✿ 64 ✿
Plus que quelques minutes, il ne s'était jamais sentit autant stressé ?
Il regarda une nouvelle fois l'heure.
A trois heures pile il ouvrait le restaurant.
Sa mère et Juvia occupèrent l'une des tables en attendant l'ouverture.
Ses amis, accompagné de leur copine passèrent la porte du restaurant.
Ils étaient en avance.
Juvia sautèrent directement dans les bras de Grey dès qu'elle le vit.
— Grey !
— Du calme.
Ils rirent tous les deux, au moins lui il avait l'habitude de ses réactions excessives.
Ses amis lui souhaitèrent tous bon courage.
— Euh... Merci.
— Détend toi, leur dirent-il
Facile à dire.
Quand la porte s'ouvrit à nouveau, il resta statufier un long moment.
Cette fille allait le tuer un jour.
Putain !
Comment pouvait-on être si belle ? Et quand elle lui sourit, son cœur s'affola.
Là tout de suite, il avait juste envie de fondre sur ses lèvres.
Un désir monta en lui, c'était vraiment pas le moment là.
Elle avait mise une robe noir, courte, semi-transparente aux épaules nues et épissée en dentelle.
Tout ce qui pouvait le plaire, comment ne pas la désirer ?
S'était limite s'il n'était pas déjà mort devant tant de beauté.
S'arrêtant tout près de lui, Levy le détailla et le rouge lui monta aux joues.
Elle n'aurait jamais cru que le voir avec un vêtement de cuisinier lui ferait tant d'effet.
Elle avait chaud d'un coup.
Non non ce n'était pas le moment Levy, se raisonna t'elle
Gajeel se mit à un coin avec elle, loin des regards déjà assez indiscret de leurs amis.
A peine furent-ils à l'écart qu'ils fondirent chacun avec empressement sur leurs lèvres.
Le coeur de Levy n'arrêtait de battre et elle lâcha des soupirs incontrôlés.
Il lui prit la main dès qu'ils se séparèrent pour se mettre à un coin où on ne pourrait leur voir.
Ils ressentaient tous deux leur désir l'un pour l'autre.
Gajeel se remit à l'embrasser caressant ses bras nus.
— La soirée va être longue, soupira t'il contre ses lèvres.
Ils avaient tous deux envie de taire leur désir mais ce n'était pas le moment.
Elle l'embrassa à nouveau puis posa un doigt sur ses lèvres qu'elle ne cessait de désirer.
— Ça va être très longue. Toute fois ça sera pour une prochaine fois, Amica mea.
Gajeel sourit puis ils se séparèrent vu qu'ils étaient collés l'un contre l'autre.
Ils retournèrent donc auprès de leur amis essayant d'être naturel mais leur fin rougeur ne trompait pas.
Ne voulant pas discuter de l'état dans lequel se trouvait Gajeel et Levy, ils parlèrent d'autre chose.
A l'heure d'ouverture, Gajeel laissa grande ouverte la porte.
Cela n'avait tardé et les clients firent présences. Il y eut un empressement de personne, les anciens clients du café.
Levy se chargea de l'accueil avec madame Redfox parce qu'elle voulait le faire.
Juvia et les autres filles récupéraient les commandes et les garçons jouaient les serveurs.
Emira arriva plus tard, s'excusant pour son léger retard.
Le restaurant se remplissa peu à peu au fil du temps.
Tout le monde adorait la cuisine de Gajeel au café alors personne n'avait voulu manquer ce jour.
Il savait qu'avec l'arrivé de ses invités qui était prévue pour six heure ça allait être chaud pour les commandes.
Au fond heureusement qu'il y'avait Emira pour le seconder en cuisine.
Le restaurant se vida puis se remplissa de nouveau, il ne pensait pas avoir autant d'afluence en ce premier jour.
Une heure s'écoula puis deux et ensuite trois. Bientôt six heures et y'avait pas eu le restaurant vide à un moment.
Les tables se vidèrent à nouveau.
Parfait !
Il quitta les fourneaux et Levy vint vers lui l'annonçant l'arrivé de ses parents.
Il lui prit la main et tous les deux attendirent devant la porte.
Les premiers invités à venir fut ses anciens camarades qui le félicitèrent tous, ensuite ses professeurs qui avait bien pu venir qu'il salua de la main.
— Et bien Gajeel félicitations.
— Merci.
Monsieur Hakima fit un sourire.
— J'espère que tu ne regretteras pas l'offre.
— Non, je ne compte pas changer d'avis.
— Très bien.
Il salua donc Levy qui était près de son ancien élève et entra à l'intérieur.
Alors que Levy voulut s'adresser à Gajeel, elle aperçurent la voiture de ses parents garer parmis tant d'autres déjà la.
La famille Mcgarden descendirent de voiture pour se diriger vers l'entrée du restaurant où était très lisiblement écrit Redfox Dîner's.
— Co-content que vous soyez venu monsieur et madame Mcgarden, remercia Gajeel.
— Le plaisir est pour nous, répondit le père de Levy.
Wendy salua Gajeel avec joie.
— Vous pouvez entrer, dit-il.
Il s'adressa à Levy.
— Montre les leur table et reste avec eux.
— Tu es sur ? Je peux encore t'aider ?
— Non ça va, va avec eux.
Levy alla donc avec sa famille et Gajeel resta recevoir ses derniers invités puis il ferma la porte du restaurant lorsque celui-ci fut pleine.
Ses amis et sa famille aux premiers rangs, et les invités par la suite.
Pour eux le repas et la boisson était offerte. Chance aux clients qui étaient à l'intérieur.
On vint tous leur servir après qu'ils eurent passer leur commande.
Leur visage était illuminé.
Gajeel était content que le service les plaisait à tous.
Accoudé au mini bar, il souffla un peu demandant à Emira de faire une pause aussi.
Une petite main se fraya dans la sienne.
— Tu n'es pas trop épuisé ?
— Non ça va j'ai l'habitude. Mais toi, pourquoi t'es pas avec tes parents ? Tu les as laissé à table, c'est pas très poli ça.
— Tu déteins sur moi on dirait, rit-elle.
Elle n'etait pas serieuse des fois.
— Alors Gajeel tu n'as rien à nous dire ? s'éleva une voix dans la salle qu'il connaissait bien, sûrement un ancien camarade.
Il haussa un sourcil et se retourna vers eux
— Un mot de bienvenue.
Un discours ? Il n'avait pas pensé à ça ou si mais il n'avait pas eu le temps d'en préparer un.
Il chuchota à Levy.
— Suis censé leur dire quoi ?
— Tu n'as pas préparé ton message ?
— J'avais pas vraiment la tête à en préparer un cette semaine si tu vois.
— Ne t'en fais pas, je vais t'écrire un message vite fait.
Levy se procura de quoi noter et se mit à écrire un mot tout en réfléchissant.
Pendant ce temps, il jeta un coup d'œil à la salle, il manquait une personne à l'appel.
Son père n'était toujours pas là, soupira t'il.
A l'instant sa mère et Juvia s'approchèrent de lui.
— Gajeel écoute, je viens d'avoir ton père au téléphone, il dit qu'il n'a pas pu se libérer du travail à temps.
— C'est ça, fit-il.
— Ne le prend pas aussi mal, il viendra mais un peu en retard.
C'était toujours comme ça avec lui. Pff...
— J'ai fini ! s'exclama Levy.
Il se concentra sur elle pour lire ce qu'elle avait écrit.
— Ça te plaît ?
— Et bien...
C'était quoi ces mots compliqués ?
— Tu pouvais pas faire un message simple ?
— Mais il est simple.
Les invités réclamèrent Gajeel.
— Va falloir que j'improvise là.
— Mais mon message ?
— Y'a trop de mot compliqué, j'ai rien compris.
— Mais...
Levy bouda. Il osait ignorer la peine qu'elle avait prise.
— Au mieux tu ne dis que ce qui te viens à l'esprit, proposa Emira puisqu'elle était à côté.
Gajeel leva les yeux vers elle et Émira baissa la tête.
— Euh et bien je voulais dire...
— Ouais t'as raison.
Gajeel se tourna vers Levy et sa famille.
— Sérieux, retournez à table.
Il souffla avant de se tenir devant eux et tous les regards se porta vers lui.
C'était un peu flippant là. Avoir autant de regard braqué sur lui et la salle était un peu trop silencieux à son goût.
Mais bon il devait se lancer.
— Bonsoir et merci d'être venu ce soir. Hum... Que dire ?
Il se racla la gorge, ressentant une lourde pression.
— Alors suis censé remercier des gens c'est ça ?
La salle se mit à rire.
— Bon, alors je vais faire simple. Je dis un merci à ceux qui financer tout ce travail pour mettre le restaurant sur place c'est à dire mes parents.
Sa mère sourit gênée, son mari allait l'entendre quand il arrivera. Comment pouvait-il être en retard à un jour aussi important pour leur fils ?
— Un autre merci à ceux qui ont participé à ma formation, mes professeurs, un merci à ceux qui m'ont soutenu et surtout à une personne très spéciale pour moi, qui a toujours cru en moi.
Son regard se dirigea vers Levy ce qui attira l'attention des convives vers elle.
Gênée de tous ses regards sur elle, elle rougit et baissa la tête.
— Il parle de toi ? demanda Wendy.
— Peu-Peut-être.
Levy se reconcentra sur Gajeel qui continua de parler.
— Ce jour n'aurait peut-être pas eu lieu, j'avais le choix d'être ici ou de réaliser un grand rêve. C'était une opportunité en or on va dire et si j'ai choisi de rester c'est parce que j'ai toutes les bonnes raisons.
Son regard ne lachait plus Levy.
— Ce que je vais dire n'aura peut-être rien à voir et c'est pas vraiment dans mes habitudes mais j'en profite ce soir pour te dire une nouvelle que je t'aime et je ne regrette pas d'être rester pour toi.
Il la regarda et elle fut surprise par sa déclaration devant tout ce ce beau monde.
Son cœur battait tellement vite et elle sentit des regards insistants sur elle pendant que ses parents la regardaient en souriant.
— Euh et bien... Grâce à toi je peux suivre un autre chemin et profiter pleinement de cette expérience qui se présente à moi en ouvrant ce restaurant. Je vous souhaite donc à tous une bienvenue au Redfox Diner's.
Des applaudissements se fit attendre et Gajeel s'éloigna de leur regard.
C'était vraiment pas dans ses cordes de s'exprimer ainsi.
— Tu as été génial Gajeel, dit sa sœur à s'approchant de lui.
— J'ai raconté n'importe quoi.
— Mais non c'était magnifique surtout quand tu as dis que tu aimais Levy. Même moi je m'y attendais pas.
— Ça nous a surpris à tous, lui dit Grey.
Ses camarades vinrent le féliciter pour sa relation dont ils n'étaient pas au courant
Il ne leur prêta qu'une maigre attention, son regard était tourné vers la table de Levy.
Elle n'était pas venue le voir.
Le fait qui lui avait dit je t'aime devant tout le monde l'avait rendu timide ?
A la table de Levy, ses parents lui consolaient parce qu'elle s'était mise à pleurer sous le coup de l'émotion.
— Tu n'as pas à pleurer pour ça, lui dit sa mère.
— C'est juste que ça... Ça m'a surpris. Je pensais pas qu'il allait dire ça comme ça... Devant tout le monde, de plus que ça ne lui ressemble pas.
Ses parents firent un faible sourire, c'est sur que ça l'avait ému.
— Il regarde par ici depuis longtemps. Va le voir.
Levy essuya ses traces de larmes pour se diriger vers Gajeel et le chemin se fraya jusqu'à lui tout seul.
Elle tomba dans ses bras et il la serra fort contre lui.
— Gajeel !
— Hey tu pleurais ? demanda t'il, remarquant ses traces de larmes encore un peu visible.
— Je suis juste très heureuse. Moi aussi je t'aime Gajeel.
Il sourit et elle s'éloigna de lui gênée, ils attiraient les regards sur eux.
Mais toutefois, ils ne s'en soucièrent guère et s'embrassèrent.
Avec lui elle découvrait ce que s'est d'être vraiment aimé.
*
Il devait déjà être huit heures quand Gajeel rouvrit à nouveau les portes du restaurant et fit monter ses invités à la maison pour la soirée d'ouverture.
Pourtant il y'avait des clients au restaurant, Gajeel était obligé de faire des va et vient.
Ah la la, il s'épuisait son petit ami car il s'occupait du restaurant seul ayant demandé à Emira de monter aussi s'amuser.
Alors que Levy descendit au restaurant avec un plateau qu'elle devait déposer en cuisine, elle faillit le reverser.
— Fait attention.
— Monsieur Redfox ? Oh je suis vraiment désolée, je ne vous avais pas vu. Euh...
C'était maintenant qu'il arrivait ?
— Il est où Gajeel ? demanda t'il.
— À la maison.
— J'ai vraiment tardé.
— Vous avez sans doute eu du travail, il va comprendre.
— Peut-être. Et ça va ?
— Oui... Oui, répondit-elle, prise par surprise par la question.
Monsieur Redfox monta donc à la maison laissant Levy étonnée.
Elle avait échangé plus de deux mots avec le père de Gajeel, elle n'arrivait pas à le croire.
Leur conversation n'allait jamais au bout d'un bonjour ou d'un bonsoir.
Un sourire se fraya sur ses lèvres, espérant que les choses s'améliorent plus entre eux.
Elle déposa le plateau et remonta s'enquérir auprès de ses parents s'il passait un bon moment.
— Oui c'est une très belle soirée.
— Au fait Levy, où sont ses parents ? lui demanda son père.
— De Gajeel ?
— Oui. Vous êtes ensemble, on a bien le droit de les connaître.
— Ah euh sans doute. Je vais le prévenir.
Elle alla rejoindre Gajeel qui était assez occupé.
— Suis un peu occupé là, dit-il.
— C'est que c'est important.
— C'est quoi ?
— Mes parents veulent rencontrer les tiens.
— Hein ? Et bien... C'est d'accord.
Gajeel amena ses parents au près de ceux de Levy.
Ils les laissèrent finalement, souhaitant s'entretenir entre eux.
— Au moins ils ont l'air de s'entendre, dit-elle.
— Ouais.
— Et ton père il t'a dit quoi ?
— Sur ?
— Sur son retard.
— J'ai pas cherché à savoir. Il fait comme il veut.
— Ne le prend pas mal, c'est sur que s'il avait pu se libérer plus tôt il l'aurait fait.
— Hmm...
Il décida de changer de sujet.
— Tu descends avec moi ? Dernier client puis je ferme le restaurant, bientôt dix heures.
— Oui bien sûr.
Ils descendirent et Levy jeta un dernier coup d'œil à la salle, contente que ses amies s'amusaient tous ensemble.
*
Il était tard, très tard. Les invités commençèrent à rentrer peu à peu tandis qu'elle était encore accoudée sur le balcon de la terrasse de la maison.
Pour une ouverture, le restaurant avait bien démarré et la soirée avait été parfaite.
Gajeel avait assuré.
Elle souffla un coup, triste, pensant au message qu'il avait tenu, déclarant devant tout le monde aimer Levy, elle avait ressenti une immense douleur dans le cœur.
Elle ferait mieux de rentrer ne se sentant plus capable de supporter ce désagréable sentiment en les voyant ensemble.
La jalousie.
Elle était heureuse pour eux certes mais cela n'enlevait pas le fait qu'elle aimait Gajeel.
Emira alla dire aurevoir à ce dernier, toujours en compagnie de Levy.
— Je m'en vais, j'ai été contente d'avoir pu assister à ce jour.
— Euh... Merci d'être venu et de m'avoir aidé.
— Ça m'a fait plaisir, je vous laisse alors.
— Attend, Mhm je veux dire... Fait bon voyage demain.
— Merci, dit-elle, le coeur sautant dans sa poitrine par cette phrase amicale.
Une nouvelle vie allait commencer pour elle demain et qui sait ? Elle rencontrera peut-être quelqu'un qui voudrait bien d'elle.
Le restaurant fut fermé depuis longtemps déjà, les invités partis il y'a un bon bout de temps.
Juvia dit aurevoir à Grey, en lui donnant un long baiser.
Il ne restait que Levy et Juvia ainsi que leurs parents.
Ceux de Levy étaient descendus l'attendre dans la voiture après l'avoir demandé de dire rapidement aurevoir car Wendy était déjà très fatiguée et puis il se faisait très tard, elle se devait de rentrer avec eux.
— Je suis épuisée, lâcha Juvia. Et puis quand je pense qu'il y aura encore toute la maison à nettoyer demain, je veux mourir.
Tout le monde se mit à rire.
— Papa, maman vous allez nous aider n'est-ce pas ?
— Demain on s'en va ma chérie, lui rappela sa mère.
— Ça va me faire tout bizarre de ne plus vivre avec vous.
— Mais vous pouvez nous rendre visite quand vous le voulez.
— C'est vrai. Mais demain qui va nous aider ? paniqua t'elle.
Juvia regarda Levy.
— Oh non, je suis beaucoup trop épuisée pour revenir demain.
— Hm, fit gajeel.
Levy rit.
— Désolée mais tu vas devoir te débrouiller seul.
— Attend, t'étais sérieuse là ?
Elle sourit malicieusement sans répondre.
Gajeel souffla dépité, après tout le travail qu'il avait abattu aujourd'hui, il allait devoir tout faire seul demain.
Il sentait déjà sa nuit courte parce qu'il allait devoir se réveiller très tôt s'il comptait ouvrit le restaurant à temps en journée.
Un klaxon se fit entendre et Levy s'exclama.
— Se sont mes parents, je dois rentrer, avertit Levy.
Elle salua les parents de Juvia et Gajeel décida de l'accompagner en bas.
Main dans la main, ils sortirent du restaurant et devant la bâtisse de la maison, il lui sourit.
— Merci pour tout, dit-il.
Elle fondit sur ses lèvres, lâchant sa frustration, ils n'avaient pas vraiment eu de moment à eux le long de cette soirée.
Levy entoura ses bras autour de son cou, ils ne se lâchèrent plus, échangeant un très long baiser.
Le souffle court, ils se séparèrent avant de reprendre avec plus d'empressement leurs lèvres.
Fiévreuse, son regard se perdit dans celui de Gajeel et elle se souvint de sa demande la veille.
Tu voudrais pas m'épouser plus tard ?
— Gajeel ?
— Mh ?
— Tu étais sérieux hier ?
Il ne comprit pas vraiment de quoi elle parlait et il essaya de se souvenir de ce qu'il lui avait dit hier.
— Tu parles de ma demande ?
— Oui.
— Ça dépend de ce que tu veux.
Gajeel savait la rendre heureuse. Un avenir à ses côtés serait le rêve parfait.
— Je veux bien un avenir avec toi.
Il posa un front contre elle.
— Ça va être long.
— Je sais, souffla t'elle.
Mais aussi, elle savait qu'elle se donnerait corps et âme pour surmonter toutes les épreuves ensemble.
Gajeel reprit ses lèvres, il ne voulait pas s'en séparer.
Mais un nouveau klaxon les séparèrent, ses parents étaient pressés on dirait.
— Va falloir que j'y aille, souffla t'elle.
— Et demain ?
— Je viendrais pas, je fais la grasse mat.
— J'aurais vraiment beaucoup de travail.
— Tu vas t'en sortir.
— Sérieusement ?
Elle lâcha un rire léger et se mit à l'embrasser avant de se séparer de lui pour pouvoir rentrer.
Mais encore, à peine fit-elle quelques pas loin de lui qu'elle fit demi tour et l'embrassa encore ce qui le fit rire.
Elle s'éloigna finalement mais étant sur le point d'entrer dans la voiture, elle s'exclama.
— Non, un dernier pour la route.
Elle repartie l'embrasser ce qui fit rire ses parents.
— Je crois que c'est bon, souffla t'elle contre lui.
— Je te donne tous les baisers que tu veux si tu viens demain, susurra t'il.
Elle lui montra la langue sans répondre et elle partit monter finalement dans la voiture et Gajeel les regardait s'en aller en souriant.
<< Je veux bien un avenir avec toi. >>
Il monta à la maison et consulta son téléphone plein de message de félicitations et à la minute, il en reçut un de Levy.
Je dois venir demain à quelle heure ?
Au fond, il n'était pas surpris.
Très tôt.
Mais non, j'aurais sommeil aussi.
Ok. Je te ferais signe.
D'accord.
J'espère que tu vas rêver de moi.
De qui d'autre si non ?
Très bonne question.
Je t'aime.
Il sourit avant de répondre à son message. Il ne regrettera jamais d'être resté, car elle était son plus grand rêve.
FIN
..........
Avis final ?
Prochaine histoire Gale :
Titre : Puis-je l'avouer ?
Déjà publié ( terminée)
Alors j'espère qu'on se retrouvera sur cette prochaine histoire 👉👈
Ça me ferait plaisir.
5 mars
Marie
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