--- explications, note de fin, etc.

J'ai voulu écrire cette nouvelle pour Angélique, Catherine, Valérie, Eva, Elena, Catherine, Manon, Mongia, Magdalena, Sihem, Marie-Camille, Laurence, Marina, Séverine, Flora, Neda, Laure, Sophie, Heide, Marie-Antoinette, Assia, Elisa, Nacera, Cathy, Fatiha, Simone, Nouzha, Hadas, Nelly, Nadège, Isabelle, Mathilda, Cécile, Francisca, Yamina, Nisrine, Corinne, Halima, Giovanna, Laura, Audrey, Cagla, Alison, Annick, Eliane, Aline, Nathalie, Sonia, Nelly, Karine, Sophie, Julie, Adélaïde, Martine, Nadine, Catherine, Maïté, Hadjira, Armelle, Madouba, Djeneba, Hélène, Jacqueline, Cindy, Marie-Astrid, Zohra, Dana, Samar, Nacira, Marie-Christine, Taghreed, Karen, Patricia, Emmanuelle, Monique, Caroline, Edith, Yasmina, Séverine, Jemima, Giuliana, Chantal, Irène, Madison, Claire, Catherine, Danielle, Betty, Mélanie, Danielle, Mélodie, Béatrice, et pour toutes les anonymes, dont le nom est inconnu ou n'a pas été révélé, qui ont été tuées par leur (ex-)compagnon en France en 2023.

Elles ne sont pas à l'origine de cette nouvelle – pour être honnête, l'idée m'est venue après avoir lancé un « cap' ou pas cap' ? de respirer » à ma petite sœur. Un tout autre registre, oui. La nouvelle s'est développée autour de ce « cap' ou pas cap' ? de vivre » que Céleste lance à Estelle dans le premier chapitre. J'ai commencé à visualiser un personnage qui avait perdu sa sœur, une femme tuée par son conjoint, mais ce n'était pas autour du deuil que je voulais écrire.

C'est pour cela que cette nouvelle est dédiée à toutes les victimes de féminicide de cette année – et naturellement de toutes les autres, mais on est le 31 décembre, c'était... l'occasion ? (Merci au passage au site feminicides.fr qui répertorie leurs noms et leurs histoires.)

Le but de ma nouvelle n'était pas de parler de Céleste tuée par Malo, mais des femmes tuées par leur compagnon/ex-compagnon, d'un phénomène et non de l'anecdote. Il suffit de regarder les chiffres officiels (publiés par le ministère de l'Intérieur, qui n'a franchement pas intérêt à gonfler les chiffres puisque 20% des victimes avaient signalé les faits à la police) pour se convaincre que le mot féminicide méritait d'être créé...


Si vous vous reconnaissez dans la situation de Céleste ou d'Estelle, je vous souhaite déjà un immense courage (je ne sais pas trop si ça se dit ?). Vous pouvez obtenir de l'aide en contactant le 3919 (pour signaler des violences sur une femme, que vous soyez victime ou témoin) et le 17 en cas d'urgence, envoyer un SMS au 114 si vous ne pouvez pas parler. Pour les violences exercées sur les enfants, vous pouvez contacter le 119. Vous pouvez vous rendre sur le site service-public.fr/cmi.

Aucune violence – physique, sexuelle, psychologique – n'est acceptable ou justifiable. Vous n'êtes pas responsable de la violence qu'on exerce sur vous, vous n'avez pas le devoir de sauver votre conjoint.e. Si vous voulez en parler, n'hésitez pas à venir en messages privés.


Si vous vous reconnaissez dans la situation de Malo, ben... remettez-vous en question, allez vous faire aider – vous pouvez appeler le 08 019 019 11.


Je ne sais honnêtement pas trop quoi penser de cette nouvelle. Mon but n'était pas tellement de créer l'empathie avec la situation précise d'Estelle et de Céleste, plus de démarrer une réflexion sur la question. Si c'est ou non ce qui en ressort, je ne sais pas.

J'espère malgré tout que la nouvelle aura plu à ceux qui liront ceci, que mes élucubrations n'auront pas été trop obscures (j'aime le flou mais pas l'incompréhensible, si vous n'avez pas compris quelque chose n'hésitez pas à demander, c'est sans doute ma faute).


J'ai l'impression que ce message part dans tous les sens, donc bon, bonne année, et merci à FeuilleSombre pour l'organisation de ce concours !

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