L'air de la journée était frais et c'était toute contente que les filles se dirigèrent vers le café Redfox.

— Merci encore de venir nous aider, remercia Juvia

— Mais de rien, en plus j'adore faire des décorations ! s'exclama Mira.

Noël approchait à grand pas, les rues se décoraient de plus en plus chaque jour, les nuits brillaient de mille feu par les jeux de couleurs et les rues se recouvraient de quelques couches de neige. Il faisait froid, mais l'ambiance réchauffait les coeurs.

Juvia poussa la porte et ses amies entrèrent à l'intérieur jetant des regards à gauche et à droite. Madame Redfox se battait à faire sortir les décorations.

— Ah Juvia tu es là. Je vois que tu es venue avec tes amies. Vous avez quelque chose de prévu ?

— Pas du tout, elles ont bien voulu venir nous aider à tout décorer.

— C'est gentil de leur part. J'ai tellement de chose à faire que je sais plus où mettre la tête et je sais pas ce que fait ton frère là haut.

Juvia haussa les épaules et demanda à ses amies de s'approcher.

— Vous pensez tout gérer ? J'ai des courses à faire.

— Maman ne t'en fais pas, tu peux y aller tranquille.

— Merci ma chérie.

Madame Redfox sortit en remerciant les amies de sa fille pour leur sollicitude.

Étant quatre, le travail ira beaucoup plus vite. Levy s'était proposée de décorer du côté du comptoir, Lucy les murs du café, quant à Juvia et Mirajane elle s'occupèrenr des tables et de l'entrée. Fallait mettre la pièce dans l'ambiance de décembre.

Le temps passait tellement vite mais elles avançèrent plutôt bien dans leur tâche.

Levy regardait le jeu de lumière qu'elle devait accrocher tout haut dépité. Avec sa taille ce n'était pas donné mais bon, elle allait se servir d'un support. Elle déplaça donc un des haut tabouret qui se trouvait face au comptoir et monta dessus faisant très attention à ne pas tomber.

L'adolescente accrocha avec succès la guirlande de lumière et jubila heureuse. Erreur, le tabouret était pivotant ce qui la fit bouger et elle lâcha un petit cris de surprise fermant les yeux, apeurée de se retrouver au sol mais elle sentit une main la prendre à la taille et la maintenir.

— Ça va ? Tu peux ouvriir les yeux.

Sous cette voix rassurante, elle ouvrit letement les yeux.

— Gajeel ? Merci.

Elle rougit sous son regard chaleureux. Elle était plutôt contente de le voir après tout ce temps.

— Je peux savoir ce qu'une crevette faisait percher là haut ?

Bon là il venait de tout gâcher.

— Ne m'appelle pas comme ça. Je déteste ça, s'énerva-t-elle.

— Au moins tu ne me détestes pas, dit-il.

Il n'avait pas l'air de vouloir la lâcher car il ressera son étreinte et elle posa automatiquement ses mains sur son torse à ce geste. De sa main, il prit son visage en coupe pour caresser sa joue en la regardant de façon si... Désirante ?

Levy quant à elle le trouvait à cet instant très beau et séduisant, surtout quand il lui sourait ainsi. Constatant ses pensées, elle se mit à rougit et elle ressentit une délicieuse sensation sous sa caresse.

Elle se sentait un peu étrange par cette proximité alors elle posa donc sa main sur celle de Gajeel.

— Est-ce que tu peux me lâcher ?

— Et si j'en ai pas envie ?

Gajeel approcha son visage près, si près que le cœur de la jeune fille s'affola.

— S'il te plaît, insista-t-elle.

Elle jeta un regard par dessus l'épaule de Gajeel et vit que ses amies étaient en train de les regarder avec des sourires très suggestifs.

Levy détourna la face rouge et
le sourire de Gajeel s'élargit.

— Je te fais rougir ?

— Hein ? Non ! mentit-elle.

Un peu déçu, il la fit descendre avant d'entrer en cuisine et de repartir comme il était venu après lui avoir demandé de faire plus attention prochainement.

— Vous étiez en train de vous dire quoi ? demanda Mira qui était de suite venue près d'elle.

— Rien.

— Et c'est quoi ces rougeurs ?

— Moi ? Euh... Rien j'ai chaud !

— Vraiment ?

Levy baissa le regard, son excuse n'était vraiment pas crédible avec le temps qu'il faisait.

— Allez, dit juste que tu as bien aimé être contre lui.

— Quoi ? Non c'est faux !

Mirajane regarda Levy avec instance et celle-ci fuit son regard. La blanche lui prit la main et la fit assoir.

— Ne soit pas aussi dur avec toi même, tu as le droit de t'intéresser à d'autres garçons.

— Je peux pas...

— Je comprends que tu ne veux plus prendre de risque et même si je ne connais pas assez Gajeel je ne crois pas qu'il soit ce genre de garçon. Il t'aime vraiment ça se voit.

— Oui mais je ne m'intéresse pas à lui.

— Vraiment ? Et tous les rapprochements qu'il essaie à chaque fois te laisse vraiment indifférente ?

— Non, ça me plait bien mais ça ne veut rien dire.

— Laisse ton cœur parler et arrête de tout refouler, conseilla Mira avant d'aller continuer sa tâche.

Levy regarda le chemin qu'avait prit Gajeel.

* * * * *

Enfin c'était les congés, elles étaient en dessous d'un abre à parler recouvert de leur gros pull ou écharpe pour se protéger du froid.

— Plus qu'une semaine, j'ai si hâte d'y être, s'exclama Juvia.

— Pourquoi tant d'enthousiasme ?

— Parce que Grey à dit qu'il a prévu quelque chose pour moi. Je me demande bien qu'elle cadeau il va m'offrir.

— Je me demande aussi ce que Luxus à prévu. Si non vous deux vous compter faire quoi pour Noël ?

— Comme chaque année on ira chez notre tante, fêter avec toute la famille. J'ai tellement hâte de les revoirs, s'extasia Levy. Et aussi j'ai déjà acheté tous vos Cadeaux.

— Moi aussi, j'espère qu'on aura pas prit les mêmes, ça serait embêtant, lança Lucy.

— C'est dommage qu'on ne fête pas tous ensemble, se plaignit Juvia.

— Oh j'ai une idée, on pourrait passer le réveillon du nouvel an tous ensemble, proposa Lucy.

— Et on pourrait inviter les garçons, s'enthousiasma Mira.

— Et Erza aussi j'aimerais la revoir, ajouta Levy.

— Et on le fait où ? demanda Juvia.

— Chez moi, répondirent-elle tous ensemble.

Toutes se regardèrent avant de se mettre à rire.

— Va falloir choisir.

— Chez Lucy, c'est tellement grand.

— D'habitude mes parents font une réception j'espère que ça ne dérangera pas. Ça sera chouette d'organiser cela.

— Ça sera trop bien, souffla Mira.

Juvia se mit à regarder Levy avant de sourire.

— Il y'a un problème ? demanda Levy, intriguée.

— Non rien, je viens juste de me souvenir d'une chose.

Elles continuèrent de causer d'autres choses et surtout Juvia, ne cessant enlassablement pas de parler de Grey-sama comme elle le disait si bien.

Après avoir fait le tour des conversations aujourd'hui, elles se séparèrent pour rentrer.

Juvia accourait chez elle et elle alla déposer ses affaires dans sa chambre avant de partir toquer à la porte de son frère.

— Qu'est-ce que tu veux Juvia ?

— Comment tu sais que c'est moi ? Bref laisse tomber. Je peux entrer ?

— Si c'est pour m'embêter.

— Mais non, allez ouvre.

— C'est ouvert.

Juvia entra donc dans la chambre et vit son frère assit sur son lit qui révisait quelques notes.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— Rien qui t'intéresse. T'es venue pour quoi ?

— Alors dans une semaine c'est Noël.

— Et ?

— Tu vas offrir quoi à Levy ?

Il haussa un sourcil jetant un regard en coin à Juvia.

— Je sais que tu as prévu un cadeau pour elle, tu l'as toujours fais, dit-elle.

— Pourquoi tu t'agites comme ça ?

— Parce que tu me demandes toujours mon avis mais cette fois-ci non. J'aimerais savoir ce que tu as choisis.

Juvia se leva regardant à gauche et à droite voulant ouvrir ses tiroirs.

— Fouille pas ma chambre comme ça.

— Dit moi, tu as choisis quoi ?

Gajeel souffla puis se leva et prit sa sœur par les épaules pour la conduire à l'extérieur.

— Tu lui demanderas quand elle vera.

— Mais...

— Je te demande pas ce que tu vas offrir à Grey.

— Je peux te dire si tu veux.

— Non je veux pas savoir. Bon tu me laisses j'ai des choses à terminer.

Gajeel ferma la porte après avoir mis sa sœur à l'extérieur puis il avança vers son armoire et vérifia tout au fond le petit cadeau qu'il avait prévu.

Il espérait que ça lui plaise même s'il était assez simple. Cette fois-ci il avait préféré choisir seul au lieu de demander l'avis de Juvia.

* * * * *

Gajeel attendait patiemment qu'elle arrive. Juvia lui avait assuré qu'elle viendra mais il avait d'abord dû lui dire qu'elle était le cadeau qu'il avait choisi pour qu'elle fasse signe à Levy. Elle lui avait dit que c'était bien et que Levy aimera mais bon il espérait quand même.

— Levy, appela-t-il lorsqu'il la vit enfin arrivée.

Levy aperçut Gajeel adossé à un arbre dans un coin de la rue et s'approcha de lui.

— Juvia m'a demandé de venir te voir, dit-elle.  Pourquoi tu ne m'as pas demandé toi même ?

— Parce que tu serais venue si je te l'avais demandé ?

— Oui bien sûr. Pourquoi tu en doutes ?

Il trouvait ça bizarre de la contacter directement, il n'était que le grand frère de son amie, rien d'autre.

— Pour rien oublie ça.

Gajeel fit sortir de sa poche le cadeau qu'il avait apporté avec lui.

— C'est pour toi, dit-il en lui donnant.

Levy le regarda longuement avant de prendre le petit cadeau. C'est vrai que Gajeel lui en offrait toujours un pour Noël.

— Merci, dit-elle en souriant.

Elle regarda tous les contours se demandant bien ce qu'il pouvait y avoir à l'intérieur, c'était si petit, en plus ça bougeait lorsqu'elle le secouait.

— Oh j'ai rien prévu pour toi, s'exclama-t-elle soudainement.

— C'est pas grave.

— C'est pas que j'ai oublié, je ne savais pas ce qui pourrait te faire plaisir et...

— Ça fait rien.

— Mais...

— Si je fais certaine chose pour toi c'est parce que je t'aime et que j'en ai envie, pas besoin de m'être redevable.

— Si... Hum d'accord, souffla-t-elle.

Même si maintenant elle s'en voulait, elle aurait dû essayer et prendre quelque chose au lieu de laisser tomber. Mais dernièrement, elle n'avait pas eu de motivation après ce que son père lui avait dit.

— Il y'a un problème ? demanda-t-il, remarquant son soudain regard triste.

— Non non, s'empressa-t-elle de répondre.

— Ne me ment pas.

— C'est à propos de... Kenji.

Gajeel fronça les sourcils.

— Il t'a fait quoi ? demanda-t-il, furieux.

— Il a rapporté des mensonges à mes parents. Dernièrement, ils sont allés chez ses parents et il y était. Bien que mon père m'a laissé du temps pour lui dire la vérité, il est quand même anxieux par rapport à notre séparation alors ils ont profité pour le lui demander.

— Et qu'est-ce qu'il a dit ?

— Que je voyais quelqu'un d'autre.

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12 décembre

Marie