Chapitre 1

Petite information : Les textes dit dans le langage elfique seront mis en italique.
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Aujourd'hui, une réunion, avec des personnes venus de tout les horizons de la Terre du Milieu, va se tenir pour décider de l'avenir de l'Unique, sur demande express de mon père, le Seigneur Elrond de Fondcombe. Je suis à ses côtés, avec ma sœur jumelle et nos invités. Notre père se lève et les regarde.

Père - Étrangers venus de loin, vieux amis, vous êtes là pour répondre à la menace du Mordor. La Terre du Milieu est proche de la destruction. Nul n'y réchappera. Unissez-vous, ou périssez. Toute race est lié à ce destin, à cette fatalité.

Il regarde Frodon.

Père - Apportez l'anneau, Frodon.

Il lui fait signe vers la table en pierre au milieu de nous. Le dénommé Frodon, un Hobbit, se lève avant de déposer l'anneau à son centre et reculer et se rasseoir. On le regarde tous avant de l'un des humains ne se lève.

Boromir - Dans un rêve... j'ai vu le ciel de l'est noircir et une lueur persister à l'ouest. Une voix criait : "Votre fin est proche. On a trouvé le Fléau d'Isildur." Le Fléau d'Isildur.

Il tend sa main vers l'anneau. Je roule des yeux devant la scène tandis que mon père se lève.

Père - Boromir !
Gandalf - Boromir !

Gandalf se lève afin d'utiliser sa magie pour estomper l'effet de l'Unique. Tout le monde se tient la tête tandis que le ciel s'assombrit. Il finit par s'éclairer quand Gandalf arrête ses incantations. Père regarde Gandalf.

Père - Jamais cette langue n'avait été parlé à Imladris.

Il se rasseoit tandis que Gandalf le regarde.

Gandalf - Je n'ai pas à m'excuser, Maître Elrond, car le parler noir du Mordor peut-être entendu dans tous les recoins de l'ouest. L'Anneau est entièrement maléfique.

Je regarde les faibles humains, sachant que ce sont leur adoration pour le pouvoir qui les rend faible.

Boromir - Cet Anneau est un don. Fait aux ennemis du Mordor.

Il se lève et se tient au milieu du cercle.

Boromir - Pourquoi ne pas s'en servir ? Longtemps, mon père, l'intendant du Gondor, a tenu les forces du Mordor en échec. Grâce au sang de notre peuple, vos terres sont en sécurité. Donnez au Gondor l'arme de l'ennemi. Utilisons-la contre lui.
Aragorn - Vous ne pouvez le contrôler. Nul ne le peut. L'Anneau Unique n'obéit qu'à un seul maître, Sauron.
Boromir - Qu'est-ce qu'un Rôdeur connaît à ces choses-là ?

Legolas se lève.

Legolas - Ce n'est pas un simple Rôdeur. C'est Aragorn, fils d'Arathorn. Vous lui devez allégeance.

Tout le monde regarde le petit chéri de ma sœur.

Boromir - Aragorn ? C'est le descendant d'Isildur.
Legolas - L'héritier du trône du Gondor.

Celui-ci regarde Legolas et lui fit signe de s'asseoir.

Aragorn - Asseyez-vous, Legolas.

Boromir regarde Legolas.

Boromir - Le Gondor n'a pas de roi.

Il regarde Aragorn en allant s'asseoir.

Boromir - Le Gondor n'en a nul besoin.

Le silence s'installe.

Gandalf - Aragorn a raison.

On regarde Gandalf.

Gandalf - Nous ne pouvons l'utiliser.

Père se lève.

Père - Une seule solution s'impose. L'Anneau doit être détruit.

Tout le monde regardent l'Unique.

Gimli - Qu'attendons-nous ?

Gimli se lève et s'approche de l'Unique avec sa hache pour lui donner un coup, que l'Unique repousse en brisant la hache et en faisant tomber le nain en arrière.

Père - L'Anneau ne peut être détruit, Gimli, fils de Gloïn, par aucun des moyens que nous disposons. L'Anneau a été forgé dans les flammes de la Montagne du Destin. Il n'y a que là qu'il puisse être détruit. Il faut l'emporter au plus profond du Mordor et le jeter dans l'abîme ardent dont il est issu. L'un de vous... doit le faire.

Tout le monde le regarde dans un silence de mort.

Boromir - On n'entre pas facilement en Mordor. Ses Portes Noires ne sont pas gardées que par des Orques. Il y sévit un mal qui ne dort jamais. Et le Grand Œil est toujours vigilant. Ce ne sont que des terres stériles recouvertes de braises, de cendres et de poussière. L'air qu'on y respire n'est que vapeurs empoisonnées. Même dix milles heures n'y arriveraient pas, c'est une folie.

Legolas se lève.

Legolas - N'avez-vous pas entendu le Seigneur Elrond ? L'Anneau doit être détruit.
Gimli - Vous pensez que cette tâche vous revient ?

Boromir se lève.

Boromir - Et si nous échouons ? Que se passera-t-il quand Sauron le récupérera ?

Gimli se lève à son tour.

Gimli - Plutôt la mort que de voir l'Anneau dans les mains d'un Elfe !

Elfes, humains et nains se lèvent et se disputent comme des bêtes se disputent un morceau de viande.

Gimli - On ne peut se fier aux Elfes !
Gandalf - Vous ne comprenez dont rien ? Tandis qu'on se chamaille, la puissance de Sauron grandit.

Gandalf se lève et rejoint la dispute.

Gandalf - Nul n'y réchappera ! Vous serez décimés ! Vos maisons seront brûlées !

Frodon se lève en les regardant.

Frodon - Je vais le faire.

Personne ne l'écoute, trop occupé à se disputer.

Lengwen - Taisez-vous tous !

Tout le monde se tait et me regarde, la moitié ne comprenant pas ce que je viens d'hurler. Je soupire d'exaspération devant cette scène désolante.

Frodon - Je vais le faire.

Gandalf soupire de déception tandis qu'on le regarde tous.

Frodon - Je vais porter l'Anneau au Mordor. Bien que... je ne connaisse pas le moyen.
Gandalf - Je vous aiderai dans cette tâche, Frodon Sacquet.

Il avance vers Frodon pour se positionner derrière lui.

Gandalf - Tant qu'elle sera vôtre.

Aragorn se lève et regarde Frodon à son tour.

Aragorn - Si au prix de ma vie, je peux vous protéger, je le ferai.

Il va s'agenouille devant lui.

Aragorn - Mon épée est vôtre.
Legolas - Mon arc aussi.

Legolas s'approche de Frodon à son tour.

Gimli - Et ma hache.

Gimli fait de même. Boromir s'approche d'eux.

Boromir - Notre destin est entre vos mains. Si telle est la volonté du Conseil, le Gondor se joindra à vous.
Sam - Attendez !

Un Hobbit sort des plantes derrière eux et les rejoint. Il regarde Frodon.

Sam - M.Frodon ne partira pas sans moi !
Père - En effet, il est impossible de vous séparer, même pour un Conseil Secret où vous n'êtes pas convié.
Merry - Nous venons aussi !

Deux autres Hobbits rejoignent la petite compagnie entrain de se former sous nos yeux.

Merry - Rien ne saurait nous en empêcher.
Pippin - Et vous avez besoin de gens intelligents pour cette... mission. Quête. Chose.
Merry - Ça t'élimine d'office, Pip.
Père - Dix compagnons.
Aragorn - Nous ne sommes que neuf.
Père - Ma fille, Lengwen, vous accompagnera.

Il me regarde.

Lengwen - Quoi ?!
Père - Tu iras avec eux. Ils auront besoin de tes talents de guerrière.
Lengwen - Et comment on peut réussir avec des gens qui ne peuvent même pas résister à l'Unique ?
Père - Tu seras la pour les y aider.

Je souffle, mécontente.

Père - Tu le feras, Lengwen, car je te le demande.

Je le regarde en serrant les deux.

Lengwen - Oui, Père.
Père - Et puis, ce sera l'occasion de te faire de nouveaux amis et découvrir d'autres royaumes que le nôtre.
Lengwen - Je n'ai pas besoin de connaître d'autres terres et les amis ne sont que des freins dans la vie.
Père - Ne néglige pas les sentiments que la vie peut t'apporter à cause de Daedhrogon.
Lengwen - C'est justement à cause de Daedhrogon que vous m'envoyez pour cette mission, Père. Ce n'est pas comme ça que j'irais mieux.
Père - Je pense exactement le contraire, ma fille.

Je me renfrogne sur mon siège tandis que Père regarde les autres.

Père - Vous formerez la Communauté de l'Anneau.
Merry - Formidable !
Pippin - Où allons-nous ?

Je soupire de désespoir. On est pas sorti de l'auberge, je vous le dis.

Gandalf - Préparez-vous. Nous partons dans peu de temps.

Ils se séparent tous tandis qu'Arwen me regarde.

Arwen - Tu devrais aller te préparer, ma sœur.
Lengwen - Malheureusement.

Je me lève avant d'aller préparer mes affaires à contrecœur. Une fois prête, je rejoins les autres à l'entrée. Père nous regarde tous avec un air déterminé.

Père - Le porteur de l'Anneau part en Quête de la Montagne du Destin. Pour vous qui l'accompagnez, aucun serment, aucun engagement ne vous oblige à aller plus loin.

Je le regarde en haussant un sourcil.

Père - Adieu. Ne vous détournez pas de votre but. Que la bénédiction des Elfes, des Hommes et des Gens Libres vous accompagne.

Il nous salue d'une main avant qu'on ne regarde Frodon.

Gandalf - La Communauté attend le porteur de l'Anneau.

Celui-ci se retourne avant de marcher vers la sortie. Les autres le suivent un par un. Je soupire en regardant la sortie. Une main se pose sur mon épaule. Je regarde mon père.

Père - Quand tu reviendras de cette ultime quête, nous irons à notre destination finale ensemble, ma fille.

Je le regarde et hoche la tête avant d'avancer pour rejoindre les autres, non sans un dernier regard pour mon père et ma sœur.

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