l'heure je ferais mieux de me dépêcher.
Effectivement il était déjà 10 heures et elle reprenait son service à 11 heures et demi.
- J'ai dormi si longtemps que ça, pourquoi tu ne m'as pas réveillé plus tôt, je t'aurais emmené chez toi puis au travail. Laisse-moi dix minutes et je suis à toi.
- Non, ne t'inquiète pas. Anna va me déposer et toi tu vas jouer les baby-sitter. Me répondit-elle avec un air malicieux.
Elle m'embrassa et partie suivie d'Anna. Voilà, j'étais seul avec Matteo. J'étais déçu de ne pas avoir pu passer plus de temps avec elle ce matin-là, je devais lui parler mais elle était partie tellement vite que je n'en ai pas eu le temps.
J'ai donc joué un long moment avec Matteo, c'était étrange mais en jouant avec lui je m'imaginais quelques années plus tard - beaucoup d'années plus tard - avoir des enfants à mon tour. Chose qu'avant de connaître Lucy je n'aurais jamais imaginé. Mais on avait encore du temps pour cela.
Une fois Anna revenue je suis retourné à mes occupations, cet après-midi-là, Josh est venu. Il a passé plusieurs à me convaincre de dire la vérité à Lucy et me faire avouer mes véritables sentiments pour elle. C'était la première fois que je disais à voix haute que je l'aimais. Oui, je l'aimais comme un fou. Je pris donc la décision de tout lui avouer dès le lendemain. En fin de journée, je lui ai envoyé un message pour l'invité à diner. Elle m'a tout de suite répondu positivement. J'étais heureux et anxieux à la fois. Du déroulement de la soirée du lendemain dépendait l'avenir de notre relation.
Toute la journée du lendemain ne fut que préparatifs, j'avais tout prévu, pour lui dire la vérité et lui dévoiler mes sentiments. Restaurant, soirée romantique. Je sortais le grand jeu, costume, cravate, chaussures élégantes.
Alors que je m'habillais mon téléphone posé sur ma table de chevet se mit à vibrer. Je lus le message, le téléphone m'en tomba des mains. Ce n'était pas possible. NON ! Impossible.
J'ai dévalé les escaliers pris les clefs de ma voiture et j'ai foncé. Je crois bien que j'ai enfreins au moins une dizaine des règles du code de la route mais peu m'importais. Il fallait que je la trouve et que je lui parle.
Je me suis garé devant son immeuble et j'ai couru aussi vite que j'ai pu au dernier étage. J'ai frappé comme un forcené à la porte mais aucune réponse. Où était-elle ? je devais lui parler et vite tout lui expliquer. Je ne comprenais pas son message, j'étais désemparé. « Espèce de salaud, n'essaie pas de me recontacter ou je te les couperais crois-moi. C'est fini. ».
Ces quelques mots venaient de me détruire, ce n'était pas possible. Que c'était-il passé pour qu'elle m'envoie un tel message. Tout allait bien la veille et là elle rompait avec moi. J'étais anéanti. Mais je continuais de frapper à la porte.
Tout d'un coup une dame, un enfant dans les bras sortis de chez elle et s'adressa à moi.
- Elle n'est pas là, elle est partie il y a une heure à peine avec un valise, elle pleurait, mais je n'en sais pas plus.
Partie ? Lucy était partie. Je me laissais tomber au sol. La fin. C'était la fin de nous. IMPOSSIBLE. J'étais mort intérieurement, sans elle je ne pouvais pas continuer. J'avais besoin d'elle, je l'aimais.
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