Chapitre 19
Coucou, à tous. Tout d'abord je souhaite m'excuser pour cette attente, mais j'ai repris les cours et donc j'ai un peu moins de temps pour écrire, mais je ne vous oublie pas. Alors voici mon nouveau chapitre, fort en émotion pour notre héroïne.
J'espère que cela vous plaira. En tout cas n'hésitez pas à voter et me laisser un petit commentaire pour me dire ce que vous en pensez ça me ferait très plaisir.
Je reviendra prochaine avec la suite, mais je ne peut pas encore vous dire quand, mais elle arrive.
Bisous, à tous et merci encore pour tout vos votes et commentaires qui me font très plaisir, ainsi que toutes ces vues.
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PDV Lucy
Quand je me suis réveillée ce matin là, je ne savais plus vraiment où j'étais, j'étais dans une sorte de brouillard. Mais lorsque je me suis retournée et que j'ai vu la place vide à côté de moi, je me suis posée la question de savoir si la soirée d'hier n'avait été qu'un rêve. Mais la trace sur l'oreiller et la couverture en boule au bout d lit m'indiquait clairement qu'Austin avait dormi avec moi. Je me rappelais lentement de toute la soirée d'hier, du moment où nous nous sommes embrassés, de ma fuite et d'Austin qui m'a retrouvé dans les écuries et qui a été plus qu'attentif. Il n'a pas cherché à savoir le pourquoi de ma réaction et il ne semblait pas m'en vouloir non plus. Alors qu'il aurait dû avoir toutes les raisons pour le faire, mais non il est resté calme et ma prêter son épaule pour pleurer en cas de besoin. Mais je ne peux pas, je ne veux pas lui dire pourquoi j'ai réagi comme ça, sinon son regard envers changera, j'en suis sûre. Je préfère le garder comme ami, un ami qui ignore certaines parties de mon passé plutôt que de risquer une aventure avec lui pour nous détruire tout les deux.
Mais c'est difficile, difficile de lui résister car il faut que je sois franche avec moi-même, je suis tombé irrémédiablement amoureuse de lui. Ces derniers jours en sa compagnie ont été vraiment géniaux, j'ai découvert le vrai Austin, celui qui se cache derrière cette image de Bad boy.
Lorsqu'il s'approche de moi, qu'il me prend dans ses bras, je n'ai qu'une envie c'est me perdre dans ce sentiment de bonheur, de plénitude qu'il fait naître en moi. Mais je ne peux pas, je n'y arrive pas à chaque fois que cela va trop loin des images de ce jour-là me revienne tels des coups de fouet, pour me rappeler cet événement. J'aimerai pouvoir passer au-dessus de tout ça, mais pour l'instant je ne suis pas prête. Plus je suis proche de lui plus des images que j'avais occultées revienne en force et cela me fait alors encore plus mal d'être avec lui.
J'en était là de mes pensées lorsqu'il la porte de la chambre s'est ouverte pour laisser apparaître Austin vêtu d'un pyjama et non pas comme l'autre nuit d'un boxer et d'un petit T-Shirt. Et ce qui attira mon attention, c'était surtout le plateau qu'il tenait entre les mains. Il m'annonça alors que c'était mon cadeau de noël et j'en fus ravie.
Puis après avoir mangé, des bruits d'enfants qui courent dans tous les sens se firent entendre et il m'expliqua alors qu'il était temps de descendre. Mais que je n'avais pas le temps d'enfiler un vrai pyjama. Il m'a donc tendu un peignoir en éponge toute douce pour qu'on ne puisse pas deviner que j'avais toujours ma robe de la veille sur moi. Puis on est descendu main dans la main au salon rejoindre tout ce petit monde.
J'étais donc là assise par terre entre les jambes d'Austin et adossé à son torse, tandis que lui était adossé à un coin du canapé.
Toute la famille était là, son père ainsi que ces oncles et tantes étaient tous assis sur les canapés, sa grand-mère occupait l'un des seuls fauteuils.
Les plus petites d'entre nous étaient tous agglutinés devant l'immense sapin, les yeux écarquillés devant les nombreux cadeaux déposés au pied du sapin. C'était vraiment adorable à voir, ils attendaient seulement le top départ pour pouvoir se jeter sur les cadeaux tels des lions affamés. Les cousins et cousines d'Austin eux aussi étaient assis par terre avec nous. Tout le monde était en pyjama ou en robe de chambre, certains avaient même poussé le vice jusqu'à mettre un de ces traditionnels pyjamas de noël avec les rennes dessinés dessus.
Joséphine nous avait servi (au plus grands d'entre nous) une tasse de chocolat chaud aux marshmallow ou bien du lait de poule. Personnellement je préférais largement le chocolat au lait de poule.
A ce moment là je n'étais pas vraiment à l'aise, non seulement j'étais en robe de chambre devant tout ce monde mais surtout c'était la proximité avec Austin qui me m'était mal à l'aise, le fait d'être là dans ses bras, à sentir son parfum et sa chaleur à travers nos vêtements. Tout ça, était d'autant plus troublant que nous devions feindre le parfait amour alors que la nuit dernière nous avons pris la décision de n'être que des amis.
Tout d'un coup le top départ fut donné et les enfants se sont jetés sur les cadeaux.
La veille tandis que les plus petits étaient allés se coucher, Joséphine aidée de ses enfants ont installé tous les cadeaux, pour que la surprise au matin soit complète.
Très vite tout les cadeaux des petits avaient été déballés. Matteo lui aussi avait eu le droit à ses cadeaux, il était tout émerveillé par la grosse peluche en forme de dinosaure qu'il avait reçu du père noël.
Puis ce fut autour des adultes d'échanger leurs cadeaux.
A ma grande surprise j'ai moi aussi eu le droit à mon cadeau, pour l'instant c'était un grand carton emballé dans du papier cadeaux bleu nuit avec un ruban argenté. Je n'osais pas trop l'ouvrir, je ne m'attendais pas du tout à recevoir un cadeau, car je savais qu'il ne venait pas d'Austin car il m'avait avoué avoir oublié de m'en acheter un. Alors de qui cela pouvait-il bien être ? Je tirais doucement sur le nœud puis ouvris la boite, à l'intérieur se trouvait une sorte de bloc note avec une couverture en cuir, je l'ouvris et découvris à l'intérieur une tablette numérique, ainsi qu'un stylet, un vrai bloc note et un stylo. Je trouvais cela vraiment magnifique, mais ça avait dû couté une fortune et je ne méritais pas un tel cadeaux, sachant que j'étais une menteuse. J'allai protester et révéler toute la vérité quand Richard, le père d'Austin m'a interrompu :
- J'espère que ça te plait Lucy, tout le monde a participé, et tu n'as pas le droit de dire non.
- Mais...mais c'est beaucoup trop, je ne peux pas accepter une chose pareille, je...
- De toute façon tu n'as pas trop le choix, et si tu es mal à l'aise dit toi que c'est ton patron qui te l'offre pour augmenter tes performances au bureau, que le père ainsi que la famille de ton petit ami.
- C'est plus facile à dire qu'à faire, mais je vous remercie vraiment.
A dire vrai j'étais vraiment ému par ce cadeau, pas par la valeur en soi, mais plutôt parce qu'on sentait que ce cadeau venait du cœur, et que ces personnes semblaient vraiment tenir à moi.
Pour éviter de me mettre à pleurer devant tout le monde, j'ai attrapé le cadeau que j'avais acheté la veille pour Austin et lui tendis.
- Si ça ne te plait je comprendrai, mais je savais pas trop quoi t'offrir.
Il prit le cadeau et le regarda un instant avant de le secouer dans tous les sens.
- Eh mais tu ne sais même pas si ça cassa à l'intérieur et tu secoue ça comme un prunier. Dis-je en lui tapant l'avant-bras.
Il ne répliqua pas et ouvrir le cadeau, à l'intérieur se trouvait un pull de noël bleu marine avec une énorme tête du renne Rudolph dessus. Comme je ne savais pas qui lui offrir je me suis dit qu'il valait mieux lui offrir un cadeau ridicule sans aucune valeur juste pour le principe de lui offrir quelque chose. Il me regarda ahurie.
- Sérieusement ? demanda-t-il choqué.
- Je me suis dit que ça t'irai bien. Dis-je en pouffant.
Il lâcha le paquet et se mit à me chatouiller sans pitié.
- Tu ne perds rien pour attendre toi.
- Austin lâche là la pauvre. Répliqua Joséphine.
Il fini tout de même par me relâcher, mais il m'attira à lui pour me serrer dans ses bras ou plutôt pour m'étouffer. Puis il me chuchota à l'oreille « je me vengerai ».
Après que tout le monde eut ouvert ses cadeaux, Joséphine en maitresse de maison, ordonna à tout le monde de déguerpir du salon pour qu'elle puisse aller préparer le repas et que nous on aille se changer.
Austin se leva et m'attrapa par la main pour me lever à mon tour et m'entrainer dans la chambre. Une fois en haut, il ne perdit pas de temps pour répliquer.
- Sérieusement ??!! un pull avec un renne !!! tu n'as pas trouvé mieux pour me ridiculiser ?
- Faut pas le prendre comme ça, c'est juste un pull rien de plus, et je le trouvais plutôt mignon. Et puis de toute façon que voulais-tu que j'offre à quelqu'un qui à déjà tout ce qui peut se faire de mieux et qui peut tout s'offrir. De plus je n'allais pas t'offrir un cadeau hors de prix vu que je n'ai pas vraiment les moyens. Donc dis moi ce que j'aurai dû t'acheter ?
- Tu m'énerve. Répliqua-t-il en me tirant la langue avant de s'enfermer dans la salle de bain.
- Eh ouvre ! j'ai besoin d'aller prendre ma douche et toutes mes affaires sont à l'intérieur. Dis-je en tambourinant contre la porte.
- Non c'est ma vengeance, tu devras attendre que j'ai fini.
- Arghh !!!
J'étais vraiment énervée contre lui, donc je descendis à la cuisine voir si je pouvais donner un coup de main. Joséphine était là, on pouvait voir qu'elle gérait d'une main de maitre toute la préparation du repas. Elle réussissait à jongler entre les différentes préparations de plat, et tout sentais divinement bon.
- Ah Lucy ! Que fais tu ici ?
- Austin a pris la salle de bain et il a pris en otage tout ce don j'ai besoin pour me préparer, par la même occasion donc je suis obligée d'attendre que Monsieur ait fini. Du coup je me suis dit que je pouvais peut-être me rendre utile. Mais je vois que vous avez la situation bien en mains.
- Pourquoi a-t-il pris en otage tes affaires ?
- Il est vexé par le cadeau que je lui ai fait.
- Je le trouve plutôt adorable moi ce cadeau.
- Je trouvais aussi c'est pour ça que je l'ai pris, mais apparemment il n'a pas trop apprécié le trait d'humour.
- Il doit tenir ça de son père, ils sont beaucoup trop sérieux tous les deux. Bon, cessons de bavarder il y a encore pleins de choses à faire. Tu vas prendre ce couteau et me tailler en petits cubes tous les fruits et légumes que tu vois là.
Je m'exécutai sans ciller. Il y avait une dizaine de fruits et légumes disposés sur le plan de travail. J'attrapais le couteau et commençais à émincer les légumes. Tout en exécutant ma tâche j'admirais l'aisance avec laquelle Joséphine jonglais entre la préparation des plats et la mise en place de la table.
- Eh bien eh bien. Mima je croyais que personne ne devait jamais mettre un pied dans cette cuisine. Répliqua Austin en allant faire une bise sur la joue de sa grand-mère. La salle de bain est libre au fait.
Austin affichait un sourire satisfait en me regardant. Je tendis alors mon couteau dans sa direction.
- Fais attention à toi, je manie très bien le couteau.
Il s'approcha de moi et m'embrassa la tempe. Et me pris le couteau des mains pour le reposer sur la planche à découper.
- Tu devrais faire attention ça coupe ce genre d'objet.
- Fais attention Austin, Lucy sais surement mieux manier un couteau que toi et une femme vexée peut avoir des gestes incontrôlés.
- Merci Joséphine.
- De rien ma petite, allez maintenant va te préparer. Tu seras toujours la bienvenue dans ma cuisine, alors que toi tu vas vite sortir de là avant que je te mette mon pied au derrière. Dit-elle en pointant Austin. J'ai beaucoup t'adorer mon garçon mais dans une cuisine tu es un vrai danger public. Alors ouste, dehors tous les deux !
Je suis donc aller me préparer en vitesse avant de redescendre rejoindre tout le monde. C'était encore une première pour moi, de participer à un tel repas. J'avais l'impression d'être dans un de ces films qui passe toujours à noël où l'on voit toute la famille réunie autour d'une table immense garnie de différents plats, tels que de la dinde farcie, toutes sortes d'accompagnements. Et bien là c'était exactement ça. Et je me sentais vraiment bien parmi, même si j'étais toujours un peu mal à l'aise à cause du mensonge.
Tout le monde discutait, les enfants rigolaient et n'attendaient qu'une chose, c'est que leurs parents leur donnent la permission d'aller jouer avec leurs nouveaux jouets. A dire vrai je crois que moi aussi j'aurai aimé avoir la permission de sortir de table car je n'ai pas l'habitude de rester aussi longtemps à table. Durant tous le repas Austin est plein d'attention envers moi, tantôt il me prenait la main tantôt il passer son bras sur le dossier de ma chaise pour me caresser l'épaule du bout des doigts. Tous le monde nous regardait et je pouvais voir dans les yeux de sa grand-mère une véritable émotion de nous voir tous les deux comme ça : heureux.
Ce n'est que vers 18 heures que nous sortis de tables. Le repas avait été fabuleux, mais j'étais fatiguée, fatiguée d'être restée assise toute la journée, fatiguée par toutes ces discussions et surtout fatiguée par toute cette comédie. Je commence à étouffer j'ai besoin et j'ai envi de dire la vérité, mais je n'ai pas envi de blesser tout ces gens qui semblent vraiment m'apprécier et je n'ai pas non plus envi de faire ça à Austin. Car aussi fou que cela puisse paraître je tiens vraiment à lui et malgré ce malaise entre nous depuis hier soir quand il me touche j'ai l'impression de revenir à la vie et d'être en sécurité.
J'avais besoin de sortir et de prendre l'air mais avant je passe dans la chambre pour aller me chercher un manteau, car aujourd'hui il fait un peu frais. Je prends aussi le temps de regarder mon portable que j'avais laissé le matin sur la table de chevet. Je vois alors que Max a essayé de me joindre il y a un peu plus d'une heure.
J'allais donc m'installer sur la terrasse de derrière pour profiter un peu d'air pur. La terrasse arrière donnait sur un petit jardinet où Joséphine faisait pousser quelques fruits et légumes dont elle se sert pour sa cuisine. Ainsi que le début des fondations de ce qu'il semble être une cabane. Il y avait aussi de quoi s'installer et profiter du soleil texan et faire de grand barbecue en été.
A cette heure là, j'eu la chance d'assister à un des spectacles les plus magnifiques qu'il m'avait été donné de voir. Le coucher de soleil sur les plaines, le ciel était peint de différentes couleurs, du jaune, de l'orange, du rouge, du rose et du violet. Tout cela formait un ensemble à la fois indescriptible tellement c'était magique. J'avais déjà eu l'occasion de voir des couchers de soleil mais un couché de soleil sur les buildings de Chicago n'avait rien à voir avec ce que je voyais à moment là.
Je me suis alors installée sur l'une des chaises de la terrasse et j'ai composé le numéro de Max, j'avais besoin de lui parler. Lui seul pouvait me comprendre.
- Joyeux noël à toi mon petit lutin ! Répondit mon interlocuteur d'un ton joyeux.
- Joyeux noël mon père noël préféré !
- J'étais inquiet, tu n'as pas répondu à mes messages aujourd'hui.
- Je suis désolée, j'ai passé toute la journée à table, c'était...étrange mais vraiment sympa. Et du coup je n'avais pas pris mon portable avec moi.
- Qu'est-ce qu'il t'arrive ma belle ?
- De quoi tu parles, je ne comprends pas ?
- Prend moi pour un idiot aussi ! rien qu'au son de ta voix je sais qu'il y a quelque chose qui cloche. Alors dis moi tout, sinon je prends le premier avion pour Austin et je te te ferai cracher le morceau. Et tu sais que je le ferai, alors parles !
Je levais les yeux au ciel, car je savais qu'il en était capable. Tout comme je suis prête à tout pour lui je sais que c'est pareil pour lui. Quand on besoin de parler, de se confier ou seulement de réconfort on est toujours là l'un pour l'autre.
- Disons que la semaine a été un peu mouvementée.
- Mais encore, Lucy ?
Je pris une grande respiration avant de tout lui raconter et notamment la soirée de la veille. Le fait d'avoir failli couché avec Austin et les brides de souvenirs qui m'étaient revenus avant que je ne commette cette erreur. Et puis je lui ai raconté l'accord qu'Austin et moi avons passé et surtout mon cauchemar. Max compris tout de suite dans quelle détresse émotionnelle je me trouvais à cet instant. Lui avoir raconté tout ça me fit un bien fou mais je ne pu empêcher les larmes de couler. Revivre ces souvenirs était trop douloureux pour moi, il me manquait encore des éléments mais petit à petit les souvenirs refluaient dans mon esprit.
- Lucy ? Lucy ? tu es toujours là.
J'entendais Max m'appeler mais mes pensées étaient loin. Je repris conscience et m'essuyais les yeux les yeux du revers de la manche.
- Oui...oui je suis là. Répondis-je d'une voix chevrotante.
- Lucy ? tu veux que je vienne ? tu as besoin ...
- Non ! Ne t'inquiète pas pour moi tant que je suis là ça va aller. Et je te promets que si ça ne va pas je t'appelle directement d'accord.
- J'aimerai tellement être avec toi Lucy, je me sens totalement inutile, je voudrai être là.
- Je sais Max et j'aimerai que tu sois là, mais tu ne peux pas tout quitter à chaque fois que j'ai besoin de toi, tu as ton boulot maintenant, je ne veux pas que tu le perdes à cause de moi. Mais par contre il y a quelque chose que je veux bien que tu fasses pour moi.
- Tout ce que tu veux.
J'entendis des bruits de pas se rapprocher puis se fut le bruit de la baie vitrée coulisser.
- Je t'envoi un message pour te dire ça.
- Hein ?
- Je t'adore Max, t'es le meilleur. Joyeux noël encore.
Le changement de sujet fut rapide et j'espérais que Max aller comprendre que je n'était plus seule et ne pouvait donc pas lui parler plus.
- Joyeux noël à toi aussi, ma belle. J'attend ton message, et appelle moi si besoin.
Tandis que je raccrochais, Austin est venu s'asseoir à côté de moi en me tendant une tasse de chocolat chaud.
- Merci.
- Je t'en prie. Comment va Max ?
- Il va bien, il a fêté noël avec la famille de Chris, son compagnon. Il voulait me souhaiter joyeux noël alors il m'a envoyé plusieurs messages et comme je n'ai pas répondu il était inquiet, donc je l'ai appelé pour le rassurer et lui parler un peu.
- Ça fait longtemps que vous vous connaissez Max et toi ?
- On se connaît depuis des années j'ai l'impression parfois qu'on se connaît depuis toujours. On passait beaucoup de temps ensemble mais ça ne plaisait pas trop à mes parents, car ils ne s'entendaient pas bien avec les siens. Mon père étant le patron du sien, il ne voulait pas que je traine avec ses employés. Mais j'ai désobéis, on a continué à se voir en cachette, il a toujours été mon seul ami, celui a qui je peux tout dire. Puis il y a eu l'accident, Max avait 13ans à l'époque, ces parents ont eu un accident de voiture, ils se sont fait percutés par un imbécile qui a grillé un feu à un carrefour. Max était dévasté et j'ai alors fait le mur ce soir là pour aller le soutenir. Mon père a alors découvert qu'on avait continué à se voir malgré son interdiction. Il a piqué une crise et m'a privé de sortie pendant 2 mois. Puis Max est parti vivre à Londres chez l'une de ses tantes, vu que ses parents étaient britanniques d'origine, toute sa famille vivant là-bas c'était semble t-il la meilleure solution. Mais même la distance et ma punition n'ont pas mis fin à notre amitié. Même si on pouvait plus se voir on trouvait toujours le moyen de se parler. Et aujourd'hui encore malgré la distance rien n'a changé.
- C'est incroyable quand même, toute cette histoire.
- Je ne te le fais pas dire, mais j'ai beaucoup de chance de l'avoir.
Austin continua à me questionner sur Max, sur notre relation, su sa relation avec Chris. Et je fis de même à propos de sa relation avec Josh, avec Gia. Il m'a raconté comment il faisait quand il était petit pour toujours faire enrager sa cousine et pour toujours avoir le bon rôle. Il me raconta l'histoire de cette cabane. Lui et ses cousins l'avait construit avec l'aide de leur grand-père, ils avaient pu en profiter un moment mais la cabane avait été détruite par des vents violents et ils n'avaient jamais pris le temps de la reconstruire. Je trouvais ça dommage, mais il m'expliqua qu'il comptait bien un jour la finir en mémoire de son grand-père.
Il faisait nuit lorsque nous sommes rentrés pour aller nous coucher.
Une fois dans la salle de bain, j'envoyais un message à Max pour lui expliquer en quoi j'avais besoin de lui. Il me répondit immédiatement.
Cettesoirée fut riche en émotion et j'avais vraiment besoin de dormir. Je rejoignisAustin dans la chambre qui était déjà dans le lit. Dormir avec lui étaittoujours aussi étrange mais on n'avait pas trop le choix, alors je m'allongeaisprès de lui. Il éteignit la lumière, mes yeux se fermait déjà mais je tentaisde lutter car j'avais peur de revoir à nouveau toutes ces images, mais lesommeil fut plus fort. Mais juste avant de sombrer je sentis un bras s'enroulerau tour de moi, son bras. J'était bien, je savais que je pouvais dormir sanscrainte, Austin serait là pour moi, depuis le début il est là pour moi, il nepose pas de question, il est simplement là pour me soutenir et me réconforter. Unedernière pensée logique traversa mon esprit, en acceptant de faire semblant d'êtresa copine, je me suis foutue dans un pétrin pas possible, parce que maintenantje suis éperdument amoureuse de lui et je sais que j'aurai le cœur brisé à lafin et pourtant je ne peux m'empêcher de l'aimer.
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