Chapitre 10
PDV Lucy
- Qu'est ce que...
Je rentre dans le bureau et M.Hartley semble légèrement surprit. Je m'approche donc de son bureau et lui tend la main, qu'il saisit un peu hésitant.
- Je me présente je suis Lucy Jordan, nous avions rendez-vous il y a plus de 2heures maintenant.
Il se redresse et reprend contenance. Je prends alors quelques second pour analyser à qui j'ai à faire. C'est un homme d'une cinquantaine d'année, de taille moyenne mais imposant par la stature et le charisme. Il a les cheveux légèrement grisonnants mais ça ne fait que renforcer cet aspect sévère et homme de responsabilités.
- Je suis désolé mademoiselle Jordan, je sais que nous avions rendez-vous mais une visio-conférence a durée beaucoup plus longtemps que prévu. et donc je me suis accordé quelques minutes de pause pour pouvoir manger avant de vous recevoir dans l'hypothèse où vous seriez toujours là.
- Et donc comme vous pouvez le voir je suis toujours là. Mais je vous en pris finissez votre déjeuner, je ne suis plus à 1minutes prés.
Je m'assoie donc sur l'un des deux fauteuils en face du grand bureau en chêne massif qui trône au milieu de la pièce. Je ne sais pas ce qui me prend, c'est la première fois que je me permets de faire un truc comme ça. Je sens qu'il va bientôt appeler la sécurité pour me faire sortir d'ici.
J'attend de savoir ce qu'il va faire, il me regarde enfin il me fixe d'un air pensif. Puis au bout d'un moment qui me semble être une éternité, il s'assoit à sa place, en face de moi.
- Vous savez que vous ne manquez pas de culot, mademoiselle Jordan ?
- Je vais prendre ça pour un compliment. Je crois savoir que dans le milieu des affaires si on ne sait pas faire preuve d'un peu de culot et de persévérance on arrive à rien.
- Je suis impressionné, vous avez déjà fait un stage dans le milieu des affaires ?
- Non, malheureusement je n'ai pas eu cette chance, j'ai déjà fait un stage dans des cabinets juridiques spécialisés dans les contentieux des affaires, mais jamais dans une société internationale telle que la votre.
- Connaissait vous l'histoire de cette société, Melle Jordan ?
- Je crois savoir que c'est votre arrière grand-père, Monsieur Kerington qui a crée cette société à la base et qu'ensuite ses deux fils ont reprit la société et l'on divisé en deux à la suite d'un conflit. Puis votre père et ses cousins ont à nouveaux réunis l'entreprise en une seule qui est devenu « Kerington Cami com ». Que vous avez reprit car les deux cousins de votre père n'avaient pas d'héritier. Depuis vous avez fait entrer la société dans le XIXe siècle, et vous l'avez internationalisé, alors que vous n'aviez que 20ans à peine. Depuis elle est devenu une des plus grandes sociétés spécialisées en communication. Quoique vous avez également prit le contrôle de deux autre entreprises spécialisé dans la réhabilitation d'entreprises en difficultés et une autre spécialisée dans la recherche et les nouvelles technologies. Disons que maintenant votre société est maintenant plus une société d'investissement qu'une société de communication.
- Vous êtes douée, vous savez que parmi tous les stagiaires que j'ai pu rencontrer dans ma carrière vous êtes seulement la 2e a être capable d'une telle vivacité d'esprit et a s'être renseigner sur l'entreprise à laquelle vous postulez.
Je commençais à être rassurée et a envisagé la possibilité qu'il allait me prendre en stage avec lui et que j'allais enfin pouvoir évoluer dans le milieu professionnel que je rêve d'intégrer. Mais vers la fin il commença à me parler du fait qu'il avait déjà un stagiaire venant de la même fac que moi et qu'il ne savait pas encore s'il aller pouvoir prendre un autre stagiaire dans les mêmes conditions. A ce moment-là je vis mon objectif s'éloigner de plus en plus de moi. Je fus tiré de mes pensées par une sorte de sonnerie persistante dans la pièce d'à côté.
Plus le bruit persistait plus mon interlocuteur commençais à s'énerver à propos de ce bruit. Il fini par lâcher :
- Je crois que je vais devenir dingue, à cause de cette...il n'y a personne pour répondre au téléphone et il n'arrête pas de sonner depuis ce matin. Voilà une des raisons pour lesquelles je n'ai pas pu vous recevoir à l'heure. Et puis la standardiste est pas capable de bouger ses fesses pour venir répondre alors que son bureau est à 15 mètres.
Je sentis qu'il était vraiment frustré, on pourrait croire qu'il est misogyne en parlant comme ça de ses employés femmes mais je ne pense pas qu'il le soit, je pense plutôt qu'il a beaucoup trop à faire pour se préoccupé des appels et trouve normal que se soit à la standardiste de s'occuper de cela. Mais par contre je trouve qu'il aurait quand même pût se débrouiller autrement.
Je me lève et quitte le bureau sans dire un mot. Je me dirige vers le bureau de son assistante et décroche le téléphone sous le regard ahuri du PDG.
- « Kerington Cami com » Lucy assistante de Monsieur Hartley, que puis-je faire pour vous ? dis-je d'un ton qui se voulais professionnel, alors que je tremblai comme une feuille pencher sur le bureau un stylo à la main pour prendre en note si besoin.
D'accord très...hum...hum...très bien je lui transmets le message. Bonne journée à vous aussi.
Je raccrochais le téléphone puis le décrochais à nouveau alors que je senti dans mon dos la présence imposante de Monsieur Hartley, alors qu'il allait dire quelque chose, je tendis ma main vers lui pour lui demander de se taire. J'entendis alors la voie stridente de la standardiste dans le combiné téléphonique.
- Oui, Julie que puis-je pour vous ?
- Julie, je suis Lucy Jordan, je suis actuellement en rendez-vous avec M.Hartley mais son assistante étant absente il est impossible de se concentrer, je vais alors transférer tout les appels vers l'accueil. Comme ce maudit téléphone arrêtera de sonner et vous transfèrerez à M.Hartley uniquement les message importants. Et vous prendrez notes des autres que vous lui transmettrai avant de partir. Est-ce clair pour vous ?
- O...ou...oui
- Très bien alors.
Je raccrochais et me tournais anxieuse vers M.Hartley.
- Vous n'êtes pas croyable !
- Je suis désolée, je sais que n'aurai pas dû faire une telle chose.
- Un stage d'assistante de direction vous plairait-il ? avec une possibilité d'embauche à la clé.
- Vous êtes sérieux ?
- Je pense mademoiselle Jordan, que vous avez de grandes qualités qui feront de vous une très bonne PDG plus tard, mais pourquoi ne pas commencer en tant qu'assistante. Alors qu'en dites vous ?
- Ce serait vraiment un honneur et un véritable plaisir de travailler pour vous.
- Je pense effectivement que vous êtes amené à faire de grandes choses, et que cela va commencer dès maintenant.
Je lui serai la main, pour le remercier avant de partir. Juste avant de quitter son bureau je l'entendis parler comme lorsque l'on se parle à soi-même. Il disait que je lui rappelé quelqu'un au même âge.
Je sorti donc de l'entreprise. J'étais heureuse et surtout je n'en revenais pas de ce que je venais de faire. Jamais je ne m'étais permis d'agir de la sorte et jamais je n'avais fait preuve d'autant de culot.
Je décidais alors de rentrer en bus.
Je passais la fin de l'après-midi à travailler pour mes cours. Aujourd'hui j'avais demandé ma journée car je ne savais combien de temps allé durer mon entretient et je me rends compte que j'ai bien fait car quand j'arrive chez moi il est déjà 14heures.
J'ai passé mon week-end à travailler mes cours sauf le dimanche midi où il a fallu que j'aille prendre mon service au resto.
Le lundi matin arriva plus vite que prévu. Gia venait me chercher ce matin, ce qui me permis de dormir un peu plus.
Bien sûr je l'avais appelé juste après mon rendez-vous pour lui raconter et surtout pour la remercier elle et son père de m'avoir aidé.
Cette matinée avait été plutôt calme. J'angoissait un peu à l'idée de savoir si oui ou non Austin serait présent au cours de soutient ce soir, je lui laissé une dernière une chance, s'il ne venait pas ce soir je devrai aller voir M.Johnson pour lui expliquer la situation.
A la fin du cours d'économie je fus alpaguée par un type. (Encore ?! mais c'est pas possible ils ont quoi tous ces types ?).
Ce type était plutôt mignon et surtout semblait mal à l'aise devant moi. Il devait faire 1m70 environ et semblait sportif. C'est étrange mais il ressemblait beaucoup à la description que Gia m'avait fait du gars pour qui elle en pinçait.
- Euh salut. Dit-il en se passant une main nerveuse dans les cheveux. Est-ce que je peux te parler quelques minutes, seul à seul ? s'il te plait.
J'hésitait un moment puis je vis une sorte de gêne et d'hésitation dans son regard. Puis finalement le suivi un peu à l'écart.
Tout d'un coup il s'approcha de moi, avant de s'éloigner comme s'il s'était brulé et pour se retourner et cogner d'un poing rageur contre le mur. Je l'entendis alors marmonner « putain mais je peux pas faire ça, c'est pas moi ça ».
Je m'approchais alors de lui et posait ma main sur son épaule, il se retourna si vite, qu'il me bouscula et je tombais à la renverse (Aïe ma tête ça fait un mal de chien)
- Je suis désolé, excuse-moi, je ne voulais pas te faire de mal.
C'est étrange mais j'avais l'impression qu'il ne s'excusait pas uniquement pour m'avoir fait tomber mais pour autre chose, dont j'ignorai tout. Il me tendit la main pour m'aider à me relever, je l'acceptais alors avec plaisir.
- Merci, mais ne t'inquiété pas ce n'est rien, une petite bosse tout au plus.
Je me frotte l'arrière de la tête pour atténuer la douleur.
- Au fait je m'appelle Josh. Et tu es bien Lucy c'est ça.
Alors c'est lui le fameux Josh dont Gia m'a parlé, mon intuition étais donc la bonne.
- Oui c'est bien ça. Mais pourquoi me parler si tu n'es pas sûr que j'étais la bonne personne que tu cherchais.
- Disons que je te connais de vue, mais que je n'étais pas sûr de ton prénom.
- Je vois. Dis-je un peu sceptique et toujours sur mes gardes.
- En fait j'ai un truc à te dire...enfin à te demander...
Il fit mine de réfléchir un instant. Je suis alors persuadée que ce qu'il va me demander n'est pas la raison initiale qui l'a poussé à venir vers moi, mon instinct me dit qu'il a seulement changé d'avis. D'où le fait qu'il a frappé ce mur, qui n'avait rien demandé.
- Je t'écoute.
- Je t'ai vu l'autre jour discuté avec Gia, tu sais la fille super mignonne avec un style un peu décalé, les mèches violettes. Et du coup je me demandais...enfin...tu vois quoi ?
- Tu voudrais savoir si je veux bien t'aider à la draguer ?
- Oui ! s'exclama-t-il comme soulager de me dire cela.
- Je ne sais pas trop...
- Je t'en prie, tu es la seule qui puisse m'aider. (Il allait tout de même pas se mettre à genou devant et me supplier de l'aider)
- Quelles sont tes intentions ?
- Envers elle ?
- Envers qui d'autre ? Je sais une chose sur toi c'est que tu es du genre à collectionner les filles et il est hors de question que je t'aide à draguer mon amie, si c'est pour la jeter comme une vieille chaussette pourrie au bout d'une semaine.
- Ecoute, elle me plait vraiment beaucoup, je suis en cours de photo avec elle. Et depuis le début de l'année je n'arrête pas de la regarder, de l'admirer. J'adore la voir sourire...putain elle a sourire magnifique. Alors tu peut me croire quand je te dis que j'ai vraiment envi d'être avec et pas seulement pour quelques jours, ou pour seulement coucher avec.
Est-ce que je devais le croire ? je ne savais pas trop quoi faire. Je le fixais et je su alors que je pouvais lui faire confiance.
On passa un moment à discuter, il voulait en apprendre plus sur Gia pour pouvoir engager la discussion. Je lui conseiller notamment de lui parler de photo et de commencer la « phase d'approche » pendant leur cours de photo.
J'espérais que cela aller aboutir à quelque chose car connaissant ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre, cela ne pouvait que marcher. Mais bon Gia peut être têtue des fois.
On était en train de discuter dans un recoin d'un des couloirs. Lorsque je sorti de ce recoin suivi de Josh, je croisais le regard noir d'Austin qui marchait plus loin dans le couloir. Je n'y prêtai aucune attention et me dirigé vers la bibliothèque pour avancer dans certaines de mes recherches.
L'heure du cours de soutient arriva beaucoup plus vite que prévue. Je m'installais donc dans la salle et attendait de voir si oui ou non il allait venir.
Et finalement ce n'est qu'avec 5minutes de retard que « Monsieur » arrive. Il balance son sac contre le pied de la table. Prend la chaise et s'assoie.
Je prends aussi place et m'assied à mon tour autour de la table. Cette fois je n'avais pas encore sorti mes cahiers pour éviter d'avoir à les ranger s'il ne venait pas.
Alors que j'allais commencer il m'interrompt brutalement.
- Alors c'était bien ? Me demanda-t-il d'un ton sarcastique et hautain au possible.
- De quoi tu parles ?
- Fais pas l'innocente, je t'ai vu avec Josh sortir d'un des recoins du grand couloir, comme si je savais se que vous avez fait, surtout que tu étais toute décoiffée.
- Mais va te faire voir ce que je fais ne te regarde pas et surtout avec qui, encore moins !
- Ne t'inquiète pas aller me faire foutre je sais faire. Mais toi aussi apparemment. Dis-moi il est comment Josh, il t'a donné beaucoup de plaisir j'espère.
Et là je ne comprends pas ce qui m'arrive, je lui mets une gifle monumentale.
- Tu n'es qu'un pauvre mec minable. Tu te crois meilleur que tout le monde mais tu n'es qu'un crétin, débile, prétentieux, arrogant. Qui ne mérite même pas à ce qu'on s'intéresse à lui.
Je ne lui laissé même pas le temps de répondre, je pris mon sac et parti vers la sorti, sans oublier bien sûr de claquer la porte.
Je traverse à la hâte les couloirs et me rend directement à mon arrêt de bus, par chance un bus arrive et je monte.
Plus je m'éloigne de la fac, plus l'adrénaline redescend. C'est vraiment un petit merdeux. J'arrive pas y croire ; on aurait presque dit qu'il me faisait une crise de jalousie. Mais comment à t-il pu croire que j'avais coucher avec Josh, au milieu des couloirs. Il est dingue. Mais bon j'y crois pas trop, c'est juste un connard qui se prend pour le meilleur et qui croit qu'il a tout permis et qu'il peut faire ce qu'il veut. Je pense qu'il la mérité bien la gifle que je lui ai mise. D'ailleurs mon poignet me lance un peu, je n'y suis pas allé de main morte.
Je finis par arriver chez moi une heure après, j'ai eu le temps de reprendre mes esprits entre temps.
Lorsque j'arrive au dernier étage de l'immeuble, j'ai un pressentiment étrange. Ma porte n'est pas fermée à clef c'est bizarre.
Par réflexe je prends dans mon sac mon spray au poivre (on ne sait jamais ça peut toujours servir).
J'entre discrètement et lorsque je le vois je lâche la bombe, qui tombe sur le sol dans un bruit sourd, étouffé par le tapis de l'entrée.
Je me précipite vers l'individu recroquevillé sur mon canapé. Mais qu'est- ce qu'il fait là ? Pourquoi est-il là ? Comment était-il arrivé là ?
J'ai le temps de me poser toutes ces questions et bien d'autre, le temps de traverser les quelques mètres qui nous sépare. Je m'agenouille devant lui, et admire son profil. C'est fou qu'il soit là, endormi sur mon canapé. Pourquoi ne m'a-t-il pas envoyé de message pour me prévenir. Je vois alors des traces de larmes séchées sur ses joues. Je n'arrive pas à croire qu'il ait pu pleurer, surtout lui, toujours si fort, si charismatique, toujours là pour les autres. Il a dû se passer quelque chose de grave et je n'ose imaginer ce que c'est. Je préfère ne pas me faire d'idée.
Je pose ma main sur sa joue, et la caresse doucement pour le réveiller. Il finit par ouvrir les yeux, après deux ou trois clignement il réalise que je suis en face de lui. Il tend alors les bras et m'attire contre lui.
Je me retrouve alors sur lui, contre son torse, sur mon canapé.
Il ne dit, je ne dis rien et attend qu'il me dise pourquoi il est là. Je profite seulement de ce moment tous les deux des les bras l'un de l'autre ; j'écoute sa respiration, la tête contre son torse, je sens sa poitrine se soulever et s'abaisser lentement. Il me caresse le dos tendrement.
Je suis heureuse qu'il soit là, mais je suis aussi inquiète des raisons qui font qu'il est là.
- Ça fait du bien de te voir Lucy, de t'avoir dans mes bras.
Je me redresse un peu et pose mon menton sur son torse pour pouvoir le regarder. Il me caresse alors les cheveux d'une main distraite.
- Qu'est ce qu'il se passe Max, hein ?
- J'avais besoin de te voir et de partir de là-bas quelques jours.
- Tu as quitté Londres comme ça, sur un coup de tête ? Max !!! Le réprimandais-je.
Il se redresse si brusquement que je tombe à la renverse contre le dossier du canapé, tandis que lui se lève et se dirige vers la fenêtre. Il regarde dehors d'un air absent, et je n'aime pas le voir comme ça. Ça me fais mal, de savoir qu'il ne va pas bien.
Tout d'un coup il lâche :
- On a rompu.
- QUOI !!?? Mais pourquoi que c'est-il passé ?
- Je sais pas on été pas sur la même longueur d'onde. C'est peut-être ça.
- Tu te fou de moi ? J'ai jamais deux personnes allait si bien ensemble. Tu le sais aussi bien que moi, que vous êtes fait pour être ensemble.
- Et bien il faut croire que non. Je l'ai vu plusieurs fois avec d'autre et quand je lui pose des questions, pas de réponses claires. Ca fait plusieurs semaines, qu'il y a des secrets entre nous et tu sais ô combien j'ai horreur de ça.
- Des secrets ? comment ça ?
- Des appels en cachette, des sorties non prévues, rentre tard, mensonges...Et je peux encore continuer la liste.
- J'arrive pas y croire. Ce n'est pas son genre d'être comme ça ?
- Il faut bien croire que oui finalement.
Je me levais et m'approchais de lui et passait mes bras autour de sa taille. Il se retourna et me prit dans ses bras. Ça me faisait mal pour lui de le voir comme ça. Surtout que je sais à quel point il l'aime, il faut vraiment que je fasse quelque chose pour les remettre ensemble.
- Et puis de toute façon on était plus vraiment sur la même longueur d'ondes pour ce qui est de notre avenir, enfin c'est ce dont j'ai l'impression.
- Que veux tu dire par là ?
- J'avais envi qu'on s'installe ensemble mais apparemment ce n'était pas son cas. A chaque fois qu'on en parler tous les deux, que je lui demandais son avis, je n'avais jamais droit à une réponse claire. Comment veux-tu que je me sente quand la personne que j'aime refuse de s'installer avec moi après plusieurs années de relations. Alors j'ai commencé a avoir des doutes sur ses sentiments et je l'ai suivi et je l'ai vu avec un autre gars. Du coup je suis parti et je suis venu ici, j'avais besoin te voir.
Je ne savais pas quoi répondre à tout cela, je ne fis que le serrer encore plus dans mes bras. Au bout d'un moment je senti sa respiration s'apaiser.
A ce moment seul le silence régné dans mon petit salon. On finit par se lâcher. Je relevais alors le visage pour regarder Max, il y avait encore des larmes sur ses joues, je me mis alors sur le pointes des pieds pour l'embrasser sur la joue.
« Merci » ce simple qu'il prononça suffit à me redonner un peu le sourire et à lui aussi.
Après avoir diner tout les deux, j'était crevée et lui aussi. On décida donc d'aller dormir. Alors qu'on était installé tous les deux dans mon lit, il se retourna vers moi. Je le regardais en attendant de savoir ce qu'il voulait me dire. Il remit en place une mèche derrière mon oreille.
- Je t'ai dit ce qui n'allait pas pour moi, et toi par contre tu ne m'as rien dit. Je vois bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas non plus pour toi.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, tout va bien. Dis-je en me mettant sur le dos.
- Joue-pas à ça avec moi, Lucy, tu sais très bien que je lis en toi comme dans un livre ouvert, alors je t'écoute.
Il se mit sur un coude et me fixa, attendant que je lui raconte tout. Ce que je fis. Je lui racontais tout ce qui s'était passé ces derniers jours et en particulier ce qui s'était passé avec Austin. Et c'est comme cela que nous nous sommes endormis l'un contre l'autre.
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Voila enfin la suite du chapitre précédant encore du point de vue de Lucy. Le prochain sera du point de vue D'Austin.
J'espère vraiment qu'il vous a plus. alors hésitez pas à voter, à me laisser des commentaires ou des critiques.
Bonne semaine à tous. :D
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