~ 16 ~
C'était samedi matin et Levy paressa dans son lit remontant les draps sur elle pour ne pas interrompre son agréable sommeil.
Toutefois, elle entendit la porte de sa chambre s'ouvrir. De toute façon qui que ce soit, elle pouvait bien continuer à dormir, mais elle sentit son matelas s'afaisser et quelqu'un appuyer ses joues.
— Je veux dormir, souffla-t-elle la voix pâteuse.
Elle entendit juste un rire étouffé et décida donc d'ouvrir les yeux.
— Wendy ?
— Debout, il est sept heures.
— Qu'est-ce que tu racontes c'est samedi. Laisse moi dormir.
— La dernière fois tu as dormi et tu n'as pas déjeuner.
— Je suis sur que maman n'est pas encore réveillée et papa aussi. Qu'est-ce que tu fais debout à cette heure ?
— J'ai fais un mauvais rêve et je ne voulais pas rester toute seule dans ma chambre alors j'ai décidé de venir te réveiller.
Levy sourit faiblement.
— Vient dormir avec moi.
— Je peux ?
— Bien sûr.
Elle se recula et Wendy monta dans le lit en tirant la couverture.
Levy ferma les yeux tandis Wendy ouvrit la bouche pour poser une question.
— Pourquoi Kenji et toi ne vous êtes pas adressez la parole hier ?
— On est plus ensemble, répondit-elle, les yeux les toujours fermés manquant donc le regard surpris de sa petite sœur.
— Vraiment ? Pourquoi ?
— Je ne l'aime plus.
— Tu aimes un autre garçon maintenant ?
Levy ouvrit les yeux pour répondre à sa question.
— Non je n'aime personne.
— Et tu n'es pas triste de t'être séparée de lui ?
— Non au contraire je suis heureuse.
— Donc ton cœur est libre maintenant. Je devrais peut-être te trouver quelqu'un, mes amis ont beaucoup de grand frère.
— Arrête. Je n'ai plus envie de me mettre avec quelqu'un, souffla-t-elle.
— Mais si tu n'aimes plus Kenji et que vous n'etes plus ensemble tu peux te mettre avec qui tu veux.
— C'est pas ça. Tu es encore jeune pour comprendre.
— J'ai douze ans, je suis une grande fille.
— Tu te trimballes les peluches.
— Elles sont trop mignonnes.
— C'est toi qui est mignonne, dit-elle en serrant sa sœur.
Après un silence reposant, Wendy demanda de nouveau.
— Tu ne vas plus jamais aimer ?
— Mais non juste pas pour le moment.
— Et si tu finis quand même par tomber amoureuse ?
— Je sais pas mais peut-être je me mettrais avec lui s'il m'aime d'un amour vrai et sincère, ajouta-t-elle mélancolique.
— Pourquoi tu dis ça de cette façon ?
— Pour rien, ne t'en fait pas. Mais moi j'ai sommeil ! s'exclama-t-elle soudainement.
— On ne devrait pas se lever ?
— On fait la grasse mat, ferme les yeux et endors toi.
*
Il était près de dix heures du matin quand les deux bleutées se réveillèrent enfin.
— On devrait se lever maintenant.
— Chuut, on devrait dormir encore un peu.
— Levy !
Elle se mit à rire suivit par sa sœur à la suite.
— C'est bon, je me réveille, dit Levy en se levant.
Toutes les deux, elles se dirigèrent vers la salle de bain brosser leur dents et par la même occasion se verser de l'eau au visage l'une à l'autre comme deux petites filles le tout en riant.
— Allez vient on descend j'ai faim !
Elles allèrent à table toutes les deux pile au moment où sa mère la dressait.
— On n'a bien cru que vous n'allez jamais vous réveillez.
— C'est Levy, elle voulait encore dormir.
— Mais j'avais sommeil hein.
— Depuis quand tu dors autant ? questionna sa mère en s'asseyant.
— Parce que je me sens bien, répondit Levy joyeuse.
— Qu'est-ce qui te rends aussi heureuse ?
— Moi je sais, fit Wendy.
— Et c'est quoi ?
— C'est parce qu'elle a quitté...
Levy mit une main sur sa bouche avant qu'elle ne termine sa phrase. Sa mère ne devrait pas apprendre ça de cette façon.
— Elle ne sait rien. Euh... Je suis juste contente parce que je vais faire... Des gâteaux, oui des gâteaux.
— Des gâteaux ? s'étonna sa mère.
— Oui pour... Mes amies, c'est ça.
— D'accord.
Wendy se mit à chuchoter à Levy pendant que sa mère mangeait et son père était depuis tout ce temps occupé à lire le journal.
— Pourquoi tu ne voulais pas que je lui dise ?
— Maman ne sait encore rien et papa m'a dit qu'il allait le lui dire. Garde ça pour toi d'accord ?
— Oui.
La famille Mcgarden déjeuna dans la bonne ambiance en parlant de broutille et le père de famille regarda sa fille aînée.
Levy était plus dégagée et joviale, sa séparation avec Kenji lui avait fait plus de bien au final. Il était plus qu'heureux de retrouver sa fille même s'il aimerait connaître ce qu'elle lui cachait de Kenji.
Et il finira par savoir.
*
Levy était en cuisine se servant un verre d'eau en pleine réflexion. Comment remercier Gajeel ?
Un simple merci ?
Elle arrêta sa sœur qui passait par là et lui posa la question.
— Dit Wendy, Comment tu remercierais quelqu'un ?
— Et bien en l'offrant quelque chose.
— Comme quoi ?
— Quelque chose qu'il aime.
Justement qu'aimait Gajeel ? Elle ne savait pas vraiment et elle se sentit un peu mal.
— Je ne sais pas quoi offrir.
— Offre quelque chose que tout le monde aime alors.
— Je verrai bien.
— Tu ne vas pas faire tes gâteaux ? demanda Wendy.
— Tu sais bien que c'était juste une excuse. Oh attend. Je pourrais lui faire des gâteaux.
— Oui, avec différent parfum. Je peux t'aider ?
— Oui.
Elle espérait au moins que Gajeel allait aimer même si ce n'était vraiment rien comparé à ce qu'il avait fait pour elle.
Levy se mit au travail aidée par sa sœur pour aller plus vite et après avoir terminé de confectionner ses petites gourmandises, elle emballa le tout dans deux boîte.
— J'en ai fait beaucoup.
— Cette personne n'aura qu'à tout finir hein ça a pris du temps, rétorqua Wendy.
Levy sourit et sortit de la cuisine pour aller s'apprêter et Wendy lui rejoignit quelques temps après alors qu'elle cherchait quoi se mettre.
— C'est qui que tu vas remercier ?
— Un ami.
— C'est un garçon alors.
— Oui pourquoi ? demanda t'elle, regardant tour à tour ses vêtements.
— Pour rien juste que tu as l'air très heureuse d'aller le voir.
— Je suis très contente pour ce qu'il a fait pour moi.
— Tu sais quoi, met cette robe là.
— Celle-ci ?
— Oui, tu l'as porte rarement pourtant elle te va bien.
Levy porta donc la robe que lui avait indiqué sa sœur.
— Je la trouve un peu courte c'est pourquoi je ne l'a mets pas souvent, dit-elle en détaillant la robe sur elle.
— Mais non elle te va très bien.
Une robe faite de dentelle noir, ouverte au niveau des épaules et au dos. Levy ajusta sa tenue avec un bandeau rose pâle.
— Tu es parfaite. Ce garçon va craquer pour toi.
Levy rougit automatiquement, Gajeel l'aimait en plus.
— M-merci.
— Amuse toi bien.
Wendy sortit de la chambre avec sa sœur après qu'elle ait enfilé des ballerines. Elle passa à la cuisine prendre ses boîtes et s'engagea vers le chemin de la maison de Juvia.
* * * * *
Chantonnant en chemin jusqu'à arriver à destination, Levy poussa la porte du café et son regard survola la pièce.
— Mirajane ? Lucy ? fit-elle, surprise de les voir.
Elle s'avança vers ses amies qui causaient avec Juvia.
— Ah Levy tu es là.
— Oui, je pensais pas vous trouvez ici, s'étonna-t-elle.
— Je passais par là et je me suis dis de venir saluer Juvia.
— Moi je faisais des achats et j'avais faim du coup je me suis arrêtée ici, fit savoir Lucy.
— Qu'est-ce que c'est ? demanda Mira, pointant les boîtes que tenait son amie.
— Des gâteaux.
— On peux en avoir ?
— Euh... Oui.
Elle en avait fait beaucoup, elle pouvait bien partager.
Levy s'assit donc à leur table et sortit une boîte de gâteaux qu'elle ouvrit et ses amies se servirent.
Alors que Juvia parlait de la journée qu'elle avait passé avec Grey, Levy chercha Gajeel du regard mais elle ne le vit pas.
— Juvia, est-ce que Gajeel est là ? demanda Levy.
Juvia lui jeta un regard incertain avant de répondre.
— Euh... Oui il est là, en haut. Il y'a un problème ?
— Aucun, je veux juste lui dire quelque chose.
Elle souriait, ce que remarquèrent les autres filles qui se mirent à se regarder longuement.
La bleutée jeta un regard vers les escaliers pensant l'apercevoir descendre.
— Il va encore mettre du temps ? demanda de nouveau Levy.
— Je sais pas, il s'est sans doute endormi. Il est rentré très tard hier.
— Vraiment ? Je peux attendre.
Juvia se demanda ce qu'elle voulait autant dire à Gajeel.
— Vraiment Levy c'est très bon, apprecièrent ses amies.
— Merci c'est gentil.
La sonette du café retentit par l'arrivée d'un client. Quand cette personne entra à l'intérieur, elle attira l'attention de Lucy, surtout à cause de ses cheveux.
— Lui ?
Mira tourna sa tête pour le regarder.
— Tu le connais ?
— Non mais c'est lui qui m'est rentré dedans aujourd'hui, répondit Lucy un peu furieuse en se souvenant de cet incident. Il m'a cogné la tête, ça fait mal.
— Mais c'est Natsu, s'écria Juvia.
— Natsu ?
— Un ami de mon frère.
Ce dernier s'approcha de Juvia dès qu'il la vit.
— Hey salut Juvia, il est où ton frère ? Je crois qu'il répond pas à son téléphone.
— Il doit être dans sa chambre, je vais aller regarder.
Juvia se leva tandis que Natsu prit la place qu'elle occupait sans gêne.
— Salut les filles. Mais toi je te connais, dit-il, pointant Lucy du doigt.
— Non tu m'es juste rentrer dedans aujourd'hui, s'énerva-t-elle.
— Je crois que je me suis excusé, si non désolé.
Lucy soupira.
— Ils sont à qui ces gâteaux ? Je peux en prendre ? demanda-t-il, se servant directement.
— Non mais ça va pas ? s'indigna Lucy.
— Bah quoi j'ai faim. Hmm... Ils sont pas trop mal, dit-il, la bouche pleine.
— Quelle manière, souffla Lucy.
Mirajane et Levy se mit à rigoler la main devant leur bouche.
— Levy, qu'est-ce que tu veux dire à Gajeel ? demanda Mira curieuse.
— Je dois le remercier pour son aide.
— Son aide ?
C'est vrai qu'il y'avait que Lucy qui était au courant. Devrait-elle en parler aux autres aussi ?
— Je vous expliquerai plus tard.
— C'est toi Levy ? demanda Natsu qui avait suivi la conversation.
— Oui c'est moi. Pourquoi ?
— La Levy dont Gajeel est amoureux ? lâcha-t-il.
Levy fut gênée. Quelle indiscrétion !
-— Euh... Et bien...
— Si c'est elle, répondit Mira souriante. Et il parlait souvent d'elle ?
— Ouais tout le temps.
Levy s'empourpa.
— Et qu'est-ce qu'il disait ? demanda Mira et Lucy.
— Arrêtez, souffla Levy.
— Mais on veut savoir.
— C'est personnel, ça ne regarde que lui, dit Levy même si sa curiosité avait été piqué.
— Vous voulez savoir ou bien ?
— Si ! fit Lucy et Mira
— Non !
— Levy, t'es pas drôle, boudèrent ses amies.
*
Juvia toqua à la chambre de son frère mais elle n'obtenu aucune réponse de sa part alors elle tambourina plus fort la porte.
— Gajeel réveille toi, on est en plein milieu de la journée là.
— Hmm...
— Si non je vais entrer.
— Laisse moi dormir.
— Ça fait deux fois que tu dors depuis ce matin.
— Qu'est-ce que tu veux ?
— Rien mais y'en a qui te cherche en bas.
— Dit que je suis pas là.
— Vraiment ? Il y'a Levy qui t'attend.
— Levy...
Il ouvrit subitement les yeux en se relevant.
— Levy ? s'étonna-t-il.
— Oui, depuis un bon bout de temps déjà.
— Tu dis pas ça juste pour me réveiller ?
— Tu n'as qu'à rester là si tu veux, elle finira par s'en aller.
Juvia redescendit au café tandis que Gajeel se leva de son lit.
Levy était vraiment venue pour le voir ? Est-ce qu'elle avait un problème ?
— Si ce mec lui a encore fait du mal, je n'irais pas doucement cette fois, se promit-il.
.........
Avis ?
21 novembre
Marie
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