° 24 °
En ce vingt quatre décembre se fut le réveillon de Noël.
Levy et ses amies prévirent d'être ensemble, profitant ainsi pour s'échanger leur cadeau respectif. Elles ne purent attendre le lendemain et décidèrent donc de tous les ouvrir en même temps, trop impatientes de voir ce qu'elles s'étaient offertes chacune. Elles le firent en riant, constatant qu'elles ouvraient leur cadeau avec empressement.
Lucy leur avait offerte des parfums et pas n'importe lequel c'était leur préféré. Mirajane quant à elle les offrirent des robes aussi magnifique les unes que les autres et Juvia une boîte à rangement pour des bijoux à toutes les trois.
Il ne restait plus qu'aux autres d'ouvrir les cadeaux de Levy qui étaient assez différent. Elle espérait qu'elles allaient aimer puisqu'elle l'avait fait elle-même.
La bleutée vit leur yeux briller à chaque fois qu'elles tournaient les nouvelles pages du livre qu'elles avaient sortit du paquet cadeau.
— Levy c'est magnifique !
Bien évidemment Levy avait confectionner un livre à chacune contenant les photos des moments qu'elle avait passé ensemble. Que soit pour Lucy, elle avait des photos quand elle s'était connu au collège qu'elle avait mise en première page. Pour Juvia le jour de leur première sortie et ainsi que Mirajane.
Les filles avaient l'impression de revivre tous les moments qu'elles avaient partagés ensemble, que se soit uniquement avec Levy ou tous ensemble.
— Je les ai fais moi-même.
— C'est trop beau !
Elles se précipitèrent vers Levy lui arrachant un cris de surprise avant de se mettre à rire tous ensemble.
— Vous m'étouffez là, rit-elle
— Désolée, s'excusèrent-elles en coeur.
Elles s'éloignèrent avant de rire à nouveau.
Les filles rangèrent bien vite leur cadeau puis Mirajane s'exclama :
— Allons nous amuser !
— Attendez, mes parents en fait plus précisément ma mère à convaincu mon père de passer le réveillon du nouvel an ici.
— Génial !
Le sac qu'avait Levy attirirèrent leur attention.
— Il y'a un cadeau à l'intérieur ? demanda Mirajane.
— Oui, répondit-elle.
Elles prirent chacune leurs cadeaux bien gardés dans des sacs et sortit de la maison de Lucy pour aller s'amuser.
Que ça leur faisait un bien fou de passer cette journée ensemble.
Levy sentait son esprit libre, heureuse, oui elle était heureuse, d'être avec ses amies, d'être ici et voir ses amies heureuses décuplait encore plus sa joie.
Oh là là, elle se sentait essouffler. Ses amies l'avaient traîné dans les endroits chaud de la ville par ci et par là.
Venant de terminer de manger dans un restaurant après avoir fait la queue la plus longue de leur vie, Juvia reçut un message de Grey.
Elle salua donc le reste des filles disant que son homme l'attendait.
— Je vous laisse aussi, prévint Mirajane.
— Pourquoi ?
— Luxus m'attend. J'ai hâte de voir où il va m'amener.
— Amusez-vous bien alors, souhaitèrent Lucy et Levy.
Juvia et Mirajane s'éloignèrent et Lucy demanda à la seule personne restante :
— On fait quoi maintenant ? demanda Lucy.
— On va chez Juvia.
— Tu as quelque chose à faire là-bas ?
— Oui, tu m'accompagnes ? demanda Levy.
— Bien sûr.
Elles se dirigèrent donc toutes les deux chez les Redfox. Avec tout ce beau monde, ils devaient avoir pas mal de travail.
Levy regarda à gauche et à droite mais elle ne vit pas celui qu'elle attendait apercevoir en plein travail.
— Tu cherches qui ? demanda Lucy.
— Gajeel.
Cette dernière se retourna quand elle entendit appeler son nom et madame Redfox lui demanda d'approcher.
— Je pensais que vous étiez avec Juvia. Où est-elle au juste ?
— Avec Grey, répondit Levy.
— Ahn je vois. Si non qu'est-ce qui vous amène ?
— Je venais voir Gajeel.
— Gajeel ? s'étonna sa mère.
— Oui, il est là ?
— Ouh là pas du tout. Il n'est jamais là un vint quatre. D'habitude leur école leur propose de participer à des réception.
— Alors il va rentrer tard, déduit-elle.
— Oui. Si tu as quelque chose à lui dire ça devrait attendre demain.
— Demain je ne serais pas ici. C'est pas grave alors, je vais laisser ça.
Levy tendit le sac qu'elle tenait à la mère de Gajeel. Au final elle lui avait acheté un cadeau même si elle n'avait pas su quoi prendre qui le ferait plaisir.
— Je peux avoir de quoi noter ? demanda la bleue.
On lui donna une feuille et un stylo. Après avoir rédigé une petite note à Gajeel, elle plia la feuille et la remit à sa mère qui lui sourit.
— Merci.
— De rien et surtout passez une bonne soirée, souhaita madame Redfox.
Sur le chemin du retour, Lucy qui n'avait encore dit mot depuis tout à l'heure prit enfin la parole.
— Je savais pas que tu comptais lui offrir un cadeau.
— Et bien c'est pas grand chose.
— De toute façon si ça vient de toi il va adorer.
— Peut-être, souffla-t-elle, rougissant légèrement.
Madame Redfox regarda Levy s'en aller en souriant.
— Pourquoi tu souris comme ça ?
Elle sursauta mais se calma quand elle vit son mari.
— Ah c'est toi, tu m'as fais peur.
— Alors ? redémanda-t-il.
— C'était Levy. Je me demandais si un jour ils finiront ensemble.
— Avec Gajeel ?
— Oui. Je les trouve bien plus proches qu'avant. Peut-être qu'il aura ces chances.
— Il ne va pas la forcer.
— Tu dis ça mais si je me souviens bien c'est toi qui me courait après.
— T'as bien fini par m'épouser.
Elle se mit à rire.
— Si ça a marche pour toi ça marchera pour Gajeel. Et de plus Levy est parfaite pour lui.
— Et s'ils finissent par ne pas être ensemble ?
— Je n'accepterai aucune autre fille que Levy, dit-elle, faisant un clin d'œil à son mari avant de se remettre au travail.
Gajeel avait le droit d'être avec qui il voulait mais elle avait une préférence pour Levy. Elle était juste parfaite pour son fils, peut-être un peu trop.
Lucy avait décidé d'aller chez son amie quelques temps. Elles se dirigèrent toutes les deux dans sa chambre mais quand Levy ouvrit la porte, elle remarqua trois paquets cadeaux posés sur son lit.
— Lucy, attend moi là s'il te plaît.
Levy sortit interpeller sa sœur.
— Wendy, qui a posé des cadeaux sur mon lit ?
— C'est maman, ça venait d'arriver pour toi.
— Pour moi ? Qui les a envoyé ?
— Je ne sais pas, c'est maman qui les a reçu. Elle est à la cuisine si tu veux savoir.
Wendy partit en courant parce qu'elle était en train de chercher Carla qui se cachait pour on ne sait quelle raison.
La bleutée répartit dans sa chambre et vit Lucy avec une carte en main.
— Je savais pas que tu avais des admirateurs secrets.
— Qu'est-ce que ça dit ?
Lucy se mit à lire à haute voix ce qui était écrit.
— '' Ma chère et tendre Levy. Des modeste présent pour tes beaux yeux que j'aimerais se posent à nouveau sur moi "
— Elle est signé ?
— Pas du tout.
— Fait voir.
Lucy tendit la carte à Levy qu'elle analysa mais celle-ci fronça les sourcils et s'énerva en reconnaissant l'écriture.
— C'est Kenji. J'en veux pas de ses cadeaux.
Elle déchira la carte puis prit les cadeaux posés sur le lit et elle sortit ragement de la chambre avec.
— Où tu vas ? demanda Lucy, se mettant à la suivre à travers les pièces.
Levy entra à la cuisine et lança avec force les cadeaux au sol ce qui fit sursauter sa mère qui était en train de cuisiner.
— Levy, qu'est-ce que... Pourquoi tu mets tes cadeaux là ?
— J'en veux pas.
— Qu'est-ce que tu racontes ? Ce n'est pas parce que vous n'êtes plus ensemble que vous allez rester en froid.
— Je dis que je veux pas ses cadeaux, je ne veux rien de lui, RIEN ! s'exclama-t-elle énervée.
— Mais Levy ça vient d'une bonne attention de sa part.
— Renvoi les, dit lui que je veux qu'il me laisse tranquille.
Levy se mit à reculer jusqu'à ce que coller au mur de la cuisine en murmurant :
— Je veux juste qu'il me laisse tranquille.
Elle se laissa glisser au sol et son amie accourut vers elle.
— Levy ça va.
— Je veux qu'il me laisse en paix. Pourquoi il fait ça ? D'abord il ment à mes parents maintenant il m'envoit des cadeaux.
— Il voulait juste te faire plaisir, essaya de calmer sa mère.
— Non ! Il veut me faire souffrir.
— Il ne te ferait pas ça.
— Tu ne sais rien, lança-t-elle, sortant précipitamment de la cuisine
— Levy attend, appela son amie qui se mit à la suivre.
Lucy la vit coucher sur le lit en reniflant. Elle pleurait ?
— Levy ?
— Pourquoi il ne veut pas me laisser tranquille ? Qu'est-ce que je lui ai fais ? Je l'aimais, je n'ai fais que l'aimer mais lui il me détruit.
La blonde prit son amie dans ses bras pour la calmer.
— Ne pleure pas à cause de lui. Il ne va pas gâcher ta joie aujourd'hui, ce n'est que ce qu'il cherche à faire.
— Tu as raison, souffla-t-elle, essuyant ses larmes.
Lucy resta encore un peu pour divertir son amie mais elle reçut un coup de fil de sa mère lui demandant de rentrer. C'était quand même le réveillon alors il passait le repas en famille.
Plus tard, Levy s'excusa auprès de sa mère de s'être emportée de la sorte, puisqu'elle n'en connaissait pas les raisons. Sa mère lui avait rassuré qu'elle renverra les cadeaux plus tard même si Levy avait vu qu'elle aurait du mal à le faire.
Quand le soir tomba enfin, elle passa le repas dans une bonne ambiance avec ses parents et sa petite sœur qui était très impatience d'ouvrir ses cadeaux. Mais sa mère avait demandé d'attendre demain. Alors, son père se mit à faire des blagues pour que Wendy se calme. Elle adorait sa famille.
Plus tard, après avoir embarqué tous les cadeaux dans la voiture, ils prirent la route pour aller chez leur oncle.
Ils habitaient loin, près de la campagne alors le trajet était loin et c'était mieux de se mettre en route dès maintenant pour arriver très tôt le lendemain.
— Attendez, Carla elle est où ?
— La voilà, répondit Levy quand Carla sauta dans ses bras.
* * *
Quelle heure était-il ? Sûrement très tard. Mais on ne l'aurait pas cru tant les rues étaient bondées et animées. Au moins y'avait ceux qui savaient s'amuser.
— Vous avez fait du bon travail ! felicita le responsable de l'équipe de travail.
— J'ai l'impression de ne plus sentir mes bras, se plaignit une garçon dans le groupe.
Les autres se mirent à rire tandis que Gajeel esquissa un sourire en coin. Il était tout aussi épuisé, il voulait juste se coucher.
Le chef de l'équipe, monsieur Hakima lança les clés qu'une personne réceptionna.
— Si vous voulez vous amusez la voiture est à vous. Je vous laisse, j'ai des personnes à voir.
Monsieur Hakima rentra à l'hôtel là où avait eu lieu la réception dont l'équipe avait été des cuisiniers assistant.
— Vous voulez qu'on aille où ?
— Danser ! s'exclama joyeusement une brune.
— Pourquoi pas ? Ça vous dit ?
— Ouais, approuvèrent le reste du groupe.
— Je viens pas, avertit Gajeel.
— T'es pas sérieux. Tout le monde vient tu vas pas t'en aller.
— D'où vous vient l'idée de danser après tout ce travail ? rétorqua-t-il.
Il sentit quelqu'un prendre son bras et il baissa le regard bien qu'il connaissait déjà de qui il s'agissait.
— Tu vas nous laisser et t'en aller ? C'est le réveillon tu sais et puis dans quelques heures c'est Noël. J'aimerais bien être la première à te le souhaiter.
Cette fille, il y'avait qu'elle pour le toucher ainsi. Il n'aimait pas ça mais elle était beaucoup trop collante et insistante, surtout avec lui.
Gajeel se dégagea d'elle et il vit son regard briller en le regardant. Il soupira avant d'accepter étant beaucoup trop épuisé pour se mettre à s'expliquer avec ces gens et surtout avec elle.
La jeune fille lui prit à nouveau le bras et il souffla d'agacement en la repoussant.
— Super alors, dit-elle.
C'est donc tous les cinq qu'ils se mirent en route et partirent en boîte.
..........
Vos avis ?
16 décembre
Marie
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