ʀᴇᴀᴄᴛɪᴏɴ 61


reaction 61.
── °☆• ʙʏ ᴇᴠɪʟ Qᴜᴇᴇɴ .

• Aléatoire.

── ᴍɪɴʜᴏ

Des visages si familiés peuvent peut être cacher l'inconnu.
Sa famille peut disparaître du jour au lendemain. Plus vite que l'éclair qui éclate un jour d'orage.

L'inconnu fait peur.
La peur fait trembler.
Trembler rend malade.
La maladie fait souffrir.
La souffrance rend impuissant.
L'impuissance face au monde rend la vie impossible.
Une vie impossible ne sert à rien.
Lorsque ça ne sert à rien, pourquoi continuer.
Autant tout arrêter.

En arrêtant, l'impossible n'existe plus.
Lorsque l'impossible n'existe plus, l'impuissance disparaît.
Lorsque l'impuissance disparaît la douleur se fini.
Lorsque la douleur se fini, la maladie n'a jamais eu lieu.
Lorsque la maladie n'a pas eu, les tremblement se calment.
Lorsque les tremblement se calment, la peur s'en vas.
Si la peur n'est pas, aucune raison pour la ressentir n'est présente.

Si rien n'existe, rien ne fait souffrir, rien ne fait peur. Car il n'y a plus rien à faire face.

── ᴏɴᴇᴡ

Les violons crièrent, le piano s'énerva, les instruments à vent n'en firent qu'à leur tête.
La fin de la symphonie arrivait, présentant une scène puissante.
Une scène où l'on relâche tous ce qui était coincé pendant tout le long du concert.

Les notes explosent, rendant le publique impuissant, perdu, choqué, impressionné.
Ceux ci regardent le spectacle avec de grands yeux, incapablent de bouger, trop concentrer sur le concert qui se joue devant eux.
Ce concert qui arrive à ça fin dans un brouhara fou et incontrôlable.

Dans un dernier souffle commun, chaque instruments lâcha la dernière note mettant fin au requem.
Et même si le silence à repris le dessus dans la pièce, les spectateurs ne font toujours rien. Leurs esprits semblant être resté perdu, sous le choque.
Puis finalement, un applaudissement résonna dans le fond, puis deux et des centaines prirent le dessus dans l'opéra.

Dans une maison de quartier, un même spectacle avait lieu.
Des cris, de la colère, de l'impuissance, de l'incompréhension.
Tous ses bruits et sentiments se mélangeaient pour m'être en scène la dernière scène d'une pièce tragique.
Il ne fallut que quelques instants de plus pour que le dernier souffle de ce spectacle se fasse entendre avec la même intensité que l'opéra.

Sauf que ce ne sont pas des applaudissements qui résonnèrent après le final.
Mais des pleures, des prières, des cris de terreur.
Un autre requem s'était terminé, dans la même beauté que le premier.

── ᴛᴀᴇᴍɪɴ

Une larme, deux larmes, trois larmes, puis le reste ressemble à une cascade interminable
Un bleu, deux bleus, trois bleus, puis la douleur disparaît comme si elle faisait parti du quotidien.

Une seconde, un jour, un mois, un an, puis le temps ne se fait plus remarquer, les jours se ressemblent et passent un à un comme un train.

Une personne, deux personnes, trois personnes, puis les passants se transforment en des silhouettes se ressemblant toutes, la même aura, les même problèmes, les même pensées.

Une chanson, deux chansons, trois chansons, puis la playlist se termine. Les mélodies semblent toutes similaires peu importe l'auteur, elle résonne de la même manière dans les oreilles. Sans sentiment et avec un seul même message derrière. "Je suis célèbre aime moi."

Un coup de vent, deux coups de vent, trois coup de vents, puis l'envie de liberté devient plus forte. La force de l'air dans les cheveux créé une détermination au fond de son coeur.

Un pas, deux pas, trois pas, puis le vide. La sensation de descente ne semble jamais se terminer.

── ᴋᴇʏ

Assis devant une table, une assiette vide et des couverts poser face à lui, le regard coincé, plongé sur un point inexistant.
Les secondes, les minutes, les heures passent doucement ou rapidement dans un silence mort. Aucune vie ne se faisait ressentir à l'intérieur la pièce comme à l'extérieur.
Comme ci ce paysage n'était pas réel, peut être un simple dessin sur papier inanimé, peut être une peinture sur toile si bien faite qu'on pourrait s'y méprendre et la prendre pour la réalité, pour une porte de sorti vers un monde calme et inconnu.

Pourtant ce paysage était finalement réel.
Le personnage principal, toujours assis, leva doucement le bras d'une manière presque mécanique, flottante.
Ce personnage était sans vie.
En s'approchant de lui, de son corps apparaissaient des marques.
Non, ce n'était pas des dessins, mais des files invisibles à chaque bout de membres.
Au bout de son bras soulevée, sur sa main, ses jambes, sa tête, sa taille.. ces lignes se faisaient nombreuses.

En touchant ce personnage on comprend enfin.
Cette boite vide n'est qu'une pièce de théâtre. Et son héros est une marionnette de bois retenu par des ficelles invisibles aux yeux des humains.

De loin on ne voit pas de quoi il est fait et peut être considéré comme un être humain.
Sauf qu'il n'est pas libre de ses mouvements. Le chef d'orchestre le contrôle comme il le souhaite.
Sa vie n'est qu'un jeu pour le maître qui l'abandonnera une fois qu'il sera ennuyé.

── ᴊᴏɴɢʜʏᴜɴ

Les astronotes partent atteindre les étoiles dans une fusée.
Mais avant de monter dans celle ci, pendant plusieurs mois, plusieurs années, ils s'entraînent sans s'arrêter.
Ils apprennent des règles, des devoirs qu'ils devront suivre une fois dans la navette.

Le rêve de beaucoup d'enfants était de devenir astronote.
Le rêve de beaucoup d'adolescents étaient de toucher les étoiles.
Le rêve de beaucoup d'adultes étaient de briller comme les étoiles.
Le rêve de beaucoup de vieilles personnes étaient de rejoindre ces étoiles.

Mais dans chacun des cas. Les étoiles sont différentes.
Il existe des milliards et des milliards d'étoiles dans l'espace. Intouchables et en vérité pas si attrayante une fois que sa lumière s'éteind.
Mais il existe des centaines d'étoiles sur terre. La richesse, la joie, la paix, le rêve.. Chacun peut être représenté d'une étoile scintillante.

Pourquoi pour les atteindre faudrait il obligatoirement devenir un explorateur de l'espace.
Il existe une manière pour partir les rejoindre sans monter dans une fusée ou autre création de l'homme.
Ceux qui connaissent cette manière ont le rêve de rejoindre les étoiles. Et ils les rejoindront bien un jour ou l'autre, sans même avoir besoin de machine, sans avoir de combinaisons ou de coquille. Simplement en fermant les yeux, ils partiront dans les milliers de kilomètres inconnu et infini.

•●•

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top