1 semaine plus tard...

La chaleur qui émanait de la tasse devant elle lui caressait le visage.

Elle prit la tasse légèrement brûlante et mis sa lèvre sur la tasse. Le chocolat chaud glissa dans sa gorge, laissant un goût sucré sur sa langue.

-Mmmmmmh, Margaret c'est délicieux ! Fit Jodie.
-Oh ! Merci beaucoup, pourrais tu aller me chercher du lait au marché, s'il te plaît ?
-Oui !

Jodie termina rapidement son chocolat chaud, et se leva.

Elle avança et pris un manteau rouge accroché au mur.

Elle sortie de la maison, la maisonnette était sur une petite coline qui surplombait des champs et le village à quelques mètres.

Jodie descendit de la petite colline et arriva au village.

Personne ne l'a regardais, et Jodie adorait ça.

Elle ne voulait même pas pensée à ce que les gens auraient fait si elle n'avait pas mis de fond de teint.

La jeune fille se dirigea vers le petit stand au couleurs blanches et bleues du laitier.

L'homme fort et grand préparai son étalage avec un sourire chaleureux.

Jodie s'approcha et dit discrètement

-Bonjour, un litre de lait s'il vous plaît...

Le laitier redressa sa tête et la regarda, son sourire s'élargissant.

-Bien sur petite, cela fera 1,15€ s'il te plaît.

Jodie fouilla dans sa petite sacoche et sortie quelques pièces et les posa sur le comptoir.

Le grand homme les prit et s'en alla derrière son stand.

La jeune fille regarda autour d'elle, il devait y avoir tout le village à ce marché. La rue était animée et joyeuse, les éclats de rire et les brides de conversation se mélanger dans les cris des marchands pour leurs fruits et légumes.

Une discussion entre deux vieilles dames attira l'oreille de Jodie.

-Aaaah... Josiane..., fit la première en replaçant son petit chapeau mauve, tu as aussi reçu la visite de cette police ?
-Oui ! La deuxième enlevant son chandail turquoise, apparemment ils auraient fouillé toute la ville à la recherche d'une petite fille..

Jodie sursauta, est ce que c'était le laboratoire qui l'a recherchais ?

Le laitier arriva déposant la bouteille de lait.

-Et voilà petite.
-Merci, Jodie prit timidement la bouteille et essaya de s'en aller le plus vite possible.

-Apparemment, la seule maison qu'ils non pas fouillé est celle de cette maman célibataire..
-Oh oui... Je suis sûr qu'il s'y sont déjà !

A ces mots, Jodie trembla et fit tomber la bouteille de lait. Le liquide se déversa sur le sol.

-Petite ? Fit le laitier inquiet, tout va bien ?

Mais Jodie n'entendait rien, son esprit était embrouillé et sa tête lui faisait terriblement mal.

Et si ils faisaient du mal à Sébastien et Margaret ? Et si... ?

La jeune fille se claqua la joue et se mit à courir à travers le marché. Bousculant quelques personnes au passage.

La jeune fille monta la butte où la maison avait été bâtie, elle se prit le pieds dans un galet qui dépassait du sol.

Jodie s'écorcha le bras, mais se releva sans broncher.

Quand Jodie arriva devant la maison, elle était étrangement calme.

Aucun bruit, a part les grillons qui chantait paisiblement.

Elle entra, et la maison était vide, personne, aucun signe de vie.

Soudain, quelques choses attira l'oeil de Jodie, une chaise renversée, signe de lutte.

Un sentiment de peur envahi Jodie.

-NE T'APPROCHE PAS C'EST UN PIÈGE ! Un hurlement raisonna dans la maison.

La jeune fille ne put s'empêcher d'aller dans la cuisine, d'où raisonnait les cris.

Elle entra dans la cuisine et elle fut horrifiée, Margaret était évanouie, attachée au radiateur.
Et Sébastien se débattait prit en otage par un garde.

Ce garde, il avait l'uniforme du laboratoire ! Ils l'avaient retrouvé !

-PART, VITE ! Sébastien se secouait, mais le garde était plus musclé et grand.

Il sortit de sa poche un tissus et le plaqua contre la bouche de Sébastien qui s'évanouit quelques secondes plus tard.

Les larmes commençaient à monter, tout cela était de sa faute, elle était un monstre qui ne pensais qu'à elle.

Jodie fit volte face et s'apprêta à courir, mais elle heurta quelques choses.

C'était Aloa !

Pourquoi était elle là ? Elle venait la sauver ? Non...
Son visage était déformé par la tristesse et la honte. Pourquoi ?

-Je..je suis désolée, 1018..

Jodie ne put dire quoi que ce soit qu'une douleur atroce, lui frappa la tête.

Son champs de vision se rétrécit et elle tomba sur le carrelage froid avant de fermer les yeux.

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-JODIE !

Sébastien se réveilla en criant, que c'était t'il passé ?

Ils avaient d'abord toqué amicalement à la porte, avant de fouiller toute la maison et de les prendre en otage.

-Oh ! Mon chéri ! Tu est vivant, que dieu soit loué ! Je cru que tu ne te réveillerai pas.

Sa mère était là, à côté de lui, elle lui tendit une main pleine de tendresse.

Sébastien prît la main de sa mère et s'en aida pour se relever.

Il regarda autour de lui.

Lui et sa mère était dans une salle complètement vide sans aucun meuble, sans aucune fenêtre.

La seule chose présente était une porte.

Jodie n'était pas avec eux, et si elle était... ? Non, Sébastien ne voulait pas y penser.

Il ne pouvait pas se faire à l'idée que sa tendre Jodie meurt.

Il avait ressenti le plus beau des sentiments, dès la première fois qu'il l'avait vu, pleurnichant dans la forêt.

Elle avait un comportement si enfantin et naïf, alors qu'elle devait avoir le même âge que lui ?

Sébastien effaça tout ça de ses pensées, il devait la retrouvé, le plus vite possible.

Il pressa la poignée de la porte espérant de tout son cœur qu'elle n'était pas fermée.

Mais comme il s'en doutait elle était verrouillée.

Sébastien relâcha la poignée, enragé et dépité, il s'assit dans un coin de la pièce se torturant l'esprit.

Peut être que Jodie était en train de subir les pires atrocités pendant qu'il était là à ne rien faire dans une pièce vide.
Il était lamentable, incapable d'aider ceux qu'il aime.

-Attend, fit sa mère pensive, elle fouilla son chignon déjà ébouriffé.

Elle sortie de ses cheveux deux pincettes en métal, des épingles !

Margaret s'approcha de la serrure et enfonça les tiges de métal dedans.

Elle les tourna dans tout les sens avant qu'un cliquement se fasse entendre.

Sébastien se leva à toute vitesse et se précipite devant la porte.

Margaret ouvrit la porte, et il arrivèrent dans un couloir vide.

Sa mère venait de réussir à ouvrir une porte verrouillée à double tour ! Comment avait t'elle appris ça ?

C'était le cadet des soucis de Sébastien, il voulu se précipiter dans le couloir mais une main lui attrapa le poignet.

-Il y a un ascenseur là bas, on doit y aller et vite ! Sébastien regarda sa mère, elle était paniquée.

Sébastien s'approcha et la prit dans ses bras.

-Je ne m'en vais pas, je dois aller aider Jodie, elle a besoin de mon aide.

Sa mère laissa une larme couler mais

elle l'enleva rapidement.

-Vas y ! Tu est un homme fort et courageux, elle souriait mais ses yeux ne montrait que de la tristesse.
Mais promets moi de revenir en vie !
-Je te le promets, fit Sébastien lui adressant son plus beau sourire.

Sa mère était sur protectrice depuis que son père était parti, elle essayait de faire des efforts et Sébastien le voyait.

-Merci maman, fit Sébastien.

Sa mère se dirigea vers l'ascenseur, elle appuya sur les boutons et regarda son fils longuement.

Leur regard plein d'émotions fut couper par les portes métalliques de l'ascenseur.

Sébastien était maintenant seul, et il devait aller sauver Jodie.

Il le devait