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Gajeel et Levy avançaient silencieux, marchant côte à côte. Après avoir fait la moitié du chemin, la jeune fille demanda à s'arrêter et apercevant un banc non loin, il partit prendre place.

Levy sortit son téléphone de son sac et devint pâle après l'avoir déverrouillé.

— Qu'est-ce qu'il y'a ?

— Il... Il m'a laissé des messages.

— Fait voir.

L'adolescente lui remit son cellulaire pour qu'il puisse les lire lui aussi.

Kenji
——————————

Tu vas me perdre Levy, je suis le seul à t'aimer véritablement.

Je t'avais pourtant prévenu, tu ne te rends pas compte de ce que tu viens de faire.

Je vais commencer par ce garçon.
Ensuite ta petite soeur.

—————————

— C'est vraiment un malade, ne réponds pas.

Levy récupéra son téléphone, ses mains ne cessèrent de trembler alors qu'elle bloqua Kenji pour qu'il ne puisse plus la joindre.

— Tout va bien se passer ? demanda-t-elle, levant son regard inquiet vers celui de Gajeel.

— Fait moi confiance, tout ira bien.

La jeune fille fit un maigre sourire et plongea dans ses pensées.

— Peut-être que tout aurait pû être différent si j'avais directement parler à mes parents ce jour là.

— Tu voulais protéger ceux que tu aimais, pour toi c'était la meilleure solution. Le plus important maintenant c'est d'avoir décidé d'y mettre fin.

— Tu as sans doute raison, souffla-t-elle.

Elle se mit à penser à tous ses moments plus jeune où elle rêvait d'être avec Kenji.

— Je voulais tellement être avec lui, je l'aimais si fort, murmura-t-elle.

Gajeel ressentit un noeud dans le cœur. Il n'aimait pas quand elle parlait de son amour pour kenji. Ça le rendait jaloux même s'il savait qu'elle ne l'aimait plus désormais.

Se rendant compte sûrement de sa bêtise elle mit une main sur sa bouche.

— Je suis désolée, je ne voulais pas te mettre mal... Euh je veux dire...

— Ça a vraiment une importance ?

La voir et rester juste près d'elle alors qu'il mourait d'envie de la prendre dans ses bras. Elle ne l'aimera sûrement jamais et penser à ça le détruisait.

De toute façon le plus important c'était de s'assurer que ce type ne fasse plus du mal à Levy ou à quiconque.

Il jeta un regard vers elle et la vit effeurer son poignet bandé.

— Je le déteste, souffla-t-elle. Ça fait de moi une mauvaise personne ?

— Absolument pas. Le contraire aurait été étonnant. Tu t'imagines en train de s'inquiéter pour lui ?

Ça la fit rire sans qu'elle ne sache réellement pourquoi, il avait une telle façon de voir les choses.

Sous le coup de l'émotion, elle le serra doucement dans ses bras ce qui le surpris.

— Merci d'être là pour moi et de m'aider, murmura-t-elle.

Son cœur se mit à taper fort dans sa poitrine. La savoir serrer contre lui, pouvoir sentir son odeur, ce geste si inespéré qui chavira son cœur alors il se mit à caresser lentement ses cheveux pour apprécier davantage se moment.

— Je serais toujours là pour toi.

Levy pouvait entendre les battements rapide du cœur de Gajeel ce qui la fit rougir de gêne. Déjà assez mal à l'aise, elle s'éloigna doucement de lui avant qu'il ne reprenne tous les deux le chemin jusqu'a chez elle.

— Merci de m'avoir raccompagner, remercia-t-elle, au seuil de sa maison.

Entreprenant, il posa sa main sur son visage en caressant sa joue de son pouce.

— Si t'as un problème n'hésite pas à venir me voir.

Elle acquiesça en souriant, gênée par son geste.

— Levy, une dernière chose, dit-il.

* * *

Gajeel s'arrêta à l'adresse que Levy lui avait bien voulu lui confié, puis sonna et attendit quelques instants. La porte s'ouvrit laissant apercevoir celui dont il cherchait.

— Je peux savoir ce que tu fais ici ?

Kenji était visiblement en colère mais Gajeel ne s'en soucia guère et il entra à l'intérieur sans qu'on le lui autorise.

— Tu essayes de te montrer héroïque ? Mais je ne crois pas que tu puisses faire grand chose, je ne lui ai pas fait de menace en l'air. Elle va regretter de m'avoir quitter une nouvelle fois puis revenir vers moi en courant.

Gajeel ne répondit pas. Il n'avait pas spécialement envie d'entendre ce qu'il avait à dire. Il était venu pour quelque chose et il ne partira pas sans l'avoir accompli.

— Je sais que tu es amoureux d'elle, il suffit juste de voir la façon dont tu la regardes pour s'en rendre compte et tu crois qu'en l'aidant elle tombera amoureuse de toi ? Elle m'aime et elle n'aimera que moi. Nous serons de nouveau ensemble. Je l'ai vu avant, elle est à moi.

Gajeel fronça les sourcils, n'aimant pas la façon dont il parlait d'elle, il la considérait comme on objet dont il pouvait posséder comme bon lui semble.

Kenji fit un sourire provocateur.

— Tu ne la toucheras jamais comme moi je l'ai fais.

Cette simple phrase suffit à le faire bouillir de rage, de colère et surtout de jalousie. Impulsif, il lui assena un coup violent qui projeta Kenji au sol.

— Elle ne t'aimera jamais, rit Kenji.

— La ferme !

Un coup de pied dans le ventre et kenji se plia en deux se tenant cette partie du corps. Gajeel n'y allait pas de main morte le faisant payer toutes les atrocités infliger à Levy quitte à être pareil que cet enflure.

Il s'accroupit à son niveau, lui jetant un regard froid et menaçant de ses pupilles

rouges effrayantes. Il n'avait jamais eu un regard aussi noir et une émotion de dégoût et de mépris aussi forte pour une personne.

La peur se lit dans le regard de Kenji bien qu'il essaya de la cacher.

Gajeel se mit à sourire. C'était bien ce qu'il pensait, qu'un lâche qui menaçait plus faible que soit.

— Déjà effrayé ?

— Va au diable.

— Pas avant toi. Tu vas écouter attentivement ce que je vais te dire.

— Tu peux toujours courir.

— Je crois que t'as pas bien compris.

Le brun saisit lui le bras de Kenji qu'il se mit à tordre sans ménagement le faisant hurler.

— Ça t'as fait plaisir à quel point de lui faire du mal ? Moi j'ai jamais autant pris plaisir de voir quelqu'un souffrir sous ma main. C'est moins drôle quand c'est à toi je suppose.

— Espèce de...

Un mouvement plus brusque de la part de son adversaire le fit taire, serrant les dents.

Gajeel était dans tous ses états, se souvenant mot pour mot ce qu'il faisait subir à Levy.

Les traits de Kenji se défigurèrent puis il détourna la face impuissant.

— Je préfère ça.

Gajeel lâcha son bras, penchant son visage vers lui pour lui parler d'une voix tranchante.

— Ecoute bien ce que je vais te dire.

* * * * *

Levy arriva à la maison à la tombée du soir alors que sa mère l'attendait au salon.

— Enfin tu es là, l'accueillit sa mère.

— Maman ?

— Pourquoi tu es partie précipitamment ? Kenji m'a dit qu'il t'avait averti de sa venue. Pourquoi tu l'as laissé en plan ?

— Je n'avais pas vu son message à temps.

Il fallait qu'elle pense à dire la vérité à ses parents et ne plus les mentir ainsi malgré qu'il lui faudrait vraiment du temps et du courage pour tout leur avouer. Elle ne savait même pas comment leur annoncer que celui qu'ils considèraient comme un ange, comme leur fils était aussi horrible. Et sa mère qui rêvait que leur relation aille plus loin et que leur famille s'unisse. Ça lui fera vraiment un choc.

— J'ai suggéré qu'il vienne te chercher chez Juvia, vu que tu passes souvent ton temps chez elle.

— Oui on s'est vu mais il est rentré ensuite. Il voulait juste me dire quelque chose.

— D'accord.

Le bandage que portait sa fille au poignet attira son attention et elle lui prit la main.

— Qu'est-ce que tu as eu ?

Qu'est-ce qu'elle allait inventer cette fois ? Et tout ces mensonges, elle n'en pouvait plus heureusement que sa petite sœur vint en courant vers elle lui délivrant de ce dilemme.

— Levy, regarde ce que j'ai fais.

Wendy tenait Carla entre ses mains qui portait une couronne de fleur.

— C'est jolie ?

— Oui c'est très beau.

— J'en ai fais d'autres tu veux voir ?

— Oui je voudrais bien les voir.

Wendy amena Levy dans sa chambre pour son plus grand bonheur. Ça l'évitait de répondre à la question de sa mère pour l'instant le temps pour elle de chercher une excuse plausible.

Madame Mcgarden regarda ses deux filles s'en aller en souriant mais elle se rendit compte que Levy ne lui avait pas répondu, elle demandera plus tard. Elle se dirigea donc à la cuisine pour commencer à préparer le dîner.

Levy et sa sœur essayèrent différent chose sur Carla qui avait fini par s'endormir.

— Je crois qu'elle est fatiguée, sourit Levy.

— Tu as raison.

Levy se rendit compte à quel point elle ne passait plus beaucoup de temps avec sa sœur ni même avec sa famille d'ailleurs.

Son ventre se mit subitement à gargouiller et Wendy rit suite à cela. Elle n'avait pas mangé depuis ce matin.

— Arrête de rire, c'est pas drôle.

— Mais tu étais où ? Tu n'as pas pris ton petit déjeuner et tu es partie sans rien avaler. Maman était vraiment furieuse, fallait la voir, elle avait les tentacules qui bougeaient sur la tête.

— Mais c'est pas drôle, rit-elle.

— Pourquoi tu ris alors ?

Les deux jeunes filles se mirent à rire toutes les deux.

— Kenji est venu aujourd'hui, oh regarde ce qu'il m'a apporté.

Sa sœur se leva et prit ses cadeaux rangés dans son tiroir qu'elle revint avec vers Levy.

— Un joli bracelet, ça brille. C'est beau n'est-ce pas ?

— C'est trop brillant je n'aime pas.

— Mais non, moi j'aime bien, et il m'a aussi gardé cette peluche, elle est trop douce

Levy n'était pas du tout contente.

— Tu en as déjà beaucoup, donne la moi je vais la garder.

— C'est un cadeau, je peux garder les autres et rester avec celle-ci ? S'il te plaît.

— Wendy non donne la moi, je ne veux plus qu'il te donne des cadeaux.

— Mais pourquoi tu réagis comme ça ? Et maman a dit que je pouvais la garder.

— Tu n'as pas besoin de ça.

— Tu ne passes plus du temps avec moi et maintenant que tu le fais tu te mets en colère pour un rien. Il m'a juste offert ça parce qu'il est gentil avec moi.

Levy soupira, elle ne pouvait pas en vouloir à sa sœur qui ne connaissait rien au sujet de Kenji. Il passait pour quelqu'un de bien aux yeux de tous.

— Je suis désolée.

— Je peux la garder alors ?

— Oui, tu peux rester avec.

— Merci. Tu sais, Kenji est très gentil avec moi et je l'aime bien. Comme la fois où je m'étais retrouvée à l'hôpital, il était si inquiet.

Levy prit sa sœur dans ses bras.

— Je ne veux plus que tu sois blessée par ma faute, murmura-t-elle.

— Mais pourquoi tu dis ça ? Ce n'était pas ta faute. J'aurais dû faire plus attention quand je sortais de l'école en plus c'est passé maintenant, je vais bien.

Le problème c'était que ça risquerait de se reproduire, elle avait tellement peur mais elle devait faire confiance à Gajeel. Il lui avait promis que tout ira bien

..........

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15 novembre

Marie

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