Chapitre 1

« Le vol 341 en direction de Séoul en Corée du Sud va bientôt décoller, les passagers sont priés de rejoindre le quai d'embarquement numéro 33. Le vol 341 en direction de Séoul... »

    L'appel de l'aéroport résonna aux oreilles de Susan. Elle se tourna vers ses parents, les larmes aux yeux.

    - Ma petite fille, s'émut son père, comme tu as grandi ! Et tu nous laisses maintenant seuls, ta mère et moi, en partant à l'autre bout de la planète. Mais que vais-je faire sans mon petit chaton ?

    - Georges voyons, ne la met pas dans l'embarras, sourit sa mère en touchant le bras de son mari trop émotif, Susan ma chérie, tu vas nous manquer pendant ces années d'études.

    La jeune fille se jeta dans leurs bras.

    - Vous croyez vraiment que je suis une fille indigne à ce point ? rit elle, la voix entrecoupée de sanglots, je vais revenir vous savez, j'aurai des vacances et je vous rendrai visite pendant ce temps-là et puis, vous pourrez aussi venir. Il paraît que l'appartement n'est pas si petit que ça.

    - Oh mon ange. Appelle-nous dès que tu arrives surtout ! Même s'il est très tard pour nous, d'accord.

    - Oui maman, je le ferai.

    Susan se détacha de l'étreinte réconfortante et regarda une dernière fois ses parents, le corps secoué de soubresauts. Elle mit la main devant sa bouche, espérant retenir les gémissements de tristesses qui s'en échappaient.

    - Vous allez aussi me manquez, papa et maman.

    - Allez, vas-y ma puce, tu vas rater ton avion. Ca serait dommage après tant d'efforts pour obtenir cette place dans cette école, non ? tenta de blaguer son père malgré l'émotion qui l'asseyait autant que sa fille.

    Un petit rire sortit tout de même des lèvres de Susan. Ils allaient lui manquer, vraiment. Elle leur tourna le dos, se retenant pour ne pas faire demi-tour en pleurant.

    Elle devait y aller ; c'était son rêve après tout. Elle avait bataillé pendant ces trois dernières pour obtenir les meilleures notes possibles, le meilleur dossier, et finalement réussir son bac avec mention très bien. Mais maintenant, elle allait devoir redoubler d'efforts pour s'intégrer correctement dans ce pays qu'elle ne connaissait qu'à travers ses cours de langue, les quelques dramas qu'elle avait regardé - souvent en période de manque - sans oublier les artistes du pays du Matin clair qu'elle appréciait et qu'elle écoutait en boucle. Malgré l'écart de culture, la barrière de la langue et la distance entre sa patrie natale et son « nouveau » chez-elle, elle allait s'accrocher.

    Susan releva la tête, une lueur déterminée éclairant ses beaux yeux bleus. Oui, elle allait réussir. Elle allait réussir parce que c'était son rêve et qu'elle se devait de le réaliser, sans regrets.

    La jeune fille trouva la force de se retourner et d'adresser un grand signe de la main accompagné d'un magnifique sourire à ses parents. Ses yeux débordaient de larmes mêlant joie et tristesse. Elle grava leurs visages dans sa rétine : la jolie fossette de son père et sa peau mal rasé, les yeux aussi bleus que les siens de sa mère et ses joues rouges. Elle n'en oublia aucuns détails.

Après cela, elle se dirigea enfin vers son quai d'embarquement, son sac sur le dos, ses papiers à la main. Elle montra ceux-ci au guichetier, il l'observa quelques secondes et lui rendit son passeport ainsi que son billet d'avion.

Lorsqu'elle passa la porte de l'appareil, une grande goulée d'air arriva dans ses poumons compressés par le stress. C'était bon. Elle y était ; elle partait pour la Corée du Sud.

Susan trouva rapidement sa place et s'y assit. Elle n'avait pas eu de chance cette fois-ci, elle se trouvait du côté de l'allée. Elle n'allait même pas pouvoir échanger sa place avec son voisin puisque celui-ci dormait déjà et qu'en aucun cas on ne dérange une personne endormie - ou du moins, à ses risques et périls. Elle regarda sa montre : 2h du matin. Normal qu'il dorme, à cette heure-là ! De son côté, elle n'en avait en aucun cas l'envie et n'en ressentait pas le besoin, du moins pas pour l'instant. Et puis, en onze heures de vol, elle aurait tout le temps pour y penser !

A la place, elle ouvrit son sac pour ranger ses papiers, malheureusement, maladroite comme elle était, elle fit tomber son passeport dans l'allée. Elle soupira un coup avant de se pencher en gesticulant vers le sol. Une pensée la fit rire : heureusement que son voisin dormait, il aurait eu une vue imprenable sur ses fesses. Susan se releva tant bien que mal, remit en place sa coiffure et tourna machinalement la tête à sa gauche. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise : deux orbes noirs la scrutaient sans retenue.

    Merde, fut le seul mot qui lui vint à l'esprit sur le moment. Une soudaine poussée de chaleur lui monta au visage et elle détourna le regard, gênée et honteuse. Elle s'entendit bafouiller des excuses et cela empira son embarras.

    Susan s'attendit à une remarque sur son comportement ou à une moquerie mais rien ne vint. Elle se risqua à jeter un coup d'œil à la personne à ses côtés et celle-ci s'était complètement désintéressée de son cas et lisait un livre. Le regard de la jeune fille traîna quelques instants sur le titre sans vraiment le comprendre et elle se reconcentra sur son passeport.

    Susan n'avait pas grand-chose à lire de son côté, elle préférait garder ses maigres lectures quand l'avion aurait décollé. Elle s'amusa donc à regarder sa photo de passeport ainsi que ses informations personnelles.

    Elle avait quatorze ans sur cette photo. Elle remarqua sa chevelure encore courte et méchée rose à cause d'une quelconque folie de fin d'année, son teint digne d'un vampire et ses discrètes taches de rousseurs sur le nez et sur les joues. Elle avait maintenant dix-sept ans, les cheveux bruns et longs, la peau déjà plus hâlée et toujours ses jolies petites taches de son.

    Sa taille la fit esquisser un maigre sourire : 1m68. Elle faisait aujourd'hui 1m685 ; et son ridicule 0,005 mètre elle en était fière.    Elle passa sur la couleur de ses yeux. Et oui, le bleu c'était plutôt tenace !

    Elle arriva sur ses informations qui ne concernaient pas son physique. Oui, elle s'appelait bien Susan Angèle Céleste Delaney ; elle était bien née le 24 Janvier 1998 à Paris et elle était bien Française. Tout allait bien dans le meilleur des mondes !

    Après avoir observé son passeport sous toutes les coutures possibles et inimaginables, elle le rangea dans son sac et s'affala sur son siège dans un soupir. Le voyage risquait de durer un bon bout de temps - surtout que l'avion n'avait toujours pas décollé.

    Susan secoua sa tête dans tous les sens et se mit à rire toute seule, faisant abstraction du monde autour d'elle. Son voisin avait de nouveau posé ses yeux scrutateurs sur elle. La jeune fille croisa son regard et s'arrêta aussitôt.

    Mais pourquoi faisait-elle toujours la folle quand quelqu'un la regardait ? Elle baissa prestement la tête, laissant ses mèches de cheveux recouvrir ses joues écarlates. Effectivement, le voyage promettait d'être long - très long.

    Après plusieurs minutes de silence complet, elle sentait toujours le regard de son vis-à-vis sur son épaule et cela la gênait considérablement. Quand allait-il se lasser ? Etait-ce un pervers ? Un homme qui n'avait pas toute sa tête ? Ne pouvait-il pas regarder ailleurs, merde ?

    Une main passa devant ses yeux et elle suivit ses mouvements presque hypnotiques.

    - Mademoiselle...

    Ce mot avait été prononcé avec un délicieux accent asiatique - à ce qu'elle avait compris - toujours dans sa pseudo-transe, hypnotisée par une main.

    - Mademoiselle... Hého... Mademoiselle... répétait la voix.

    Susan suivait cette main qui passait devant ses yeux comme pour faire remarquer son propriétaire. Attendez « comme pour faire remarquer son propriétaire » ? Un déclic sembla se faire dans son esprit et elle sortit tout d'un coup de son sommeil. La main bougeait toujours devant ses iris et la voix qu'elle entendait depuis tout à l'heure résonnait maintenant à ces oreilles comme un refrain de chanson.

    - Mademoiselle... Mademoiselle...

    Elle se retourna, peut-être trop brusquement puisqu'elle fit reculer son interlocuteur - et voisin par la même occasion. Elle prit la parole, essayant de contrôler ses rougissements :

    - Excusez-moi monsieur, je n'étais plus moi-même pendant quelques instants et...

    Alors qu'elle déblatérait des excuses plus abracadabrantes les unes que les autres, elle se rendit soudainement compte que l'homme à ses côtés ne semblait pas comprendre un traître mot de ce qu'elle était en train de lui dire. Elle se retint de justesse de lever les yeux au ciel. Génial, il fallait qu'elle tombe sur le seul mec de cet avion qui, à 2h du matin rappelons-le, ne parlait pas un mot français - si ce n'était « mademoiselle ».

    - Bon, souffla-t-elle, ça va me faire travailler mes langues étrangères. C'est déjà ça.

    Susan offrit un sourire à l'homme et commença à parler anglais, son voisin avait toujours l'air perdu mais il semblait au moins avoir compris qu'elle cherchait à communiquer. Une bonne chose, se dit Susan.

    Bon, il était plutôt typé asiatique, autant testé les langues de ce côté du monde. La jeune fille se calla d'abord plus confortablement dans son siège pour faire face à l'homme. Elle prit une grande inspiration et tenta le chinois en premier lieu ; pas de réaction. Le thaï ; toujours rien. Le malais ; une grimace. Susan se sentit presque soulagée qu'il ne parle aucune de ses trois langues, en effet, elle n'en connaissait que les bases - et encore.

    Elle passa ses doigts dans ses cheveux et sourit, fatiguée. Il ne lui restait que deux langues dans son répertoire : le japonais et le coréen. Et sur les deux, elle ne savait en parler véritablement qu'une seule. Alors qu'elle allait prendre la parole, son voisin la coupa et parla à sa place.

    - Vous savez parler coréen ? lui demanda-t-il dans cette même langue.

    Si elle n'avait pas été attachée et si elle le connaissait, elle lui aurait bien sauté dans les bras sous le coup de la joie et de la fatigue. Mais pourquoi était-elle aussi heureuse qu'il soit coréen ? Peut-être que d'avoir une personne de ce pays juste à côté d'elle était un message du destin qui voulait lui donner un semblant de courage pour ne pas quitter cet avion sur le champ.

    Elle resta un moment muette et l'homme se réinstallait déjà plus confortablement sur son siège, dépité.

    - Oui ! Oui, je parle coréen ! s'écria-t-elle, se surprenant elle-même à cause des décibels.

    Une lumière illumina le visage du coréen, il semblait ravi d'avoir trouvé quelqu'un à qui parler dans cet appareil. Susan lui répondit d'un petit rire, et bien au moins elle pourrait faire la conversation.

    Le voyage n'avait pas semblé si long que ça aux yeux de Susan. Elle avait passé ses onze heures à parler de tout et de rien avec son voisin.

Voisin dont elle connaissait maintenant le nom et la profession : Son Sungdeuk, chorégraphe. Il n'avait pas voulu lui en dire plus et avait pris une position d'agent secret, « confidentiel » lui avait-il dit. Sur le coup, elle en avait été vexée et puis, à force de rire, elle avait oublié ; ils ne se connaissaient que depuis quelques heures à peine et ne se reverraient sans aucun doute jamais, à quoi bon se vexer dans ces cas-là ?

La jeune fille fit un dernier signe de la main à Sungdeuk alors qu'il montait dans un taxi. Elle se retrouva donc toute seule à l'entrée de l'aéroport, ses valises à la main, son sac sur le dos, ses lunettes de soleil sur les yeux, sans savoir quoi faire. Ne lui avait-on pas dit qu'on venait la chercher pour lui montrer son appartement ? L'aurait-on oubliée ?

Elle se recula soudainement en se rendant compte qu'une magnifique voiture noire s'était arrêtée devant elle et que le conducteur en était sorti. Il portait ce qui semblait être un costume hors de prix noir et la regardait dans les yeux.

- Vous êtes bien Mademoiselle Susan Delaney ? s'exprima-t-il dans un français parfait.

-  Heu oui... Mais comment ? le questionna-t-il, plus surprise par le fait qu'il connaisse son prénom, que le fait qu'il parle sa langue natale.

- Et bien Mademoiselle, sourit l'étrange conducteur, vous ressemblez, sans vous vexer, à une européenne pure souche et de plus, vous semblez perdue ici. J'en ai donc déduit que vous devez être la jeune fille que nous attendions.

- Que vous attendez ? Mais... Je ne vous ai jamais parlé. J'ai toujours dialogué avec une femme pour la location de mon appartement. répondit-t-elle, l'incompréhension se lisant sur ses traits.

- Ah, je vois. Madame n'a pas pu venir vous cherchez, elle est un peu occupée en ce moment. Mais ne vous inquiétez pas, ce sera bien elle qui vous fera visiter votre nouvelle demeure. D'ailleurs, le temps que nous arrivons et elle y sera déjà. Maintenant, si vous voulez bien me laisser vos bagages que je puisse les mettre dans le coffre, je vous en serai reconnaissant.

Susan ne sut que répondre à cela et hocha seulement la tête en guise d'approbation, la bouche et les yeux grands ouverts comme un poisson hors de l'eau. Elle se remua bien assez vite et tendit maladroitement ses affaires à l'homme qui les mit à l'arrière de la voiture avant d'aller ouvrir la portière arrière pour qu'elle s'installe.

- Excusez-moi Mademoiselle, mais montez à l'arrière.

La petite française ne réagit pas dans l'immédiat mais obéit tout de même. Elle se sentait comme ces filles de chaebols à monter à l'arrière, avec leur majordome, leur voiture chic et leur vie pleine de paillettes. Bon, elle n'était pas encore arrivée au stade des strass mais quand même, ça faisait beaucoup d'un coup ; manquez plus que la maison gigantesque et c'était la cerise sur le gâteau !

Pendant le trajet, son regard dériva sur les quartiers qu'elle traversait, elle ne cessait d'être émerveillée. Elle se surprit lâcher un magnifique « putain » quand la voiture se stoppa devant une splendide demeure.

- Monsieur, je pense que vous vous êtes trompé. Ce n'est pas du tout ici. se risqua à dire Susan.

Aucune réponse ne parvint de son conducteur qui sortit juste de la voiture pour lui ouvrir la porte.

- Excusez-moi mais... Ce n'est pas ici. retenta-t-elle.

La seule phrase auquel elle eut droit, fut qu'il lui prenait ses valises et qu'elle devait entrer à l'intérieur. Elle leva alors la tête devant l'immense maison qui se dressait devant elle et elle avança.

Quand elle arriva devant la porte, sa main s'arrêta juste avant la sonnette. Elle sembla hésiter. Elle n'eut pas le temps de sonner que déjà la porte s'ouvrait sur une femme vêtue d'un chemisier blanc et d'une jupe fourreau noire.

- Êtes-vous la dame que j'ai eue au téléphone ? Je suis Susan Delaney et je vous ai loué un appartement...

- Oui, je suis bien cette dame, la coupa-t-elle, par contre, ce n'est pas à moi que vous avez loué un appartement mais à Madame. Je vous en prie entrez , elle vous attend dans le petit salon.

Si ça continuait, elle allait faire une overdose de tous ces « Mademoiselle » et ces « vous » par-ci et « vous » par-là. Et puis, après une sorte de majordome, c'était une gouvernante ? Mais dans quoi était-elle tombée ?

Elle suivit donc l'employée qui l'amena enfin devant cette fameuse « Madame ». Elle ne s'attendait vraiment pas à trouver une personne qui ressemblait à sa mère, avec exactement le même regard doux et le même sourire.

- Madame, la demoiselle est arrivée. l'informa la gouvernante avec une légère révérence.

- Bien, merci Chef Kim, vous pouvez nous laisser maintenant.

- Oui Madame.

Susan avait suivi cet échange sans bouger. Mon dieu, elle était en plein rêve et elle allait se réveiller d'une seconde à l'autre. Elle se pinça l'avant-bras mais ne réussit qu'à se faire mal et à marquer sa peau de rouge.

- Assieds-toi.

C'était un ordre, mais malgré ça, il n'avait pas été dit abruptement et Susan se sentit tout de suite en confiance. Elle se posa donc dans un siège à la gauche de la femme.

- Tu as fait bon voyage ? demanda celle-ci avec un sourire.

- Oui Madame. répondit la jeune fille un peu intimidée.

- Ne m'appelle pas comme ça Susan, je veux que tu me considères comme quelqu'un de ta famille. Tu vas vivre ici pendant tes études alors je veux que tu y sois le plus à l'aise possible.

Cette révélation choqua profondément Susan. Comme ça « vivre ici » ? Mais non ! Elle voulait un peu de liberté aussi ! Elle s'apprêtait à ouvrir la bouche pour s'excuser du dérangement et partir chercher un endroit où dormir le temps de trouver un petit studio quand la dame reprit la parole :

- Si tu t'inquiètes pour ton intimité, il ne faut pas. J'ai une dépendance à l'arrière de la maison qui n'est plus habitée et je la loue. C'est ici que tu résideras. Malgré cela, s'il te prend l'envie de venir vivre dans la résidence principale, tu pourras. De plus, tes repas pourront être faits par le Chef Kim et j'ai mis une voiture à ta disposition pour tes déplacements personnels.

Susan ne savait vraiment plus quoi dire. C'était beaucoup trop pour elle ! En y repensant, elle aurait dû faire plus attention aux photos mis sur le site ainsi qu'à la description. Mais, impulsive comme elle l'était, elle s'était juste intéressée au prix et à l'emplacement de la résidence, près de son université. Mais... peut-être s'était-elle trompée de numéro...

- Mais, vous faites beaucoup trop pour moi, vous ne devriez pas ! s'exclama la jeune fille, les mains devant elle, vous savez, je n'ai même pas ce niveau de vie en France. J'ai dû me tromper de numéro... Je... ce n'est pas du tout pareil que sur les photos et...

- C'est tout à fait normal mon enfant, la rassura-t-elle, j'ai mis de fausses photos sur ce site. Je ne voulais pas que des vicieux viennent résider chez moi et je me suis dit que seuls les plus honnêtes regarderaient ces photos. Je vois que je ne me suis pas trompée dans mon choix.

Elle était abasourdie. Elle s'était fait avoir ! Et en beauté en plus ! Elle avait l'impression d'avoir passé la journée à ouvrir la bouche en mode poisson hors de l'eau.

- Je... Merci.

- De rien. Monsieur Jan va t'amener chez toi, dit-elle en se relevant, tu dois être épuisée. A demain Susan.

- Oui Mada-

- Eomeonim. la reprit-elle.

- Bien Eomeonim, hésita la jeune fille, bonne nuit à vous aussi.

Sur le chemin la menant à sa chambre, Susan pensa à ses parents. Il faudrait qu'elle les appelle...

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Coucou !

Alors, voici donc ce premier chapitre !

L'intrigue se pose, Susan est arrivée en Corée, elle ne connaît personne et découvre que son appartement est en fait une dépendance de chaebol. Comment va-t-elle réagir par la suite dans sa "nouvelle" vie ?

Je remercie au passage ceux qui ont voté et commenté mon prologue (ça m'a fait hyper plaisir ^^)

Allez, bisous mes tigrous en sucre et à la semaine prochaine !

Sweety ~

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