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Levy se stoppa un instant dans son récit, elle sécha ses larmes bien qu'elles ne faisaient que coulées puis, elle finit d'un trait le reste de son verre.

Elle était si vulnérable à ce moment, il voulait la prendre dans ses bras, la réconforter.

Après avoir repris un peu le contrôle de sa voix n'étant plus aussi tremblante, elle continua.

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Elle hésitait vraiment, devrait-elle y aller ? Ça la troublait, elle devait avoir le cœur net.

Levy sortit donc de l'hôpital en avertissant ses parents qu'elle faisait un tour dehors.

La bleutée s'avança vers lui lorsqu'elle le vit et il l'aperçut à son tour, était adossé contre un arbre. Il lui fit un sourire, ce sourire qu'elle aimait tant.

La jeune fille secoua sa tête pour reprendre ses esprits. Elle n'était pas là pour ça et elle s'arrêta donc à une certaine distance de lui.

Vient plus près.

Je suis bien comme ça.

Il fronça les sourcils puis
l'attira et la bloqua contre l'arbre et lui.

J'aime pas quand tu me tiens tête.

On est plus ensemble, je fais ce que je veux.

Qui te dit qu'on est plus ensemble ?

Arrête ça. Comment tu sais pour Wendy et Lucy ? C'est tout ce que je veux savoir.

Il sourit, puis vint l'embrasser mais elle le repoussa à l'immédiat.

Bon tu arrêtes maintenant, je sais que tu m'aimes toujours.

Ça ne change rien au fait qu'on est plus ensemble, je n'aurais pas dû venir en fait.

Alors qu'elle voulait s'en aller, il lui bloqua la voie et il vint lui murmurer à l'oreille.

Tu es sur de toi ? Sache que ce n'est pas fini entre nous, si non ce n'est pas que ces deux là que j'enverrai à l'hôpital mais bien d'autres de tes amies.

Levy écarquilla les yeux, surprise, stupéfaite voir choquée.

C'est... C'est toi qui as fais ça ?

Il se mit à lui caresser la joue.

Ne me regarde pas comme ça, cette Lucy le méritait amplement.

Elle n'a rien fait ! cria-t-elle, outrée.

Si, je suis sur que c'est elle qui t'as mise en tête cette idée de me quitter.

Non, je le voulais. Tu es horrible. Comment tu as pu les faire ça ? A Lucy ? A Wendy ? Ma petite sœur t'apprécie.

Kenji serra fermement son bras.

Si un jour tu oses encore me quitter saches que c'est pas que ta petite sœur que tu verras à l'hôpital. Qui sait ? Le moteur de la voiture de tes parents pourrait lâcher, ou peut-être le frein ? Oh et aussi ces deux amies dont tu me parlais souvent hum... Juvia et Mirajane ? Quelque chose de mal pourrait les arriver.

Elle était dégoûtée, il disait ça de façon si naturel.

Tu es horrible.

Non je ne le suis pas, souffla-t-il, glissant ses doigts dans ses cheveux. Je mets tout en œuvre pour que tu ne penses plus à me quitter, je t'aime Levy et jamais personne ne nous séparera. Tu es à moi, à moi seul.

Jamais plus je ne serais avec toi, jamais plus Kenji.

On dirait que tu ne tiens pas à tes amies. Peut-être que j'ai été trop gentil avec eux, j'aurais dû demander qu'on leur fasse plus de mal. Mais c'est toi qui vois, dit-il, sourire aux lèvres.

La bleutée laissa couler ses larmes et il vint essuyer ses joues avant de l'embrasser sans plus qu'elle le repousse, le laissant faire, impuissante.

Dit moi que tu m'aimes, exigea-t-il entre deux baisers.

Levy ferma les yeux. Comment pouvait-il être aussi cruel ?

J-Je t'aime, ceda-t-elle, larme aux yeux.

Une dernière chose, n'approche plus cette Lucy et ne me contredit plus jamais. Puisque tout est clair, si on allait voir ta sœur ?

Comment osait-il demander ça ? C'est lui qui l'avait mis dans cet état.

Levy marchait derrière Kenji en refoulant les nombreuses larmes saturant ses yeux. Une séparation avec lui était désormais chose impossible avec la menace qui pesait sur ses proches. Les voir souffrir par sa faute sera bien trop insupportable pour elle.

Ses parents avaient été ravi de voir Kenji, tandis qu'il sympathisait et causait avec Wendy comme si de rien n'était en s'acquérant de son état, l'air véritablement inquiet.

De qui était-elle tombée amoureuse ?

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— C'est pourquoi je suis avec lui de nouveau, il me menace de faire du mal à mes amies et ma famille. Tu n'imagines pas à quel point ça m'effraie.

Gajeel ne s'attendait pas à ça, c'était un vrai malade, un psychopathe.

Levy s'effondra en larme au grand désarroi de Gajeel. Il avait tellement envie de la prendre dans ses bras en ce moment mais tout ce qu'il réussit à faire c'était de lui prendre la main.

— Quand Lucy s'était réveillée, je suis quand même allée la voir malgre l'interdiction de Kenji et je lui avais dis que je m'étais remise avec lui. Elle était surprise, j'ai dû mentir que c'est parce que je l'aimais et qu'il m'avait promis de changer. Elle était contre, je ne lui avais jamais dis la vérité mais elle a finit par savoir qu'il était toujours blessant avec moi.

Gajeel s'inquiéta encore plus, elle ne devait pas rester avec quelqu'un d'aussi malveillant.

— Quand les vacances sont enfin arrivés, c'était pire, il était totalement froid avec moi et moi j'étais piégée dans cette relation infernale. Cependant il a dû faire un voyage, j'étais si heureuse, je me sentais bien mieux mais quand il est revenu récemment, tout m'est retombé dessus, il n'a pas changé.

Levy mit ses mains devant son visage et pleura ce qui le chagrina plus encore.

— Je n'en peux plus de tous ces mensonges à ma famille ou mes amies. Je le protège alors que je n'en ai pas envie mais je ne veux tout simplement pas qu'il s'en prennent encore à ma sœur, à Lucy ou une autre personne. Il me fait peur chaque jour un peu plus.

Elle pleurait et il avait l'impression de ressentir sa douleur tant ses larmes le transpercèrent le cœur. Il n'aimait pas la voir ainsi, la voir pleurer, c'était insupportable pour lui.

— Saches que ce n'est pas en te laissant faire que tout va s'arranger, c'est un malade, il continuera toujours que tu en parles ou non, tu dois le quitter.

Elle secoua fermement sa tête.

— Non. Je ne peux pas il... Il va encore faire du mal à ceux que j'aime.

Gajeel serra sa main qu'il tenait fermement.

— Laisse moi essayer, laisse moi t'aider.

— Il peut s'en prendre à ta sœur.

— Parce que tu crois que je vais me laisser faire ?

— Je ne veux pas te mêler à ça.

— Tu ne mérites pas ça, je ne dis pas ça juste parce que je t'aime mais parce ce que tu vis est mal.

Levy s'était levée brusquement au beau milieu de sa phrase, le regardant étonnée.

Qu'est-ce qu'il avait dit ?

Oh zut et puis merde !

— Comment ça parce que tu m'aimes ? Tu... Tu es amoureux de moi ?

Elle n'aurait pas dû savoir, pas de cette façon. A quoi bon nier maintenant ?

— Oui.

Sous le choc, elle le regarda sans savoir quoi dire puis finalement, elle détourna la face et ramassa son sac pour s'en aller.

— Non, attend, l'interrompit-il, se levant à son tour.

— Je dois y'aller, dit-elle, essuyant ses traces de larmes.

Gajeel lui arrêta le bras avant qu'elle ne puisse faire un pas.

— Je ne te demande pas de répondre à mes sentiments mais juste de me laisser t'aider. Ce que tu vis est mal, tu ne devrais pas rester avec quelqu'un comme lui.

— Laisse moi partir, s'il te plaît.

Il lui lâcha le bras après insistance et elle sortit précipitamment.

Elle n'allait quand même pas se mettre à le fuir maintenant ?

Il descendit à son tour et Juvia vint vers lui immédiatement qu'elle le vit.

— Qu'est-ce que tu lui as dis ?

— Pourquoi tu demandes ça ?

— Elle est descendu si précipitamment le regard surpris, on dirait qu'elle était sous le choc. Tu... le lui as dit ?

Il soupira.

— C'est sortit tout seul.

— Je comprends mieux, elle a dit quoi ?

— Rien, elle est sortie immédiatement après.

Il passa sa main dans ses cheveux.

— Elle n'aurait pas dû savoir, c'est déjà si difficile de la voir et maintenant elle va m'éviter.

Juvia fixa son frère avant de demander.

— Pourquoi tu m'as demandé de la faire venir ?

— Je devais discuter avec elle d'un sujet assez important.

Il s'en va ensuite. Juvia se demandait de quel sujet il s'agissait.

* * * * *

Lundi des cours, Juvia, Lucy, Mirajane et Levy se trouvaient dans la cour de l'école.

Juvia avait essayé de la joindre toute la soirée d'hier depuis qu'elle était sortie précipitamment de chez elle mais sans façon, elle avait dû éteindre son portable.

Ils parlaient de tout et de rien, mais le regard de Levy était dans le vide, elle participait peu à la conversation.

— Levy, qu'est-ce qu'il y'a ?

Elle sursauta sortant de ses pensées par la voix de son amie puis posa son regard sur Juvia.

— C'est juste que, ton frère m'a dit quelque chose hier qui me surprend vraiment.

— Qu'est-ce qu'il a dit ? demanda Mirajane, curieuse.

— Et bien euh... Qu'il m'aimait.

Les filles étaient surprises sauf Juvia évidemment. Mirajane et Lucy avaient les yeux ronds.

— Quoi ? C'est pas vrai, s'étonna Lucy.

— Tu étais au courant de ça ? demanda Mirajane à Juvia.

— Oui mais je n'avais pas le droit de le dire et il ne voulait pas qu'elle le sache.

— Et c'est depuis quand ? Allez dit nous, insista Mira.

— Depuis que Levy et moi on se connait, depuis la seconde.

Tous fixait Levy et elle se sentit gêner.

— Ça fait genre deux ans, calcula Mira.

— Je n'ai rien remarqué tout ce temps, souffla la bleutée.

— Normal quand on n'a que Kenji dans la tête, plaça Mira.

Cette remarque fit frissonner Levy. Même son nom l'insupportait maintenant.

— Et tu as dis quoi ? Je veux dire quand il te l'a dit, voulut savoir Mirajane

— J'étais si surprise. Je me suis sentie étrange et je... J'ai pas su quoi lui dire.

— Alors c'est pour ça qu'il n'est avec personne ? Parce qu'il aime Levy ? demanda Lucy.

— Je crois oui, répondit Juvia.

— Avec toutes les filles qui lui tournent autour, il est grave amoureux de toi alors, commenta celle-ci.

Levy se sentit mal à l'aise.

— Je ne suis pas plus intéressante que toutes ces filles là.

— Ah non tu ne vas pas recommencer, tu n'as rien à envier car tu es magnifique, intelligente, gentille, aimable, bienveillante, honnête et la liste est encore longue.

— Et petite aussi, ajouta la concernée.

— Crois moi ça fait ton charme, qui ne tomberait pas amoureux de toi ?!

Cette phrase bienveillante fit sourire Levy.

— J'espère que tu ne vas pas te mettre à l'éviter. Il va se sentir mal, lui dit Lucy.

— Je ne sais pas, ça sera étrange pour moi quand je le verrai.

— Tu n'as pas à te sentir mal tu sais, lui dit Juvia.

Elle hocha la tête, ses amies se mirent à sourire avant de se prendre chacune dans les bras.

..........

Avis ?

7 novembre

Marie

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