Chapitre 18

Coucou, me revoilà avec la suite!! je suis vraiment désolé pour cette longue absence mais j'espère tout de même que la suite sera à la hauteur de vos attentes.  Voilà, alors n'hésitez pas à me laisser vos commentaires et à voter si l'histoire vous plait. 

Bonne soirée à vous 


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PDV Austin 


Waouh !! J'étais abasourdi. Que venait-il de se passer ? Tout allait très bien et tout d'un coup, elle m'a repoussé, puis s'est excusée avant de partir en courant. Et moi, bah je suis resté planté là comme un imbécile. On peut dire que j'étais littéralement sur le cul.

Il fallait que je retrouve mes esprits et que je la rattrape au plus vite.

Au moment où je me relevais j'entendis la porte d'entrée claquer. Je devais me dépêcher de la retrouver car Lucy était dehors avec une simple petite robe noire alors que la température avait chutée de plusieurs degrés. Je reboutonnais ma chemise, attrapais un manteau avant de dévaler à mon tour les escaliers. Je m'en fichais de réveiller les autres, il fallait que je la retrouve pour comprendre sa réaction.

J'étais à la fois frustré, en colère mais les sentiments qui prédominaient à ce moment-là c'était la peur et l'inquiétude. J'étais inquiet par rapport à sa réaction car je ne comprenais pas pourquoi tout d'un coup elle m'avait repoussé. Et surtout c'est le regard qu'elle m'a lancé qui m'inquiète, on aurait dit qu'elle avait vu le diable.


J'étais vraiment inquiet pour elle il faisait un vrai froid de canard, le pire je crois c'est que bouleversée comme elle l'était elle pouvait être allée n'importe où et se perdre car elle ne connaît le ranch que de jour. Or la nuit tout est différent. La nuit le ranch regorge de dangers dont il ignore tout. S'il lui arrivait quelque chose je m'en voudrais à jamais.

Je tentais tant bien que mal de scrutait l'horizon pour essayer de voir où elle aurait pu se refugier. Mais l'obscurité rendait cela bien plus compliquée, seul le proche de la maison était éclairé.


Les minutes passaient et mon inquiétude montait de plus en plus. J'inspectais les alentours depuis un moment lorsque j'ai entendu des hennissements provenant des écuries. Il y avait alors deux possibilités, soit il y avait un souci avec l'un des chevaux et donc un employé était dans là-bas pour s'en occuper. Ou bien c'était Lucy qui y était.

Je couru donc jusqu'aux écuries. Seule une lanterne était allumée à l'intérieur. On en laissait toujours une allumée. Quand j'étais petit mon grand-père disait que c'était une veilleuse pour que les chevaux n'aient pas peur la nuit. Mais en réalité c'est au cas où il faudrait intervenir en urgence.


J'allumais alors une seconde lanterne. Et découvris qu'elle était bien là, recroquevillée sur elle-même sur une botte de foin. Je pouvais non seulement entendre qu'elle sanglotait mais aussi qu'elle claquait des dents à cause du froid. Je me suis donc approché d'elle lentement pour ne pas l'effrayer car elle ne semblait pas avoir remarqué ma présence. Elle sursauta lorsque je lui déposé le manteau sur les épaules. Elle leva la tête vers moi l'air agar.

Puis elle resserra le manteau autour d'elle, tandis que je m'asseyais mais sans trop m'approcher de peur qu'elle prenne à nouveau la fuite. Et j'attendis.

Ce qui était étrange c'est qu'elle ne pleurait plus, mais elle semblait totalement ailleurs et surtout elle semblait terrifiée. Mais pourquoi ? Je ne pouvais me résoudre à lui poser la question. Puis tout d'un coup se fut comme un murmure.

- Excuse-moi, Austin.

C'est méchant à dire, mais ce n'est pas des excuses dont j'avais besoin mais d'explications. Il fallait que je comprenne, sinon j'allais la perdre. Hors ce soir là je venais enfin de prendre conscience que je tenais à vraiment à elle. En quelque jours Lucy était devenue pour moi une amie mais aussi bien plus, j'avais envi de la protéger, de la prendre dans mes bras pour que plus jamais elle ne s'en aille loin de moi. J'avais enfin compris qu'elle était une femme formidable et elle me rendait meilleur. J'étais en train de tomber petit à petit amoureux d'elle mais il était encore trop tôt pour le lui dire, surtout vu sa réaction pour de simples baisers.


Je décidais donc de garder cette révélation pour moi et de ne pas chercher à la brusquer de trop, si elle devait se confier, cela devait venir d'elle même.

- Tu sais c'est peut-être un peu cliché ce que je vais te dire mais peu importe. Quand j'étais plus jeune et que mon grand-père était encore en vie, il me disait sans cesse que plus tard il fallait que je fasse un boulot qui me plaise vraiment, car il n'y a que comme cela que je serai heureux. Pour lui la notion de bonheur était vraiment importante. Il m'a aussi répété plusieurs fois qu'il fallait que je trouve une femme qui me rende heureux. Le bonheur pour lui était plus important que la richesse, la popularité, tout le reste à côté était superficiel. C'est pour ça que je crois qu'il aimait tant ce ranch.

Je vis alors Lucy essuyais du revers de la main les dernières qui coulaient le long de ses joues rosies par le froid.

- Le problème c'est que mon père lui ne voit pas trop les choses de cet œil là ; il est persuadé que j'ai envi de reprendre son entreprise, mais c'est un domaine qui ne m'intéresse pas du tout. Mais le pire c'est qu'il veut à tout prix que je reprenne les rennes et je n'ose pas lui dire que je veux monter ma propre entreprise financière. C'est pour ça que je suis beaucoup plus intéressé par l'économie que le droit. J'ai peur que si je venais à lui faire part de mes projets il soit déçu de moi, son fils. Et je crois que voir de la déception dans ses yeux m'anéantirai, car je pense l'avoir déjà assez déçu dans ma vie.

- Tu crois vraiment que tu vas le décevoir si tu lui fais part de tes rêves et de tes envies ?

Entendre sa voix me fit un bien fou.

- J'en suis sûr, il n'attend que ça, depuis des années il m'en parle et depuis quelques temps c'est tous les jours qu'il aborde le sujet. Il tient absolument à ce que l'entreprise construite par ses aïeux, reste dans la famille.

- Qu'est ce que tu compte faire alors ?

Je crois que changer de conversation était une bonne idée car peu à peu elle se détendait à nouveau.

- Pour l'instant je suis toujours en phase de réflexion pour trouver une solution. Mais en même temps j'ai déjà commencé certaines démarches pour créer petit à petit mon entreprise.

- Je pense que tu devrais lui parler, lui expliquer à quel point ce projet compte pour toi, à quel point tu a envi de faire quelque chose qui te plait vraiment, pour laquelle tu es douée, pour laquelle tu a envi de te lever chaque matin.

- On croirait entendre mes grands-parents. Mais merci de me remonter le moral. Dis-je tout en posant ma main sur la sienne. Tu es une vraie amie Lucy. Enfin

- Amie ? c'est bien. Dit-elle d'un ton las. Pour tout à l'heure, Austin...

- Non ! Ne me dis rien. Ne te force pas à me dire quoi que ce soit. Tu n'es pas obligé de me donner d'explications, mais saches que si tu veux parler je suis là pour toi.

- Austin ? merci. Dit-elle la voix chevrotante. Est-ce qu'il est possible...tu crois qu'on s'en tienne à seulement amis ?

- Pas de soucis. Amis c'est toujours mieux que rien. Et ne t'inquiète pas lorsqu'on sera de retour à Austin, je dirai à mon père qu'on a rompu d'un commun accord ou alors que je t'ai trompé avec une autre comme ça je passerai pour le méchant de l'histoire et tu ne perdras pas l'estime de mon père.

Je m'attendais à ce qu'elle soit plutôt heureuse de savoir que j'allais mettre fin à toute cette histoire, mais je vis plutôt une sorte de déception dans ses yeux. Elle attendit un instant avant de dire.

- Tu sais je ne connais pas vraiment ton père, enfin je le connais mais surtout en tant que professionnel, en tant qu'homme d'affaires. Mais je sais qu'au début on me l'avait décrit comme un homme froid mais ces derniers temps j'ai tendance à penser le contraire. Du moins avec moi je le trouve très pédagogue, à l'écoute de mes moindres questions. Après en dehors du boulot je ne le connais pas autant que toi certes, mais d'après ce que tu m'as dit ce n'était pas un père très présent mais aujourd'hui moi je vois un homme qui essaie de se rattraper autant qu'il le peut. C'est pour ça que je pense que quoi que tu décide de faire, lui dire ou ne pas lui dire, il sera heureux pour toi. Hier je l'ai même vu en train de faire l'avion avec Matteo.

- Sérieusement ?

- Je t'assure. Ils étaient devant le porche et Matteo l'a supplié de lui faire faire l'avion et il l'a fait.

C'était dur pour moi d'imaginer une telle scène, car jamais mon père n'a joué avec moi quand j'étais petit et que je le lui demandais. Cette pensée, aussi fugace soit-elle, avait fait naître en moi un sentiment de jalousie envers ce petit bonhomme haut comme trois pommes. Il avait réussi là où j'avais toujours échoué, il avait réussi à dérider mon père et à le faire jouer avec lui. C'était dingue j'étais jaloux de Matteo. J'ai toujours connu mon père comme un homme rigide trop occupé par ses affaires pour jouer avec moi. Même si je dois bien avouer que depuis quelque temps il fait des efforts pour être un peu plus détendu et un peu plus présent.



On continua à discuter pendant un petit moment mais la température continua aussi de descendre, tout d'un coup je senti un poids sur mon épaule. En tournant la tête je vis que Lucy s'était endormie.

Je la pris dans mes bras pour retourner à la maison. Une fois dans la chambre je la déposais sur le lit, lui enlevais ses chaussures pour enfin la mettre sous les couettes. Je dois avouer avoir hésiter un instant lui ôter sa robe mais j'ai eu peur qu'elle ne m'en veuille le lendemain matin.

Tandis que je me changeais à mon tour je pensais à demain, je n'avais aucun cadeau pour elle, il fallait à tout prix que je trouve une idée. Mais comme on dit la nuit porte conseil.

J'allais donc me coucher sur le lit en prenant une couverture supplémentaire pour ne pas me mettre dans les mêmes draps qu'elle.



Le lendemain matin je me suis réveillé avant elle. Je pris un peu de temps pour la contempler dans son sommeil, elle était vraiment magnifique, ses cheveux s'étaient échappés de son chignon et s'éparpillaient sur son visage.

Je n'avais toujours aucune idée, il était trop tard pour acheter quelque chose alors il fallait que je fasse quelque chose qui lui fasse plaisir. C'est en la regardant une dernière fois avant d'aller dans la salle de bain me doucher et m'habiller que j'ai eu une idée.

Après avoir enfilé un vrai pyjama et avoir vérifié qu'elle dormait toujours, je suis descendu discrètement dans la cuisine.

Je fouillai dans les placards pour trouver tout ce dont j'avais besoin pour lui préparer un petit déjeuner que je lui porterais au lit. Après avoir fini de faire chauffer mon café et son chocolat je les plaçais sur le plateau. J'avais l'impression d'être dans une mission commando car je devais faire le moins de bruit possible pour éviter de réveiller toute la maisonnée et surtout être assez rapide car je savais que ma grand-mère ne tarderais pas à se lever.

Une fois terminé le plateau je le pris délicatement pour le monter dans la chambre tout en faisant attention de ne rien renverser.


En entrant je vis qu'elle ne dormait plus car elle releva la tête au même moment et je pus lire de la surprise sur son visage. Je repoussai doucement la porte du pied et déposais sur le bout du lit le plateau rempli de victuailles.

- C'est... Balbutia-t-elle surprise.

- Joyeux noël !

- Joyeux noël à toi aussi. Mais qu'est ce que... Dit-elle en pointant du doigt le plateau

- Je ne t'ai pas acheté de cadeau, enfin... j'ai oublié d'en acheter un, du coup je me suis que ça te ferai plaisir si je t'apportai le petit-déjeuner au lit et qu'on le partage ensemble.

- Merci beaucoup c'est vraiment très gentil à toi.

Elle posa sa main sur mon avant bras avant de se pencher sur le plateau pour le poser sur ses genoux tandis que je prenais place au bout du lit.

- Tu as même pensé au fait que je ne bois pas de café.

- J'ai une bonne mémoire.

- Austin ?

- Hmm. Dis-je en croquant dans un morceau de tartine grillée.

- Je ne me souviens pas très bien de comment je me suis retrouvé ici et de pourquoi je suis encore habillée. Je me souviens de notre discussion et de notre accord sur le fait de rester des amis, mais après c'est le trou noir.

- Rien de très intéressant, on a continué à parler et tu t'es endormie. Puis je t'ai ramené ici et t'es mise au lit. Je t'ai juste enlevé tes chaussures je ne suis pas allé plus loin.

- Oh ! Merci. En tout cas, tout cela est vraiment délicieux.

- Je t'en prie ça me fait très plaisir.

Tout d'un coup on entendis un certain brouha venir de l'ensemble de la maison.

- Qu'est ce qu'il se passe ? c'est quoi toute cette agitation ?

- Ça ? C'est seulement les enfants qui viennent de se lever et de découvrir tous les cadeaux au pied du sapin. Il va falloir qu'on y aille ça va être l'heure.

Je me levais tout en lui expliquant cela, puis je pris un peignoir en soie que je lui tendis.

- Tiens enfile ça, il faut qu'on y aille.

- Quoi ! mais on ne va pas y aller comme ça, tu es en pyjama et moi j'ai encore ma robe d'hier soir.

- La tradition familiale veut qu'on se réunisse tous dans le salon pour l'ouverture des cadeaux, en pyjama. C'est seulement après qu'on va s'habiller et se préparer pour le repas de noël en famille. Aller viens, tu vas voir c'est vraiment un moment génial, je suis sûr que tu vas adorer.

Je la tirais par la main puis l'aider à enfiler le peignoir pour enfin sortir de la chambre et rejoindre les autres dans le salon.

Jesavais que pour Lucy ce moment aller être une première mais j'espérais vraimentqu'elle aller passer un bon moment.     

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