Chapitre 22
Coucou à tous. Je m'excuse vraiment pour tout ce temps d'attente, mais mes études et mon boulot me prennent beaucoup de temps et je ne peux malheureusement pas écrire autant que je le voudrais.
Mais bon me revoilà avec un nouveau chapitre plein de rebondissements et surtout la grande révélation de Lucy.
J'espère vraiment que ce chapitre vous plaira, alors n'hésiter pas à voter et à me laisser un petit commentaire pour me dire ce que vous en pensez soit directement ici, soit en privé.
Voilà bisous à tous et j'espère pouvoir poster plus régulièrement, mais je ne vous promet rien.
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PDV Lucy
Il fallait que je lui dise, que je lui explique, je le savais mais les mots refusaient de sortir. J'avais besoin de courage, besoin de lui, de sentir que peu importe ce que j'allais lui raconter il serait là et qu'il ne me jugerait pas. Je lui demandais alors s'il vouait bien me prendre dans ses bras. Mais il me surprit en me soulevant pour me prendre sur ses genoux, la tête contre son torse. Au moins comme ça il ne pouvait voir sur mon visage à quel point c'était dur pour moi de lui raconter cette terrible histoire. Je m'agrippais à sa chemise comme si ma vie en dépendait. J'étais au bord du gouffre et maintenant je devais choisir entre sauté et espérer que mon parachute s'ouvre ou rester-là et tout perdre. Je pris une dernière respiration, tandis qu'Austin me caressait tendrement la hanche.
- J'avais 17ans à l'époque, je n'avais encore jamais eu de copain et je n'avais même jamais embrassé un garçon. Puis il s'est intéressé à moi, il avait tout pour plaire mais surtout il rentrait dans les critères de mes parents « issu d'une bonne famille ». Dis-je d'une voix blanche presque fantomatique. Il s'appelait Jason, j'étais vraiment amoureuse de lui.
Plus je repensais à cette histoire plus je sentais la nausée monter, sans que je m'en rende compte mon corps s'était mis à trembler violement. Austin me sera encore plus fort contre lui et berça, comme on berce une enfant qui viens de faire un cauchemar. Une fois un peu plus calme, j'ai continué mon récit.
- Cela devait faire environ 6 mois qu'on était ensemble, il devenait de plus en plus pressant pour qu'on passe à l'acte mais moi je n'étais pas prête. Je ne sais pas pourquoi mais même si je l'aimais et qu'il était parfait, j'avais peur de le faire avec lui, à chaque qu'il devenait trop pressant, qu'il passait ses mains sous mon T-Shirt je le repoussais. Un soir il m'a menacé que si je ne cédais pas bientôt entre lui et moi ça serait fini. Il a rajouté qu'il me laissait une semaine pour me décider. Mais une semaine plus tard je n'avais toujours pas pris de décision et rien ne se passa, j'ai alors cru qu'il avait abandonné son ultimatum et que finalement il m'aimait et qu'il voulait rester avec moi alors que je ne voulais toujours pas sauter le pas. Mais je me suis totalement fourvoyée. La semaine d'après nous sommes allé ensemble à une soirée organisée sur le campus. Et c'est arrivé...il... et ses... il...
Je n'arrivais plus à raconter la suite les mots ne voulait pas sortir, mis à part Max personne ne sait ce qu'il s'est passé ce soir-là, même pour moi les souvenirs sont flous. Je me relevais et attrapais un plaid posé sur une chaise pour m'en couvrir les épaules, alors que quelques minutes auparavant l'atmosphère entre nous était plutôt chaude à ce moment-là j'avais plutôt l'impression d'être au Pôle Nord. Je m'avançais vers la fenêtre et Austin est venu se mettre derrière, il m'a attrapé par la taille, sans dire un mot. Le fait qu'il soit toujours là à attendre la suite de mon histoire, sans rien dire et en me laissant le temps de sortir les mots était vraiment impressionnant.
- Ce soir-là on a beaucoup dansé avec mes amies. Je n'ai pas bu une seule goutte d'alcool car mes parents ne voulaient pas et je ne voulais pas subir leurs foudres, donc je me contentais de jus de fruits et d'eau. Puis un moment je me suis sentie mal, vraiment mal, j'ai cherché Jason, il est venu à mon secours, il m'a porté à l'étage jusque dans une chambre, il m'a mise sur le lit et il m'a dit qu'il allait me chercher un verre d'eau. Mais il n'est pas revenu seul, il était là avec deux copains à lui, mais après c'est le trou noir, je me suis évanouie, sans avoir eu le temps de voir leurs visages.
Austin m'étreignait encore plus fort, j'avais l'impression qu'il essayait de m'insuffler sa force pour surmonter cette épreuve. Les larmes coulaient toutes seules, ma voie tremblait mais j'ai continué.
- Quand je me suis réveillée, il faisait déjà jour, j'étais encore dans cette chambre, mais ma robe était retroussée au niveau de mon bas ventre, une bretelle était déchirée et mes sous-vêtements étaient en lambeaux. J'étais totalement dans le coltard et je n'arrivais pas à me souvenir de la veille. Je suis alors descendue en titubant et en m'accrochant à la rambarde. En bas on aurait dit un champ de bataille, des corps endormis partout. J'ai cherché Jason alors j'ai ouvert toutes les portes et finalement je l'ai trouvé endormi nu avec deux filles accrochées à lui. J'ai claqué la porte et j'ai quitté cette maison de l'horreur. J'avais l'impression d'avoir une gueule de bois pas possible. Mais je ne comprenais pas, je n'avais pas bu alors comment avais-je pu oublier tout de la soirée. La seule chose dont j'étais sûr c'était qu'on avait abusé de moi et que mon « copain » avait participé d'une manière ou d'une autre.
- Lucy...
Ce seul nom dans sa bouche me fit tressaillir j'avais peur de me retourner et de voir du dégout dans ses yeux, de voir de la pitié. Je ne le voulais pas ce que je voulais c'est qu'il me regarde comme lorsque l'on dansait ensemble quelques heures plus tôt. Il me retourna dans ses bras mais je gardais la tête baissée refusant de croiser son regard. Il me serra contre lui.
- Je suis là Lucy, n'aie pas peur. Chuchota-t-il en me caressant le dos d'une main tandis que l'autre me caressait les cheveux.
- Je suis rentré chez moi à pied, quand je suis arrivée mes parents me sont tombés dessus. Quand ils ont vu dans quel état j'étais, j'ai essayé de leur expliqué, je leur ai tout raconter. Mon père est venu livide et ma mère s'est assis sur un fauteuil. Et là, mon père m'a dit de monter dans ma chambre et de tout oublier de faire comme si rien ne s'était passé et que surtout je ne devais rien dire à personne.
- Quel connard ! Comment...mais pourquoi ? comment un père ne peut-il pas régir alors que sa fille vient d'être violée.
Austin me lâcha subitement, j'avais terriblement froid, il tapa du poing contre le mur à côté de moi. J'étais terrifiée et me recroquevillais sur moi-même. Austin se retourna et me vit, il revint vers moi pour me prendre à nouveau dans ses bras.
- Excuse-moi, je n'aurai pas dû mais je ne comprends pas pourquoi il n'a pas réagi.
- Parce que sinon il aurait perdu son job. Jason était le fils de son patron, imagine le scandale si sa la petite-amie du fils du patron crie partout au violeur et accuse son fils. Pour mon père il était hors de question que je salisse sa réputation, ce jour-là dans son regard je n'ai vu que du dégout de ce que j'étais, comme si j'avais tout fait pour que cela arrive.
- Regarde-moi !
Instinctivement je relevais la tête vers lui.
- Ce n'est pas de ta faute, ce Jason est un connard jamais il n'aurait dû te faire ça. Et tes parents non plus, te forcer à te taire c'est exactement comme s'ils étaient complices de ce que ces connards t'ont fait subir. Tu ne dois pas t'en vouloir jamais.
Je hochais de la tête. Puis il me demanda ce qui s'était passé ensuite. Je lui expliquais alors que ma nurse de l'époque m'avait conduite à l'hôpital dans le dos de mes parents pour que je sois auscultée et qu'un rapport soit établit dans l'éventualité d'une plainte. Puis que j'avais appelé Max pour tout lui raconter, il était furieux et avait voulu venir pour leur casser les bras et les jambes mais je l'ai retenu cela n'aurait fait qu'empirer la situation. Le pire dans toute cette histoire c'est que je ne pouvais pas porter plainte car j'étais incapable d'identifier mes violeurs. J'avais rompu avec Jason, mon père m'en avais voulu, mais il était hors de question que je reste avec lui pour faire bonne figure, c'était impossible. Entre mes parents et moi quelque chose s'était brisé, pour moi ils étaient devenus des inconnus, je faisais tout mon possible pour ne pas avoir à les voir, puis quelques mois plutôt ils sont décédés alors j'ai tout vendu pour éponger leurs dettes et je suis parti pour le Texas.
- Depuis ce qui est arrivais ce soir-là je fais des cauchemars toutes les nuits, à chaque je revis cette soirée mais je n'arrive pas à me souvenir. Et l'autre soir, je me suis souvenu, j'ai vu leur tête.
- Tu veux dire que tu sais qui c'était ?
- Oui, Jason et deux de ses potes de la fac. C'est pour ça que le lendemain tu ma surprise au téléphone avec Max, j'ai décidé de porter plainte contre eux, comme j'ai confié toutes les preuves à Max c'est à lui que j'ai demandé de s'occuper du dossier pendant que j'étais ici... avec toi. Dès qu'on sera de retour je compte lancer la procédure, je sais que se sera difficile mais j'ai besoin que justice soit que ce que j'ai vécu soit reconnu publiquement.
- Je serai-là, si tu as besoin.
- Merci. Voilà tu sais toute l'histoire. Dis-je en m'écartant un peu de lui, mais il me surprit en m'attirant à lui, en agrippant mon visage pour m'embrasser doucement, comme une plume.
Je ne voulais pas que ce moment s'arrête, j'avais besoin de lui. Mais il se détacha lentement et posa son front contre le mien et me fixa, comme s'il attendait une réponse qui ne venait pas.
- Je suis-là et je ne laisserai personne te faire de mal, même pas moi, je te le promets. On devrait aller se coucher maintenant il y a eu beaucoup d'émotion pour ce soir.
Et là, il m'aurait giflé cela aurait été pareil. Je me reculé violemment de lui et le toisa, la colère montait en moi tout autant que mes larmes.
- Alors c'est comme ça, tu me demande de te raconter la raison de mon blocage, je le fais et maintenant tu me rejette, tu ne veux plus de moi.
- Quoi mais de quoi tu parles, Lucy ? bien sûr que j'ai envie de toi, terriblement même. Mais je serais le pire des salops si je te faisais l'amour, là maintenant alors que tu es bouleversée et vulnérable. Et crois-moi que ça me coûte beaucoup, parce que je meurs d'envie de te prendre dans mes bras, de t'embrasser et de te faire l'amour jusqu'à plus soif. Et m'endormir repu dans tes bras.
- Alors fait le !
Je n'arrivais pas à croire de mon audace, mais j'avais besoin de lui. Austin passa ses mains dans ses cheveux, comme pour se les arracher, il baissa la tête, alors qu'il était sur le point de m'éconduire une nouvelle fois ce soir-là. J'ai fait quelque chose que je ne m'imaginais pas capable de faire, avant lui. Je fais tomber le plaid de mes épaules et j'ai défait ma robe qui elle aussi est tombée à mes pieds et je me suis approché de lui pour l'embrasser. Je ne suis pas quelqu'un d'audacieuse en amour, mais là je voulais lui prouver qu'avec lui je n'avais plus peur et que je voulais qu'il soit mon vrai premier, celui qui ferai de moi une femme. Au début il refusa mon baisé, puis il céda.
Ses mains se posèrent sur mes hanches et il me plaqua contre lui, avant de rompre notre baisé pour reprendre son souffle.
- Tu es sûre, Lucy, je ne veux pas que tu regrettes plus tard. Je peux attendre le temps qu'il faudra.
- Shtt. Je l'interrompis en déposant un chaste baisé sur ses lèvres. Je suis sûre que c'est toi que je veux, toi, tes mains, ta bouche, tout, ici et maintenant. Alors je t'en prie crois moi quand je te dis que je te fais confiance.
Il abandonna toute retenue, mes mots avaient réussi à le convaincre. Il me porta sur le lit ou il me déposa, avant de se dévêtir à son tour pour ensuite finir de me déshabiller. J'ai voulu me cacher mais il m'en a empêché dans son regard j'y ai lu tout ce dont j'avais besoin pour me laisser aller. Il m'embrassa, me caressa, il faisait tout pour que je prenne le plus de plaisir possible. Puis tout d'un coup je senti comme un courant d'air frais sur ma peu brulante. Je rouvris les yeux pour le voir chercher son portefeuille et en tirer un préservatif. Puis il revint sur moi, il me regarda comme pour demander s'il pouvait continuer. Il m'avait rendu totalement folle alors s'il s'arrêtait maintenant j'aurai pu le tuer.
Malgré la douleur, la sensation étrange d'avoir ce corps étranger en moi, ce fut une expérience inoubliable. Austin avait tout fait pour que je prenne moi aussi du plaisir et il avait plutôt bien réussi en trouvant mon point faible celui qui m'a fait volé en éclat au même instant que lui. Puis il s'est écroulé sur le côté avant de se pencher pour m'embrasser tendrement.
Puis il s'est levé pour aller à la salle de bain avant de me rejoindre dans le lit et de remonter la couverture sur nous, entre temps par un excès de pudeur j'avais renfilé une culotte car je ne me sentais pas prête à dormir entièrement nue avec un homme, même si cet homme était Austin. Il a dû le comprendre car en me rejoignant il prit sa chemise qui trainait sur sol et me demanda de m'asseoir pour me l'enfiler, mais il n'attacha que les 2 boutons du milieu et il se pencha à mon oreille.
- Comme ça c'est beaucoup plus sexy et mon fantasme est presque parfait.
- Quel fantasme ? lui-demande-je en me rallongeant.
- Celui de me réveiller et de voir ma compagne vêtue uniquement de ma chemise de la veille, mais dans mon fantasme soit elle m'apporte le petit-déjeuner au lit dans cette tenue, soit je la surprends dans la cuisine en train de le préparer.
- Et laisse-moi deviner, après ça tu lui fais sauvagement l'amour ?
- Exactement.
Il s'allongea à son tour et comme il savait que j'aimais dormir sur le côté gauche, il me retourna pour se mettre en cuillère derrière moi et m'encercla de son bras. Un merci presque inaudible sorti tout de même de ma bouche. Il fallait qu'il le sache. En fermant les yeux ce soir-là j'ai compris que j'étais follement amoureuse de ce type. Et qu'en bonus c'était un amant fougueux et attentionné.
Le lendemain matin en me réveillant, tout ce qui s'était passé la veille se rappela à moi. Mais tout de suite je senti un vide, j'étais toujours sur le côté mais je ne sentais plus le poids d'Austin peser sur mon dos. Mais en me retournant je vis qu'il était là dans le lit, allongé sur le dos. Il faisait déjà bien jour dehors, alors je décidais de la réveiller en douceur, en lui embrassant le front, le nez, la bouche que je senti s'étirer en un sourire endormi, puis son torse. Alors que j'arrivais à son nombril je fus plaqué dos au matelas tandis qu'une masse de muscle maintenait mes poignets au-dessus de ma tête et qu'un Austin bien éveillé se pressé contre moi.
- Tu devrais éviter de faire ça. Me dit-il d'une voie endormie mais avec un large sourire.
- Et pourquoi ? dis-je en essayant de libérer mes poignets.
- Parce que si tu continues je vais avoir envie de te faire l'amour à nouveau, or ce n'est pas possible car je n'avais qu'un seul préservatif donc il va falloir prendre notre mal en patience et attendre demain soir de rentrer.
Il relâcha mes poignets pour m'embrasser.
- Bonjour. Me dit-il.
- Bonjour. Puis sa phrase précédente fit tilt dans ma tête. Tu veux dire que tu n'avais pas du tout prévu que notre relation évolue dans ce sens ?
Il retomba sur le côté en m'entrainant avec lui.
- Absolument rien, au contraire pour moi tu me détestais au plus haut point alors je ne pouvais pas imaginer que les choses évoluent comme ça mais j'en suis plus que content.
- Moi aussi, mais j'ai faim.
Austin rigola, tandis que je me levais pour aller dans la salle de bain. Quand je refis mon apparition, il était assis dans le lit et me regardais.
- Tu ne viens pas ?
- Non, je préférais que tu reviennes dans ce lit avec moi.
- Oui mais comme tu la si bien dit tu à l'heure ça serait jouer avec le feu car moi aussi j'ai très envie d'être dans tes bras encore. Je me penchais vers lui pour l'embrasser. Donc vaut mieux éviter de prendre ce genre de risques. Et puis ne dit-on pas que l'attente rend les choses encore mieux.
- Je te rejoins dès que j'aurai réglé un petit souci.
C'est là que je remarquais la bosse qui déformais légèrement la couverture.
- Oh. Bon, bah je te laisse.
Je descendis à la cuisine pour me préparer un encas, mais Joséphine était déjà là.
- Ah ma petite Lucy comment vas-tu ce matin ?
- Très bien et vous ?
- Bien, vous êtes partis tôt hier avec Austin ?
- Euh, oui je crois que j'ai un peu trop but, le champagne m'est monté à la tête et comme je n'ai pas l'habitude de boire, il a suffi d'un verre pour que je ne me sente pas bien alors Austin a proposé qu'on rentre.
- On va dire que je vous crois. Me dit-elle sur un ton plein de sous-entendus. En tout cas je suis vraiment heureux pour vous deux.
Je ne sais pas pourquoi mais à cet instant j'avais la vague impression qu'on avait été démasqués sur notre supercherie.
Austin fini par me rejoindre et son premier réflex fut de m'embrasser, mais pas sur le front comme les autres matins, sa grand-mère nous fixa comme si on avait appuyé sur le bouton pause. Austin alla ensuite embrasser sa grand-mère. Puis nous avons pris notre petit-déjeuner en attendant que tout ce petit monde se réveille.
Austin et moi avons profiter d'une dernière balade à cheval pour se retrouver tous les deux. Depuis que j'avais commencé l'équitation quelques jours auparavant je m'étais drôlement améliorée. Puis le soir venu nous avons retrouvé toute sa famille pour notre dernier dîner tous ensemble. C'était étrange, j'avais l'impression que tout le monde savait qu'on était vraiment ensemble et qu'avant on ne faisait que semblant. Austin tenta de me rassurer en me disant que personne ne faisait attention à cela. Après le dîner, nous avons fait une partie de poker, bon je n'ai pas gagné car j'ai trouvé un adversaire redoutable en la personne du père de Gia, il maitrisait parfaitement le bluff et m'avait eu sur la dernière manche.
Puis nous sommes allés nous coucher mais cette fois ensemble l'un contre l'autre et pas séparé par une couverture. Avant de m'endormir je ne pouvais m'empêcher de penser au lendemain, qu'arrivera-t-il demain lorsque nous serons de retour à Austin. Et si entre lui ça ne marchait que parce qu'on était là isolé du reste, de tous ces imbéciles de la fac.
Le lendemain matin, Austin c'était levé le premier, lorsque je me suis réveillé il était déjà dans la douche, j'attendis alors patiemment sur le lit qu'il daigne sortir de là. Et sa sortie ne m'a pas déçu, il ne portait que son jeans.
- La vue te plait j'espère ?
- Elle est parfaite. Répondis-je avec une immense sourire.
Il me jeta la serviette qu'il tenait à la main, avant de se jeter sur moi.
- Alors bien dormi ? Me demanda-t-il son visage à quelques centimètres de mien.
- Très et toi ?
- Bien mise à part que tu ronfles comme un camionneur.
- Eh !
J'attrapais un oreiller pour essayer de l'étouffe avec mais il était plus fort que moi, il n'eut aucun mal à me maitriser en me plaquant contre le matelas les poignets au-dessus de la tête. Puis ses lèvres capturèrent les miennes.
C'est fou comme cela pouvait paraître naturel d'être avec lui. Quand j'étais avec Jason, j'étais gauche, je ne savais pas quoi faire, il était très démonstratif et moi ça me mettait mal à l'aise. Mais là, avec Austin, c'était tout le contraire, j'avais envie d'être dans ses bras, de l'embrasser en permanence et pourtant cela ne faisait que quelques heures à peine une journée qu'on était ensemble. La folie des débuts sûrement. Mais je voulais en profiter le plus possible.
Mais malheureusement nous avons été interrompus par un coup à la porte. C'était le père d'Austin qui nous demander de nous dépêcher de nous préparer car on n'allait pas tarder à partir. Comme de bons petits soldats, nous nous sommes préparés en vitesse, avons tout ranger et avons finis de préparer nos sacs, avant de descendre rejoindre tout le monde en bas.
Mais alors que nous prenions un dernier petit-déjeuner tous ensemble, Joséphine m'a discrètement demandé de la suivre, je pensais qu'elle avait besoin d'aide en cuisine mais c'est dans le bureau du rez-de-chaussée que nous sommes allées. Je ne comprenais pas très bien le pourquoi de cet entretien.
- Assieds-toi s'il te plait.
Je m'exécutais sans poser de question, son comportement était étrange et son ton ne laisser pas place à la réplique. Une photo posée à côté de moi attira tout de suite mon regard.
- C'était feu mon mari.
- Austin m'a raconté un peu son histoire, l'histoire du ranch.
- Oui, mon époux était très attaché à ce ranch, autant qu'à sa famille. Si je t'ai fait venir ici, juste avant votre départ c'est pour te parler de quelque chose d'important. Mais j'ai besoin que tu promettes de ne surtout répéter à personne ce que je vais te dire.
- Vous allez bien ? vous n'êtes pas souffrante ?
- Non rassure toi ma petite, il ne s'agit pas de moi, enfin pas directement.
Lorsque Joséphine eut fini de parler, j'étais abasourdie, ce qu'elle venait de me révéler me laissait sans voix. Je n'eus pas le temps de reprendre mes esprits qu'il fallait déjà aller rejoindre les autres pour partir. Lorsque Joséphine me serra dans ses bras sur le pas de la porte, elle me remercia pour tout. Ce tout, signifier bien des choses, j'avais l'impression qu'il signifiait merci pour garder ce secret et merci de rendre heureux mon petit-fils.
Nous sommes montés dans la voiture, Austin et moi et contrairement au voyage allé c'est volontairement que je me suis assoupie dans ses bras.
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