° 26 °

Un rire étouffé perça au creux de son oreille. Pourquoi y'avait-il quelqu'un dans son lit ?

— Gajeel, réveille toi.

Il avait l'impression de ne pas reconnaître la voix, elle était si lointaine.

— C'est qui ? marmonna-t-il, la voix encore tout ensommeillée.

Un nouveau rire resonna. Non en fait il entendait deux voix distinctes.

Une pression sur les joues le fit se lever brusquement, les yeux toujours fermés et quand deux bras l'entoura autour de son cou, il reconnut tout de suite sa sœur.

— Joyeux noël Gajeel !

— Tu m'étouffes.

— Ah non n'exagère pas.

— Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ?

— C'est Noël ! s'exclama Juvia.

Il vit sa mère à l'entrée de la porte. Ah ouais c'était Noël, normal qu'elles se trouvaient si tôt dans sa chambre car chaque vingt-cinq décembre, elles le réveillaient ainsi. Il trouvait ça parfois énervant, parfois agréable. Mais aujourd'hui il trouvait ça particulièrement énervant.

— J'ai sommeil.

— C'est pas l'heure de dormir mais de voir ton cadeau. De la part de papa, maman et moi

Madame Redfox s'absenta quelques minutes avant de revenir vers son fils avec un gros paquet cadeau.

— Y'a quoi dedans ?

— A toi de voir, lui dit sa sœur, un large sourire aux lèvres.

Il soupira avant de se mettre à ouvrir le cadeau déposé sur son lit.

— Une guitare...

— Oui, je suis désolée d'avoir brisé l'ancienne.

— Je me demande toujours comment t'avais fait ça.

— C'était un accident et je m'étais excusée mille fois. En plus on a prit le même modèle.

— Merci.

— Quoi c'est tout ? Soit plus joyeux que ça.

— Suis épuisé.

Celui-ci se laissa tomber sur le lit en fermant les yeux de fatigue.

— Mais non ne t'endors pas.

— Quoi ?

— Mon cadeau.

— Quand je vais me réveiller. Maintenant la porte est par là.

— Mais...

— Juvia tu devrais le laisser.

— Il risque de s'endormir toute la journée.

Sa mère s'avança pour sortir avec Juvia.

— Il est rentré très tard, laissons le maintenant.

Juvia fit la moue avant de sortir de la chambre de son frère.

* * *

La famille Mcgarden arriva très tôt et on les recommanda d'abord de se reposer à leur arrivé. Mais quand elles se réveillèrent enfin, Wendy et Levy sautèrent dans les bras de leur oncle et tante trop contente de les revoirs.


— Vous avez grandi ! s'exclama leur oncle.

— Mais non, on était ici l'année dernière.

— Qu'est-ce que je disais.

Tous se mirent à rire et Levy remarqua une présence dans son dos. Elle se retourna et vit sa cousine.

— Laki ?

— Levy, Wendy, mon oncle, ma tante, vous m'avez tous manquer.

Les deux jeunes Mcgarden se précipitèrent vers elle la faisant basculer sous le coup de la surprise.

— Doucement !

— Désolées, rièrent-elles.

Levy était si contente de la revoir, après deux longues années.

Elle sut alors qu'elle avait eu un différent avec ses parents où elle s'était éloignée d'eux. Mais si elle était là aujourd'hui, cela voudrait dire que le problème avait été résolu.

Laki se releva, ajusta ses lunettes qui avait glissé et embrassa chaleureusement ses deux cousines bien aimées.

*

Tous les cadeaux avaient été mis sous le grand sapin qui décorait la maison et la famille Mcgarden se rendait compte maintenant que Laki n'aura pas de cadeau puisqu'ils n'étaient pas au courant de sa venue.


Ses parents n'avaient pas pû les prévenir parce qu'eux même ne s'attendait pas à ce qu'elle vienne.

Laki avait dit que ça ne la dérangeait pas et que son cadeau avait été de tous les revoirs mais madame Mcgarden avait tout de même couru au marché pour voir quoi lui acheter.

Les autres quant à eux se mit à préparer le grand festin du soir tandis que Wendy, Laki et Levy avaient été envoyé cueillir quelques légumes et fruits derrière la maison.

Wendy de son côté, Laki et Levy de l'autre.

— Bizarre, souffla Laki.

— Qu'est-ce qui est bizarre ? demanda Levy.

— Bah toi. Je me souviens bien que tu avais l'habitude de me saouler avec ô combien t'aime Kenji et là tu n'as encore rien dis.

Levy cessa tout mouvement avant de s'exprimer :

— C'est du passé.

— Vraiment ? Et il est devenu quoi Kenji ?

— J'aimerais ne pas parler de lui.

— Il a dû se passer quelque chose pour que tu en arrives là.

— On est sorti ensemble pendant moins de près d'un an mais j'ai dû le quitter.

— Attend ! Vous êtes sortis ensemble ? Et pourquoi vous vous êtes séparés ?

— Laki, je n'aime pas en parler.

— J'ai dû rater quelque chose durant mon absence.

Sa cousine arbora un air sérieux en la fixant de ses yeux bruns. Levy voyait bien qu'elle voulait tout savoir sachant que sa cousine n'aimait pas qu'on lui dise les choses à moitié.

— Tu sais bien que je ne vais pas rester tranquille. Je vais cogiter.

— Je t'en parlerai peut-être une autre fois mais surtout pas aujourd'hui.

— Très bien, accepta-t-elle, remontant ses lunettes.

Wendy vint en courant vers eux avec son panier de fruit rempli.

* * *

La table était pleine, la maison était chaleureusement décorée tandis qu'une music douce avait été lancé.

Levy et Laki étaient entrain de se préparer pour la soirée de ce soir mais Wendy avait terminé plus tôt vraiment trop impatience d'ouvrir ses cadeaux.

Levy repassa un coup de brosse dans ses cheveux, venant d'enfiler un bandeau. Elle baissa par la suite les yeux vers le petit cadeau qu'elle avait posé devant elle, c'était celui que Gajeel lui avait offert.

Elle pouvait l'ouvrir maintenant se demandant bien ce qu'il avait acheté pour elle.

Tout au fond de la boîte se trouvait quelque chose de brillant. La bleutée le prit en main et vit que c'était un bracelet avec pour médaillon un dragon.

Levy mit le bracelet autour de sa main en souriant. C'était si fin et délicat qu'il scintillait à chaque mouvement.

Elle examina un peu plus et remarqua qu'il y'avait quelque chose de graver sur le long de la queue du dragon. Il y'avait inscrit Levy ce qui la fit automatiquement sourire, trouvant attentionné de sa part qu'il l'ai personnalisé. Il y'avait aussi autre chose d'inscrit dessus.

— Cre-crevette ? murmura-t-elle.

D'habitude ça l'énervait mais bizarrement à cet instant, elle trouvait ça adorable et mignon.

Elle secoua sa tête en souriant de plus en plus.

— Gajeel tu es fou, rit-elle.

Sa cousine, constatant soudainement la bonne humeur de Levy, regarda par dessus son épaule et le bracelet qu'elle portait attira son attention.

— Waouh ! C'est magnifique.

— Merci, c'est un cadeau d'un ami.

— Trop stylé avec ce dragon. Fait voir.

Levy tendit sa main et Laki l'examina.

— Ouh c'est fin. Eh Levy t'as vu la marque de ce bracelet ?

— Non pourquoi ?

— Ils ne font pas souvent beaucoup d'exemplaires pour un modèle. Il a dû pas mal dépensé pour avoir ça. En plus y'a ton nom gravé dessus. Ah là là ça à dû revenir très cher. Un ami tu dis ? Je parie qu'il doit être amoureux de toi pour dépenser pareil.

Levy rougit automatiquement ce que remarqua bien vite Laki.

— Tu rougis ? Alors dit moi tout, j'ai raison ?

Levy hocha timidement la tête et sa cousine se mit à sourire.

— Dit moi, dit moi, à qui donc ma chère cousine à fait perdre la tête ?

Levy se mit à murmurer tout bas.

— Ne dit pas de bêtises, je ne fais perdre la tête à personne, dit-elle, baissant la tête les joues toujours aussi rouges.

— Oui c'est ça je te crois, retorqua-t-elle sarcastiqur. Si non il s'appelle comment ? C'est qui ? Il te plaît ? Je veux tout savoir.

— Du calme Laki.

Quand Levy se décida à répondre à ses questions, Wendy entra dans la chambre.

— On vous attend vous savez.

— Oui, oui on arrive. Toi tu me raconteras tout plus tard, ordonna Laki avant qu'elles ne sortent.

Levy ne faisait que contempler son cadeau. Elle l'adorait et ne souhaitait en aucun cas l'enlever.

Elle se demandait s'il avait aimé le sien qui était assez ridicule. Mais bon elle avait trouvé que ça irait bien avec son style.

— J'espère qu'il a aimé mon cadeau, chuchota-t-elle.

Le repas était délicieux, l'ambiance chaleureuse et les conversations allant dans tous les sens. Elle ne s'ennuyait pas, elle était bien heureuse et elle se demandait bien comment ça se passait chez les autres.

* * *

Gajeel était assis en tailleur sur le lit avec sa guitare en main, fredonnant quelques airs. Il ne comprenait pas pourquoi sa sœur le collait comme ça aujourd'hui.

— Tu peux pas sortir de ma chambre ?

— Euh... Si, je suis juste venu te dire que j'aime beaucoup ton cadeau.

— Tu l'as déjà dis mille fois.

Il lui avait offert un appareil photo et il se souvient bien qu'elle lui avait dit qu'elle en voulait un.

Il leva de nouveau les yeux vers sa sœur qui s'agitait devant son bureau.

— Qu'est-ce que tu veux encore ?

— Rien. Oh regarde se sont des bougies parfumées. Je ne savais pas que tu en avais.

— C'est un cadeau.

— Je peux les allumées ?

— Si tu veux.

La bleue en alluma deux grâce au briquet qu'il avait dans son tiroir.

— Tu peux partir maintenant.

— Je peux pas rester ?

— Non.

— Pourquoi ? C'est Noël ! En plus on doit rester en famille, dit-elle.

— Arrête de dire ça de cette façon t'es flippante.

— Ça va hein !

— Comment Grey fait pour te supporter ? T'es collante.

Elle rougit automatiquement puis lança un cahier qui trainait par là qu'il esquiva bien sûr, soupira-t-il.

— Arrête ! Je suis ni flippante, ni collante.

— Pourquoi tu rougis ?

— Quoi ? Non je rougis pas. On a rien fait.

— Hein ? Tu parles de quoi ?

— De Grey et moi... Non oublie ça !

Là c'était sur qu'elle venait d'attirer son attention.

— Bon tu parles de quoi au juste ?

— Mais de rien ! Tu ne trouves pas que ces bougies ont une bonne odeur ?

— Change pas de sujet.

Elle ferait mieux de lui dire puisqu'elle en avait l'occasion. Depuis qu'elle essayait de lui en parler.

Juvia se rapprocha de lui s'asseyant sur le bord de son lit le regard baissé.

— Et bien Grey et moi...

— Soit tu parles soit tu sors d'ici.

— On a couché ensemble hier, lâcha-t-elle d'une traite.

Il fronça les sourcils.

— Pardon ?

— C'est arrivé tout seul. Grey m'a demandé si j'étais sûr de moi j'ai dit oui mais je crois bien que je ne me contrôlait plus et...

— Donc tu n'étais pas vraiment sûr de toi ?

— Oui. Il a dit qu'il voulait t'en parler mais j'avais un peu peur que tu le prennes mal alors je préférais le faire.

Donc c'était pour ça qu'elle le suivait partout depuis tout à l'heure ?

— Pitié Gajeel ne t'énerve pas.

— Ça va, suis pas énervé.

— Tu es sûr que tu n'es pas en colère contre Grey ?

— Ça va me faire bizarre pendant un certain temps parce que t'es ma sœur mais je suis pas en colère contre lui si tu étais d'accord.

Juvia soupira soulager.

— Vous êtes ensemble ça ne me regarde pas vraiment.

Elle sourit rassurer.

Un silence gênant s'installa.

Oh zut elle allait oublier.

— Tu as prévu quelque chose le trente et un ?

— Oui.

— Vous allez encore participer à un réception ?

— C'est ça.

— Tu es obligé d'y aller ?

— Non. Pourquoi tu demandes ?

— Chez Lucy on célébrera le réveillon et on invite tout le monde tu voudrais venir ?

— Suis pas intéressé.

— Mais... Non réfléchit.

— Déjà fait.

— Tu es sûr ? Il y'aura Levy tu sais.

— Tu pourrais pas arrêter à chaque fois de me faire du chantage émotionnel ?

— C'est de l'encouragement.

— Humm...

— En plus tu pourrais passer la soirée avec elle et lui dire clairement ce que tu ressens. Pense s'y, dit-elle en sortant enfin de sa chambre.

..........

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18 décembre

Marie

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