Chapitre 28
🐧 Noah 🐧
– Je sais que ça fait que deux mois qu'on est en couple mais je me sens tellement en sécurité quand tu es près de moi. C'est pourquoi, j'aimerais que tu viennes chez moi. Enfin, que tu viennes vivre chez moi. Alors, acceptes-tu ?
Je stresse énormément. Je ne sais pas ce qu'il va me répondre et j'ai peur. Et s'il ne veut pas ? Je viens de me ridiculiser dans ce cas. J'aimerais tellement qu'il vienne vivre chez moi en plus je sais qu'il adore mon appartement. Et depuis que mon géniteur a refait surface, j'ai besoin de mon amoureux auprès de moi. Je sais qu'il ne reviendra pas, du moins, pas avant cinq ans mais je me sens prêt à faire complètement entrer Hugo dans ma vie.
Je scrute ses mouvements et je le vois sourire avant de poser ses lèvres sur les miennes. Sa langue passe la barrière de mes lèvres et je l'accueille avec bonheur et envie. Ce baiser est amoureux, comme je les aime. Je crois que j'ai ma réponse. Il veut bien venir vivre chez moi. À moins qu'il ne veuille pas et qu'il s'agit d'un baiser d'adieu. Nos lèvres se séparent ce qui me fait pousser un petit grognement. Je voulais les garder en ma possession.
– Je serais plus que ravi de venir vivre avec toi. Je pourrai te chouchouter comme il se doit. Je te préparerai de bons petits plats et je pourrai te protéger. On se racontera nos journées autour d'un bon repas. Et surtout, on pourra dormir dans les bras l'un de l'autre tous les soirs. J'aurai la chance de te voir dès mon réveil. Ça sera parfait.
– Oui, ça sera parfait. Murmuré-je.
Mon beau brun me sourit et vient m'embrasser avec passion. C'est tout ce qu'il a dit que je veux. Vivre comme un véritable couple. Veiller l'un sur l'autre. Et je me dis que s'il vient vivre chez moi, je pourrai guérir plus vite. Du moins, me laisser complètement aller avec lui. Parce que même si j'ai peur, je veux pouvoir aller plus loin. Ne plus faire que de nous embrasser. Je veux bien plus que ça mais pour cela, il faut que je travaille sur mes problèmes.
– On rentre ?
– Avec plaisir. Réponds-je.
On se sourit une dernière fois avant de monter dans la voiture et de rouler jusqu'à mon appartement. Enfin, notre appartement. Notre appartement, purée ça me donne des frissons. On arrive chez nous et je ne peux pas m'empêcher de sourire comme un débile. Je suis trop heureux de vivre avec l'homme de ma vie. Car oui, j'en suis certain, Hugo est l'homme de ma vie. Je ne pourrai plus jamais vivre sans lui.
– À quoi tu penses ?
– À nous, à toi. Je me dis que je ne peux plus vivre sans toi. Tu m'apportes beaucoup Hugo et sans toi, je n'en serais pas là aujourd'hui. Alors merci pour tout. Je t'aime énormément.
– Ça me touche beaucoup mon cœur et sache, que je ne peux plus vivre sans toi. Tu m'as fait découvrir c'était quoi le véritable amour. Merci beaucoup mon cœur. Je t'aime tellement.
Quelques larmes coulent le long de mes joues. Je suis si heureux et ému. Je me presse pour aller l'embrasser avec passion. Il me rend dingue ce type. Pour lui prouver que je lui fais confiance, je prends ses mains, qui étaient sur mes joues, pour les poser sur mon fessier. Hugo stoppe le baiser et me regarde surpris. Je lui souris avant de poser, une nouvelle fois, mes lèvres contre les siennes. Sans que je le lui dise, il caresse délicatement mon fessier ce qui me fais pousser un soupir de plaisir. C'est très agréable ça. Je n'en reviens pas de tous les efforts que j'ai fait depuis que je le connais. C'est juste incroyable. Nos lèvres se séparent et je le vois se diriger vers la porte d'entrée. Mais, il fait quoi ? Je le regarde attentivement et au final il ferme juste la porte à clé. C'est vrai que d'habitude, je la ferme automatiquement mais là, j'étais dans mes pensées.
Hugo revient vers moi et me prend la main pour nous diriger vers notre chambre. Il nous allonge sur le lit et vient m'embrasser passionnément mais il reste tendre. J'aime beaucoup ces baisers. Je fais passer ma langue pour qu'elle rejoigne sa jumelle. Je ne me lasserai jamais du goût de ses douces lèvres. Mes mains se trouvent dans son cou tandis que les siennes sont posées sur mon torse. Sans que je ne m'en rende compte, je sens ma peau entrer en contact avec sa main. Je sursaute et Hugo sépare nos lèvres avant de retirer sa main et se s'éloigner de moi.
– Je... Je suis sincèrement désolé Noah. C'était dans le feu de l'action. Je voulais savoir ce que ça faisait de toucher ton torse. Je suis vraiment désolé mon cœur. Je ne recommencerai pas.
C'est vrai que j'ai été surpris mais ça ne veut pas dire qu'il devait s'arrêter. Au contraire, j'aime bien quand il prend les devants. Enfin, ça dépend ce qu'il fait mais là, ce n'était pas quelque chose qui me fait extrêmement peur. Je sais qu'il n'allait pas me violer ou m'agresser.
– Tu vas penser que je suis impatient alors que c'est faux. Tu sais que je suis prêt à attendre mais je voulais sentir ta peau contre la mienne.
Je vois qu'il va très mal et ça me rend triste. Alors, je décide de retirer mon t-shirt et de le laisser tomber au sol. Hugo me regarde surpris et je laisse échapper un petit rire. Je lui prends la main et le ramène à moi. Je m'allonge sur le lit et prends sa nuque pour rapprocher son visage du mien. Je capture ses lèvres et je prends sa main pour la poser sur mon torse. Si je ne le fais pas, il ne va pas oser. Cela me donne quelques frissons mais j'aime beaucoup cette sensation. Je l'encourage à me caresser et il le fait. D'abord timidement mais plus les minutes passent plus il ose. C'est ce que je voulais.
– Ça va ? Me demande-t-il.
– Parfaitement.
Je veux sentir sa peau contre la mienne même si techniquement, c'est déjà le cas. Non, je veux son torse contre le mien. Pour cela, mes mains se dirigent vers le bas de son t-shirt et je le remonte légèrement. Comprenant ce que je voulais faire, mon amoureux détache nos lèvres et cesse ses caresses pour pouvoir enlever son haut. J'admire son torse musclé. Purée il est trop beau. Dire que ce type est mon copain ! Je me mords la lèvre inférieure tout en admirant, sans me cacher, ce beau torse.
– La vue te plait ?
– A-affreusement.
Je rougis fortement. Un sourire apparaît sur son visage et il vient m'embrasser. Il s'allonge au-dessus de moi et nos torses se touchent. Sa peau dégage une chaleur incroyable. Je me sens bien et étrangement, je cesse de rougir. Du moins, je ne rougis pas plus.
Mes mains caressent son dos tandis qu'avec sa main gauche, il me caresse les tétons. Je dois bien avouer que ça m'excite. Je sens que je commence à être à l'étroit dans mon jeans. Je crois qu'une bonne douche froide s'imposera après ce moment. Ou une douche normale mais je m'occupe de mon problème. En pensant que c'est la main d'Hugo. Ok, stop ! Concentre-toi sur ton copain. Sa main tire doucement sur mon téton droit et je pousse un petit gémissement étouffé par notre baiser. Mon autre téton subit la même torture. Putain, je ne savais pas que titiller des tétons pouvait être aussi excitant.
On met fin à notre baiser à cause du manque d'air mais Hugo ne bouge pas de sur moi et cela ne me dérange pas du tout.
– Ça va ?
– O-oui. Dis ?
– Qu'est-ce qui se passe ?
– Tu... Tu peux continuer ?
Mon brun sourit avant de m'embrasser avec amour. Ses baisers se dirigent, ensuite, vers mes tétons qu'il mordille et lèche sans retenue. Putain j'aime beaucoup trop. Je me cambre et fais rencontrer nos érections prisonnières de nos jeans. Je me sens beaucoup trop à l'étroit. Hugo n'arrête pas de martyriser mes tétons. Je gémis sans cesse et je sens qu'il déboutonne mon jeans. Il me regarde pour avoir mon approbation. Je lui dis oui de la tête et mon jeans se retrouve au sol. Le sien ne tarde pas à être lancé.
Hugo regarde ma bosse dans mon caleçon avant de venir se coller à moi. Il commence à se frotter. Je bascule la tête en arrière et me cambre. C'est divinement bon. Il reprend, en bouche, mes tétons. Purée je vais mourir ! Il accélère ses mouvements de bassin jusqu'à ce qu'on se libère dans nos caleçons dans un gémissement rauque. On est essoufflé. Nos regards se croisent et il vient m'embrasser avec tendresse. Il se détache de moi et s'allonge sur le côté. Je me tourne vers lui de façon à ce qu'on soit l'un en face de l'autre.
– Tu as aimé ?
– O-oui. Réponds-je timidement.
– Tu voudras recommencer un jour ?
– Oui. Je n'ai pas eu peur mais ça, c'est parce que c'est toi. Après, je ne dis pas que je suis prêt pour aller beaucoup plus loin même si j'aimerais beaucoup.
– Moi aussi j'aimerais beaucoup mais prends ton temps. Ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère et puis, on n'est pas obligé d'aller jusqu'à la pénétration tout de suite. En plus, ça sera ta première fois donc ça va être stressant pour toi. Et puis, il y a beaucoup de choses qu'on peut faire.
– Ça ne sera pas ma première fois Hugo. Soufflé-je.
– Pour moi, si. Tu n'étais pas consentant. Tu n'étais pas bien préparé. Tu t'es fait violer mon cœur. Pour moi, ça ne compte pas comme une première fois.
– Tu es sûr que ça ne compte pas ? Mais je ne suis plus vierge Hugo. Personne ne pourra me rendre ma virginité...
– Pour certaines personnes, je ne sais pas mais pour moi, oui. C'est peut-être bizarre ce que je vais dire mais je pense que tu peux donner ta virginité à qui tu veux. Je veux dire par là que si tu ne considères pas ton viol...
– Mes viols.
– Tes viols comme une première fois, alors, pour moi c'est comme si tu étais encore vierge. Je sais, c'est bizarre ce que je dis et que tout le monde n'a pas le même raisonnement. Si un jour tu décides de le faire avec moi, alors, tu me donneras ta virginité.
– Tout le monde ne réagirait pas comme toi. Tu es incroyable Hugo.
Mon amoureux me sourit tendrement avant de m'embrasser amoureusement. Comment fait-il pour passer au-dessus de mes viols ? Il est juste incroyable comme type. Je tombe de plus en plus amoureux de lui.
– Tu as déjà... Enfin tu vois ?
– Tu me demandes si j'ai déjà couché avec quelqu'un ?
– Oui.
– Dès que tu fais un truc sexuel, tu couches avec quelqu'un. Coucher avec quelqu'un ne veut pas forcément dire pénétration. Mais dans tous les cas, ma réponse est oui. Déclare Hugo.
– Alors, tu n'es plus vierge... Tu as fait quoi avec tes ex ?
– C'est resté classique, fellations et pénétrations dans la position classique.
– Vous n'avez jamais testé d'autres positions ?
– Non. Avec Pierrick, mon copain de terminale, on n'a pas été très loin niveau sexe. On s'est juste masturbés. Il y a eu quelques fellations aussi mais ça s'arrête là.
– Vous êtes resté longtemps ensemble ?
– Non, que six mois avec une séparation d'un mois entre le quatrième et le cinquième mois. Donc en vrai, on est resté cinq mois ensemble. Explique-t-il.
– Pourquoi vous vous êtes séparés ?
– Parce que j'ai découvert qu'il avait un autre mec. Il sortait avec nous deux. Du coup je l'ai largué mais je l'aimais alors je lui ai dit que s'il tenait à moi, il devait quitter son mec. C'est ce qu'il a fait. Enfin, c'est ce que je pensais.
– Il ne l'avait pas quitté ?! M'écrié-je.
– Non. Je l'ai découvert un mois après. Je l'ai quitté sur le champ. Mais malgré tout, j'étais heureux avec lui. Et il y a eu Nicolas. Comme tu le sais, on s'est séparé car il est parti à New York pour son travail. On est resté environ un an ensemble.
– Tu as fait quoi comme trucs avec Nicolas ?
– Il y a eu les mêmes choses qu'avec Pierrick mais en ajoutant les pénétrations classiques on va dire. Mais si ça peut te rassurer, ça a été toujours moi l'actif. Je ne l'aimais pas assez pour le laisser être l'actif. Donc, le jour où je choisirai d'être passif, tu seras le seul et l'unique à me faire l'amour.
– J'aime cette idée.
– Moi aussi.
Hugo me regarde avant de me sourire et de m'embrasser avec amour. Je pensais qu'il avait déjà été passif mais j'aurais ce privilège et ça me rend heureux. Ça prouve qu'il m'aime énormément. Je suis si heureux avec lui. Je l'aime comme un dingue. Je ne pensais pas que l'on pouvait aimer autant. Il m'apporte tellement de bonnes choses. Il fait attention à moi. Il s'intéresse à mon travail. Il prend soin de moi. Il est le petit-ami idéal. J'en suis certain, il est l'homme de ma vie.
Voici le chapitre vingt-huit ! Vous en pensez quoi ? Nos amoureux avancent dans leur relation !!! Noah va mieux ^^
N'hésitez pas à laisser un commentaire et à voter ^^
Romane 🐧
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