❀ 44 ❀

Monsieur Mcgarden arriva avec Kenji à l'hôpital, transporté dans l'ambulance.

Les parents de ce dernier étaient arrivés par la suite vu qu'ils avaient été prévenu à l'avance.

Un silence pesant s'était installé et puis le père de Levy prit sa fille par les épaules.

— Levy, tu peux tout nous raconter maintenant.

— De... Devant eux ?

— Oui.

— Je ne... Je peux pas, souffla t'elle, la voix tremblante.

— Je sais que c'est difficile mais ils doivent savoir ce que leur fils à oser te faire.

— Mais... C'est... C'est... commença t'elle, détournant légèrement la tête.

— Il faut en finir avec, tu comprends ?

Elle hocha doucement sa tête.

— Qu'est-ce que Kenji a fait ? Et pourquoi il se retrouve à l'hôpital ? demanda madame Sasaki.

— Elle va tout nous dire. N'est-ce pas ?

Levy acquiesça, l'air grave.

Elle avait repoussé ce moment, maintenant ça lui prenait en plein fouet, elle n'était pas préparée.

— Tout... Tout avait commencé si brusquement quand une fois je... J'avais refusé une sortie avec lui...

Alors difficilement elle se mit à parler, la gorge serrée, s'arrêtant parfois quand les larmes lui montaient aux yeux.

Le couple Sasaki était horrifié.

— Arrête ! Kenji n'aurait jamais fait tout ça. C'est un garçon bien, défendit madame Sasaki.

— Non... Il a fait toutes ces choses. Et il a blessé mon amie et ma petite sœur, il m'a drogué et...

— Tu n'as aucune preuve, comment devons nous te croire ?! clama le père de Kenji.

— Il a blessé Gajeel si ce n'est pas suffisamment une preuve pour vous. Et puis... Il souhaitait qu'il meurt. Il est horrible.

Levy se serra finalement sa mère contre elle.

— Il a besoin d'aide, il ne va pas bien, souffla la bleue.

Sa mère sortit avec elle de la chambre dans laquelle ils se trouvaient, celle de Kenji d'où il était allongé dans le lit encore inconscient.

— Je veux que se soit clair, que votre fils n'approche plus jamais ma famille, de près comme de loin.

— La relation entre nous famille se...

— Comment suis-je censé être aimable avec les parents de celui qui a autant fait du mal à ma fille ? coupa Mathias. Je doute que vous en seriez capable à ma place.

— Une amitié de si longue date ? Tu ne peux pas briser ça à cause d'un problème que l'on peut résoudre à l'amiable, argumenta monsieur Sasaki.

Monsieur Mcgarden fronça les sourcils.

— Résoudre à l'amiable ? s'énerva t'il. Vous ne trouvez pas que je suis déjà assez clément avec votre fils ? Ou vous auriez préféré que je le traîne en justice comme j'y ai d'abord pensé ? Il s'agit tout de même de violence physique sur la personne de ma fille, gronda t'il, ce qui surpris ceux devant lui.

Il sortait rarement de ses gongs.

— Si j'ai renoncé à cette idée c'est justement à cause de cette amitié et Levy ne supporterai sûrement pas un procès. Ne suis-je pas déjà assez clément ? Ce n'est pas de tout bon coeur mais je doute que la relation qui nous entretenait soit toujours de même.

Monsieur Mcgarden releva ses verres d'un geste maladroit.

— Si quelque chose arrive à ce garçon, Kenji ne s'en sortira pas indemne. Il a littéralement voulu se débarrasser de lui.

Au pas de la porte, Matthias se retourna vers eux.

— Vous devriez vraiment faire suivre votre fils, il est malsain.

*

Elisabeth consola sa fille qui avait déjà versé un trop plein de larme aujourd'hui.

— Maman tu me crois n'est-ce pas ?

— Oui.

— Tu es sur ? Ou c'est juste parce que papa le fait ?

— Bien sur que je te crois.

— Alors pourquoi quand je vous l'ai dit plus tôt tu n'avais pas l'air de me croire ? Tu préférais défendre Kenji.

— Non ce n'est pas ça, c'est juste que...

— Tu ne me fais pas confiance.

— Ce n'est pas ça, bien sûr que si !

— Mais à chaque fois que je disais que Kenji n'étais pas honnête tu doutais toujours de moi.

— Ne crois pas ça. C'était juste surprenant, j'ai vu Kenji grandir et je ne pouvais pas me douter qu'il puisse faire une chose pareille.

— Mais moi je suis ta fille, s'il y'avait pas papa tu ne m'aurais pas cru.

— Ne parle pas comme ça. Tu crois que ça me fait plaisir d'entendre que ma fille se faisait violenter par un garçon que je prenais comme mon fils ? Tu sais bien à quel point j'appréciais énormément Kenji. Ce n'est pas facile d'accepter ça parce que moi je lui faisais totalement confiance, je pensais... Véritablement le connaître.

Elle posa sa main sur Levy.

— Je sais que parfois je donnais l'impression de ne pas te croire mais sache que je ne me faisais pas a l'idée, kenji je le connais depuis le bas âge et puis toi tu es une fille honnête, tout ça suscitait du trouble en moi. Je sais bien que ce n'est pas une excuse.

Elisabeth regarda sa fille tristement.

— Je lui ai accordé une confiance aveugle sans plus faire attention à tout ce que tu me disais. J'ai honte de moi et je comprends que tu m'en veuilles.

— J'avais l'impression que tu ne me faisais pas confiance et que... Tu le préfèrais à moi.

— Ne pense jamais ça. Je n'ai pas été assez méfiante, et je m'en veux déjà assez. Je sais que ça t'as blessé, je m'en excuse.

Levy hocha la tête et puis son père vint auprès d'eux.

— Est-ce que les parents de ton ami sont prévenus ? demanda t'il.

— Oui, ils doivent arriver sous peu.

Matthias s'assit avec sa femme et sa fille pour attendre l'avis des médecins qui ne s'étaient toujours pas manifestés.

Les couloirs de l'hôpital étaient calme tandis que Levy était blottit dans les bras de sa mère.

Quand, dans la pièce où ils se trouvaient tout d'abord, Kenji se se réveilla, ses parents faisant les cents pas dans la chambre.

— Enfin tu te réveilles. Je peux savoir pourquoi toutes ces accusations contre toi ? Qu'est-ce qui t'es passé par la tête ?

— Hmm... Et on m'accuse de quoi au juste ?

Son père fronça les sourcils, furieux.

— Tu veux nier les faits ? Levy est la fille la plus honnête que je connaisse, elle ne mentirait pas sur des choses pareilles.

— Elle vous a dit ? demanda t'il, le regard indifférent.

— C'est tout ce que tu as comme réaction ? s'indigna sa mère.

— Et ce garçon ? Kenji qu'est-ce qui t'arrive ?

— Il le méritait. Fallait bien que je récupère Levy. Elle est à moi.

— Elle n'est pas une chose. Avec tout ce que tu lui as fais votre séparation est plus que justifiée. Assume les conséquences de tes actes.

Son père se massa la tempe pour calmer sa colère grandissante contre son fils.

— Tu n'es pas un garçon violent. Qu'est-ce qui s'est passé ?

— C'est ce que vous avez fait de moi.

— Qu'est-ce que tu racontes ? Comment peut-on être responsable ? s'empourpra sa mère.

Kenji se mit à rire sous l'étonnement de ses parents.

— C'est ce que vous avez fait de moi, vous m'avez fait porter un masque que tout le monde aurait aimé voir. Le fils parfait. Vous n'avez pas prêter attention à celui sous se masque. Maintenant que celui-ci est tombé, admirez. Vous ne me connaissez pas.

Ses parents grimacèrent.

— Oui tu as parfaitement raison, tu n'es pas le garçon qu'on connait. Tu as besoin d'un suivi.

Kenji regarda ses parents en fronçant les sourcils.

— Vous m'envoyer où ?

— Dans un hôpital, pour ton bien.

— Tu vas pas faire ça ? Il n'a pas besoin d'aller là bas. On peut tout simplement le faire suivre de la maison, s'opposa sa mère.

— C'est non.

— Mais...

— Y'a pas de mais qui tienne, tu as toujours laissé passer ses bêtises. Il se croit tout permis.

Kenji se mit à fixer les murs blancs de sa chambre.

<< Non. T'es pas bien. Tu as besoin d'aide. >>

— Levy... murmura t'il, posant une main sur son front. Pour Levy.

Madame Sasaki laissa faire son mari.

— Et toi tu n'as pas intérêt à t'opposer à ça, lui dit sévèrement son père.

— Comme tu veux.

Ses parents se regardèrent surpris, ils s'étaient attendus à un refus de sa part.

— Je n'accepte pas pour vous mais pour Levy.

Après elle reviendra vers lui.

— Très bien. Je vais arranger ça, pour aujourd'hui, précisa monsieur Sasaki.

*

Levy leva les yeux quand des pas qui se firent pressant frappèrent le sol froid de l'hôpital.

Juvia et sa mère accourèrent vers eux inquiet et monsieur Redfox était un peu plus derrière avec une mine indéchiffrable.

Elle s'extirpa des bras de sa mère et se leva quand ils firent face à eux.

— Madame Redfox.

— Levy, pourquoi Gajeel est à l'hôpital ? Il va bien ? Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda t'elle, affolée.

— Je suis désolée, tout ça c'est de ma faute.

— Comment ça de ta faute ?

— Il voulait juste me protéger. Il s'est fait poignarder.

— Qui a fait ça ? demanda subitement Mr Redfox.

— Ken... C'est Kenji.

— Kenji ? Mais c'était pas ton copain ? se souvint madame Redfox.

— O-oui c'est... C'est lui. Je suis désolée c'est ma faute.

— Mais pourquoi il a fait ça ?

— C'est parce que Gajeel m'aidait, c'est un peu compliqué et je... Je n'aimerais pas revenir sur cette histoire. Je sais que vous avez le droit de savoir puisque votre fils y est mêlé mais c'est aussi personnelle et je ne me sens pas en état d'en parler.

Juvia qui était restée silencieuse depuis tout ce temps prit enfin parole.

— Comment va Gajeel ?

— Je ne sais pas, il a perdu beaucoup de sang et on ne nous a toujours rien dit.

Les parents de Levy qui étaient restés en retrait se présentèrent à ceux de Gajeel.

— Nous sommes désolés que votre fils se trouve dans cet état pour ma fille.

— On sait bien qu'il aime Levy. Et puis Gajeel est un garçon fort mais on s'inquiète quand même. Je ne supporte pas ne pas avoir de nouvelle. Le savoir à l'hopital me rappelle un mauvais souvenir, murmura madame Redfox.

— Si non Levy tu vas bien ? demanda Juvia.

— Un peu sous le choc mais je crois que ça va.

Mais elle se faisait un sang d'encre pour Gajeel et elle s'en voudrait tellement si quelque chose de grave lui arrivait.

Ils s'assirent tous pour attendre.

L'inquiétude qu'elle lisait sur le visage des parents de Gajeel lui faisait mal au cœur.

Juvia qui s'était assise à côté d'elle lui prit la main.

— Ne t'en fais pas, Gajeel va s'en sortir.

— Mais pourquoi on a pas de nouvelle depuis ? J'ai peur.

— Soit positive. Et il ne voudrait pas que tu t'inquiètes comme ça.

Même si elle aussi était morte d'inquiétude.

Un silence pesant s'était installé quand on vit avancer Kenji et ses parents et tout le monde se levèrent à la suite.

Monsieur et Madame Sasaki avait l'air gêné voir honteux de les regarder en face.

— Je suppose que vous êtes les parents de ce garçon.

— Oui.

La mère de Gajeel s'avança vers Kenji.

— Madame Red...

Il ne termina pas sa phrase qu'il se prit une giffe.

Le bruit résonna tellement fort que tout le monde était choqué.

— Maman arrête, calma Juvia

— Il mérite bien une deuxième gifle, dit celle-ci alors que son mari venait de lui prendre à part.

C'était la première fois que Levy la voyait aussi furieuse, elle était toujours souriante.

C'est sur qu'elle ne tolérait pas qu'on touche à ses enfants.

Kenji, son visage formant un parfait angle droit se mit à sourire.

— Vous êtes toute aussi violente que votre fils.

— Tu ferais mieux de te taire Kenji, lui intima son père.

Ses parents présentèrent leurs plâtes excuses.

— On va s'en aller, disent-ils.

Monsieur Sasaki se mit à regarder Levy.

— On est désolé pour tout.

Levy se serra contre son père quand Kenji se mit à la regarder.

— Kenji ça suffit on y va.

Ils continuèrent donc à avancer jusqu'à sortir de l'hôpital.

L'atmosphère se détendit peu à peu à leur départ

— Je peux plus attendre. je veux des nouvelles de Gajeel.

— Maman calme toi.

— Comment tu veux que je me calme ? On ne sait même pas ce qui se passe.

— Tu devrais te calmer, s'énerver ne va rien résoudre, lui dit son mari.

Levy était à deux doigts de pleurer, se sentant de plus en plus coupable.

Et puis enfin un médecin s'avança vers eux.

— La famille de Gajeel Redfox.

— Oui c'est nous. Il va bien ? demanda précipitamment madame Redfox.

Le docteur se mit à expliquer, déversant un flot de parole dont la majorité ne comprenait pas.

Elle avait pu capter hématome, lésions grave et saignement important. Tout ce que tout le monde voulait savoir c'était s'il allait bien.

— Vu la quantité de sang qu'il a perdu, on lui fait une transfusion à cet instant.

— Est-ce qu'il va bien ? demanda monsieur Redfox.

— Il est hors de danger.

Levy ne s'était jamais sentie aussi soulager de toute sa vie et elle vit madame Redfox se détendre peu à peu.

— On peut le voir ? demanda cette dernière.

— Ça ne va pas être possible aujourd'hui. Il est en plein rétablissement mais d'ici demain tout ira pour le mieux.

Un sourire réussit à se frayer sur le visage de Levy, demain elle pourra le voir.

— Vous avez d'autre question ?

— Il pourra sortir quand ? demanda Juvia.

— Il devra rester en observation pendant un jour après ça, si tout est bon il pourra sortir.

— Merci.

Le docteur s'en alla.

— Tu vois Levy, tout c'est bien passé, lui dit sa mère.

— Oui je me sens soulager.

Elle avait eu si peur de le perdre.

— Maintenant on va rentrer et tu te reposes.

— Non je veux rester.

— Mais tu as besoin de repos.

— Je veux rester, je veux le voir demain.

— Bien sûr que tu vas le voir demain. On t'amènera nous même mais avec tout ça tu as besoin de repos et on doit récupérer ta sœur.

— Mais... C'est d'accord je comprends. On revient demain n'est-ce pas ?

— Oui promis.

Les parents de Levy dirent aurevoir à ceux de Gajeel en leur assurant qu'il se chargeront de toutes les dépenses.

— Vous n'êtes pas obligé.

— C'est la moindre de choses qu'on puisse faire.

— Hmm.... Ok.

Madame Redfox sourit à Levy.

— Repose toi bien.

— Merci, je reviendrai demain.

Levy et ses parents sortirent de l'hôpital pour rentrer sans oublier de récupérer sa petite sœur en chemin.

— Rentrez vous deux je vais rester ici, dit monsieur Redfox.

— Tu es sur ?

— Oui, de toute façon on pourra le voir seulement demain et c'est mieux qu'une seule personne reste ici.

— Bon d'accord, accepta sa femme.

Juvia et sa mère sortirent de l'hôpital et dans la voiture, Juvia reçut un appel. C'était Grey

— Allô Grey ?

— Salut Juvia. Comment va Gajeel ?

— Il va mieux, il est hors de danger.

— C'est possible de passer le voir aujourd'hui ?

— Non, le docteur a dit demain, je suis en train de rentrer.

— Ok. Tu vois, tu n'avais pas à t'en faire autant.

— Oui mais c'est mon frère, normal que je m'inquiète.

— Qu'est-ce qui s'est passé ?

Juvia se mit à raconter ce que Levy avait bien voulu leur dire, pas grand choses certes.

Lorsque tout le monde fut à la maison ils constatèrent alors qu'ils s'étaient fort inquiétés.

Après ce tumulte d'émotions, ils méritaient bien de se reposer.

..........

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12 février

Marie

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