Chapitre 13
Coucou je suis enfin de retour, je suis désolée de ne pas avoir posté depuis 2 semaines, mais partiels obligent. Donc voilà je vous propose enfin la suite avec un PDV d'Austin et surtout enfin un peu d'évolution dans la relation Austin/Lucy. Enfin voilà je vous souhaite une bonne lecture et n'hésitez pas à voter et à commenter si mon histoire vous plaît
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PDV Austin
Alors que je rentrai chez moi après 2 bonnes heures de jogging, j'ai à peine le temps de franchir le seuil être l'entrée et le salon, que j'entend la sonnette de la porte d'entrée qui retenti. Je ne vois qui ça peut être, mon père n'est pas là donc je ne pense pas que quelqu'un soit venu jusqu'ici pour le voir. Et moi ? Personne ne sait où j'habite vraiment, mis à part ma famille. Pour être honnête si personne, si aucun de mes « amis » ne sait où j'habite c'est parce que je n'aime pas étaler ma « richesse ». Les gens savent que je suis aisé, mais ils ne savent pas à quel point. Alors je ne préfère pas dire où j'habite car il suffirait de juste donner le nom de mon quartier pour que tout le monde apprenne que je suis plein aux as. Et ça il en est hors de question. Je vis très bien comme je suis et cela va rester tel quel.
Mais bon je vais tout de même ouvrir car j'imagine qu'Anna est déjà en chemin pour venir ouvrir la porte. Je me dirige donc vers la porte et l'ouvre. Je suis littéralement consterné, sous le choc, abasourdi lorsque je vois qui se trouve sur le seuil de chez moi.
- Qu'est ce que tu fais ici ? M'exclamai un peu bourru.
Mais comment elle a fait pour trouver où j'habite, elle fait parti du FBI, de la CIA ou quoi ? Surtout que la maison est au nom de mon père et que je porte celui de ma mère. Donc personne ne peut savoir que j'habite ici.
- Je t'ai vu en train de courir et je t'ai suivie. Et je te le dis tout de suite je n'ai aucune honte de l'avoir fait.
Là je suis sur le cul, cette fille est vraiment chiante, mais impressionnante.
- Et pourquoi tu m'as suivi ?
- Quand je t'ai vu j'ai eu...une idée.
- Une idée ? dis-je sceptique.
- Oui, après la façon dont tu t'es comporté ce matin j'étais bien décidée à ne plus jamais t'adresser a parole, à ne pas te pardonner et à ne surtout pas t'aider à ne pas te ramasser un taule à ton examen de rattrapage. Parce que tu es un véritable con et un emmerdeur.
- J'en conclu donc que si tu es ici c'est parce que tu as changé d'avis ?
- Pas vraiment non. Je pense toujours que tu es un connard fini, mais disons que je te propose un échange de bons procédés.
Je la détail un instant, interloqué par ce qu'elle va me proposer.
- J'ai besoin d'un endroit où dormir ce soir, car on vient de m'appeler pour me dire qu'il y avait un gros dégât des eaux chez moi, et donc que je ne pouvais rentrer chez moi pour y dormir. Donc si tu me prête une chambre, car j'imagine qu'il doit y en avoir au moins une pour les amis, ou au pire un canapé je m'en fiche.
- Et j'y gagne quoi. L'interrompais-je attendant la suite de sa proposition.
- Ce que tu y gagne ? Mon aide pour être prêt pour ton rattrapage. J'accepte de t'aider toute la soirée et moi tu me permets de dormir chez toi.
Je réfléchi un instant. J'ai pas très envi d'accepter, je ne me sens pas très à l'aise à l'idée qu'elle pas la nuit sous le même toit que moi. Mais en même temps je n'ai pas trop le choix si je veux réussir ce foutu examen.
Je fini par m'écarter de la porte et l'entrouvre plus largement pour qu'elle puisse entrer.
Je la regarde poser son regard partout, un regard émerveillé, subjugué. J'ai vécu toute ma vie ici, donc j'avoue que ça ne me choque pas plus que ça, mais j'admet tout à fait que pour quelqu'un qui a pas l'habitude de vivre de ce genre de milieu, cela peut être plus qu'impressionnant. A ce moment là, je la trouve vraiment magnifique. Ses yeux sont pétillants, elle sourit. Son sourire est...comment dire...il est vraiment à tomber. J'aurai presque envi de la prendre dans mes bras et de l'embrasser. Mais je ne peux pas, je ne dois pas le faire. Je sors de ma contemplation pour éviter qu'elle me surprenne en train de la regarder avec instance et lui propose qu'on aille s'installer dans la cuisine.
Anna est surprise de me voir entrer avec une personne qu'elle ne connaît et d'autant plus que c'est une fille. Mais elle se reprend très vite en me demandant si mon amie dinera avec moi ce soir vu que mon père n'est pas là. Je lui réponds qui oui et lui fait signe que je lui expliquerai plus tard. Le diner ne sera prêt que dans une heure. Je propose donc à ma « convive » de s'installer sur l'ilot de la cuisine pour commencer à travailler. Pour être vraiment honnête j'ai pas envi de bosser mes cours mais je n'ai pas vraiment le choix si je veux valider mon année et obtenir mon diplôme. Donc je vais mettre de côté ma mauvaise humeur et mon mauvais caractère et faire un effort pour qu'elle m'aide. Je dois vraiment accepter cette chance qu'elle m'offre, je sais que j'en aurais pas d'autres.
Elle ne m'adresse quasiment pas la parole sauf pour m'expliquer les cours, et surtout ce qui me fait le plus mal et qui m'énerve le plus c'est qu'elle ne me regarde jamais, alors que moi j'ai du mal à détourner mon regard d'elle. Je suis près d'elle que je sens les effluves de son parfum qui parviennent jusqu'à mon nez, j'aime son parfum, je serai incapable de le décrire mais je sais que j'aime cette odeur. De toute façon je suis un homme et donc je n'y connais rien en parfum, pour moi ça se résume plus à la question de savoir si ça sens bon ou non. Et elle j'adore son parfum. Je suis obligé de faire des efforts de contrôle pour éviter de me pencher encore plus vers elle pour humer son parfum et plonger ma tête dans ses magnifiques cheveux blonds.
Je sais qu'à ce moment vous me prenez pour une fleur bleue, du genre je raconte des choses qui ne sont pas du tout viriles mais vous savez quoi je m'en fiche. Je ne suis pas et ne serait jamais vraiment le badboy que tout le monde croit que je suis. Je ne suis pas un badboy, je ne suis pas non plus dénué de toute virilité, car oui je suis un mec un vrai, il peut m'arriver d'être macho, mais je dirai plutôt que je suis quelqu'un de normal. Mais pour ça il faut me connaître et ça ce n'est pas donné à tout le monde. On va dire que je sais être romantique quand la fille me plaît vraiment.
Et oui désolé de vous décevoir mais je ne suis pas l'horrible connard que tout le monde croit, mais je joue à ce jeu depuis tellement longtemps que s'est devenu plus facile pour moi de tenir ce rôle en public que de dévoiler qui je suis vraiment.
Je n'irais pas jusqu'à dire que Lucy me plaît mais il se pourrait bien qu'elle puisse être le genre de fille qui pourrait me plaire. Mais ça je ne lui dirai pas, elle me déteste vraiment, et me prend pour un tel connard qu'il vaut mieux qu'elle continu à le croire, de toute façon après cette soirée, elle ne risque pas de m'adresser à nouveau la parole. Donc je ne vais rien faire.
Au bout d'un moment j'entend Anna nous appeler pour nous dire que le repas est prêt. Elle nous a servi dans le salon. Et oui parfois quand mon père n'est pas là j'adore m'installer par terre dans le salon et manger sur la table basse. Chut, il ne faut pas le dire c'est mon petit secret.
Nous mangeons en silence, aucun de vous deux ne veut entamer la conversation, pour dire vrai je ne sais pas ce qu'on aurait à se dire. Cette fois je la voie qui me jette des regards discrets mais elle ne dit rien.
Puis finalement une fois au dessert.
- Wouah c'est le meilleur moelleux au chocolat que j'ai mangé de ma vie. Il est vraiment délicieux. Tu remercieras Anna, je crois que c'est comme ça que tu l'as appelé tu à l'heure, car c'est vraiment génial. Au passage si tu pouvais lui demander la recette se serait fantastique.
- Je suis content que tu apprécie...enfin je veux dire Anna sera contente. Je lui passerai le message. Tu cuisine ?
J'en profitait pour entamer la conversation.
- Disons que je me débrouille, en fait j'aime bien cuisiner mais je n'ai pas vraiment eu le temps depuis que je suis arrivée.
- Ca fait combien de temps que tu vis à Austin ?
- Quelques mois à peine.
- Pourquoi tu es venue vivre ici ?
A ce moment là elle détourna son regard, ou plutôt je vis qu'elle plongeait son regard dans le vide, comme si elle hésitait à me répondre.
- Disons que c'est assez compliqué et un peu long a expliquer. Mais la raison principale c'est pour mes études.
- Tu veux dire que tu as quitté Chicago et les bonnes facs du nord du pays pour venir t'enterrer ici. A d'autres.
- Alors d'un, oui je suis venue ici pour la fac plutôt que celle de Chicago. Déjà pour le temps et parce que plus rien ne me rattacher là-bas et du coup j'avais besoin de changé d'horizon. (elle sembla réfléchir un instant) et puis comment tu sais que je viens de Chicago ?
- Tu sais tout ce sait, surtout qu'on suit les mêmes cours, alors les gens parlent. Et puis sans te vexer tu manque un peu de couleur pour une texane.
- Je vois. Dit-elle un peu perplexe et comme-ci je l'avais vexée.
- Bon, il est tard. Dis-je en me levant. Je vais te montrer où tu peux dormir.
Sans vraiment faire attention si elle me suivait, j'empruntais l'escaliers puis je lui ouvris la porte de ma chambre, on entra tout les deux. Je vis sur son visage qu'elle avait compris où on se trouvait.
- C'est...c'est ta chambre ?
- Oui, je te la laisse pour cette nuit, Anna est rentrée chez elle et je n'ai pas pensé à lui demandé avant qu'elle parte de préparer une des chambres d'amis, du coup il n'y a que les couvre-lits donc tu prends ma chambre et moi je vais prendre un sac de couchage pour aller dormir dans une autre chambre.
Et oui je sais ce que vous allez dire, c'est le comble quand même pour quelqu'un qui vit dans une telle baraque que tous les lits ne soient pas faits. Et bien oui, pour éviter que Anna ait trop de travail vu la taille de la maison, les lits des chambres des invités ne sont faits que quand on a des invités, du coup elle ne s'occupe que de ma chambre et celle de mon père.
- Tu sais je peux prendre la chambre d'amis et le sac de couchage, ça ne me gêne pas. Dit-elle d'un ton un peu timide. Elle rougissait un peu et je pouvais ressentir sa gêne de dormir dans ma chambre.
- Non, je sais que je suis un vrai con parfois (elle me lança un regard de biais) bon d'accord souvent, mais tu m'as aidé pour mon examen de rattrapage demain. Donc je ne négocierai pas, tu prends ma chambre un point c'est tout.
Elle acquiesça en silence. Je lui montrais alors la salle de bain et où se trouvait les serviettes puis je la laissais.
Une fois dans le couloir je m'adossais au mur et reprenais mon souffle, car je me sentais bizarre, le fait d'être resté dans si près d'elle pendant toute la soirée et me retenir de l'attirer à moi pour l'embrasser a été une épreuve de force.
Je reprends mes esprits et vais au garage chercher un sac de couchage puis remonte dans la chambre en face de la mienne, lorsque je passe devant ma porte de chambre j'entend l'eau couler.
Je rentre dans le chambre et m'assoie sur le lit, à ce moment là j'ai des images pleins la tête. Je l'imagine nue dans ma douche en train de savonner avec mes produits, j'imagine sa peau qui semble très douce. Je m'allonge sur le lit, mes pieds toujours posés sur le sol, je ferme les yeux et je m'imagine avec elle sous cette douche. C'est fou comme cette fille me rend dingue, mais je ne peux rien faire, elle m'attire, beaucoup même mais c'est tout. Même si parfois j'ai l'impression que cette attirance est réciproque, aucun de nous deux na va y céder, on ne doit pas. On est trop différents, le seul point commun qu'on a c'est qu'on a tout les deux des caractères explosifs et rien que ça fait qu'on ne peut pas être ensemble.
Soudain je n'entends plus l'eau qui coule dans la salle de bain. Je sors de ma torpeur, pour enfin me lever et installer mon sac de couchage.
Mais soudain lorsque je me retourne je me retrouve face à une Lucy avec une simple serviette autour de la poitrine et qui lui arrive au-dessus des genoux, ses cheveux qui d'habitude sont blonds clairs, là sont blonds foncés et légèrement ondulés par l'humidité. Comment vous dire qu'après une vision d'un tel érotisme il va me falloir une bonne douche froide.
- Est-ce que par hasard tu pourrais me prêter un vêtement pour dormir, car je n'ai que ma tenue de sport vu que je n'ai pas pu retourner chez moi.
- Euh oui...oui bien sûr.
A ce moment j'avais vraiment l'impression d'être un ado pré-pubert qui était troublé pour la première fois par une femme et qui connaissait sa première érection. Je passais devant elle, je pu alors humer son doux parfum qui pour une fois sentait...moi, mon gel douche et mon shampoing et le mélange avec son parfum naturel était très attirant.
J'allais dans ma chambre pour accéder à mon dressing et je lui sorti une chemise, un T-Shirt et Short que je déposais sur le lit.
- Tiens voilà, ça va peut-être être un peu grand, mais j'ai aucun vêtement de femme donc voilà. Bonne nuit.
Et je sorti de la chambre sans lui laisser le temps de me répondre, même si je l'entendis au loin me répondre « bonne nuit à toi aussi ».
Mon corps et mon esprit étaient en ébullition, j'allais donc directement prendre une douche froide pour me rafraîchir les idées. Puis j'allais me coucher.
Mon sommeil fut merveilleusement troublé de rêves tous plus érotiques les uns que les autres où elle était le personnage principal.
Après m'être réveillé, je me suis douché puis habillé avant de descendre prendre mon petit-déjeuner. Lucy dormait toujours, mais il été encore tôt. Anna était dans la cuisine. Elle me salua gaiement et me servit mon petit-déjeuner comme tout les matins. Mais je vis qu'elle me regardait bizarrement et qu'elle attendait que je lui donne quelques explications.
Je lui racontais la soirée (enfin pas tout) et surtout je lui expliquais pourquoi Lucy était là. Elle me lança un regard qui voulait dire prend pour idiote lorsque je lui dis que Lucy et moi, on ne s'apprécier pas du tout et que cela été encore loin de la vérité. Puis elle me dit qu'elle avait apporté quelques vêtements pour elle, pour qu'elle puisse aller en cours. Car oui, hier avant d'aller me coucher j'ai pensé à envoyer un message à Anna pour qu'elle apporte quelques vêtements pour Lucy. Je la remerciai et aller les porter à Lucy.
Je frappais doucement à la porte pour ne pas l'effrayer, mais quand j'ouvris elle n'était pas là, elle était dans la salle de bain, je frappais donc à la porte et lui dis :
- Lucy, Anna t'a apporté des vêtements propres, je te les poses sur le lit. J'espère qu'ils seront à ta taille.
Elle ma répondu merci et je suis parti.
Quelques minutes plus tard elle me rejoignit dans la cuisine. Anna lui servit un chocolat chaud. Puis elles discutèrent, alors je me suis esquivait vers ma chambre récupérer quelques affaires. Puis on est parti à la fac tous les deux.
J'ai presque eu envi de rigoler lorsque j'ai vu sa tête se décomposer quand elle a vu ma voiture. Elle est montée dedans mais en faisant hyper attention à ne rien salir. Cette fille est vraiment spéciale.
On finit par arriver à la fac, elle me remercie et elle s'en va. Enfin je dirai plutôt qu'elle s'enfuit.
Je sors à mon tour, ferme à clef ma voiture et me dirige vers les bâtiments. J'ai à peine le temps d'atteindre la salle que je sens une main qui m'attrape le bras. Je me retourne et suis stupéfait de me retrouver face à Lydie.
- Qu'est ce que tu veux Lydie, je n'ai vraiment pas le temps là.
- Je t'ai vu avec Blanche Neige, alors comme ça...toi et elle...
- Elle et moi rien du tout. Elle m'a simplement donné un cours de droit. Alors ne te fait pas d'idées.
- Bien sûr, bien sûr. Dit-elle dubitative. Tu es en bonne voie pour gagner mes faveurs mon petit Austin.
C'est dingue comme elle peut me porter sur les nerfs, plus elle parle plus elle s'approche de moi, elle a même posé sa main sur mon bras qu'elle caresse nonchalamment. Je n'ai aucune envi de bénéficier de « ses faveurs »
- Je compte sur toi Austin pour remplir correctement la mission que je vous ai confiée à toi et aux autres gars. Puis elle me chuchota à l'oreille. Sinon ma vengeance sera terrible, alors je te conseille de ne pas te foutre de moi.
Puis elle s'éloigna. Si je ne me retenais je collerai cette pimbêche contre le mur et je lui dirais ses 4 vérités. J'ai envi de la décoiffée et de lui effacer son petit sourire narquois. Elle qui se croit si belle, si parfaite, si géniale. Mais je vous rassure tout de suite, je ne suis absolument pas du genre à me battre et encore moins à frapper une femme.
Je rentre en classe, sous le regard réprobateur de Monsieur Johnson, qui ne va pas me louper à la fin du cours. Mais bon je dois reconnaître que grâce à Lucy je me sens prêt pour la première fois de ma vie pour un devoir de droit.
- Monsieur Blackwood, vous n'oublierai pas de venir me voir à la fin de l'heure.
Qu'estce que je vous avez dit.
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