Discours n°4 : J'ai fait un rêve...
PS : ce discours n'est pas celui que j'ai oralisé à la finale du concours. C'était une piste que j'avais voulu explorer, et que j'ai finalement abandonnée pour en suivre une autre, celle que j'avais à la base, et qui a mené au discours "officiel" que j'ai présenté à la finale. Voilà, c'était juste pour éviter toute confusion. Maintenant, je vous laisse découvrir ce discours, puisse-t-il satisfaire vos attentes...
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Elle s'était promise d'arrêter de le voir. Mais elle ne le pouvait pas. Quand elle se levait le matin, c'était terminé. Et elle en était dégoûté. Quand elle allait à l'école, il la suivait, et tous deux discutaient. Ils étaient mignons ensemble, mais personne ne savait pour eux. Elle ne l'avait présenté à personne. Ni à sa famille, ni à ses amis. Ils se cachaient depuis longtemps. Très longtemps. Trop longtemps. Ils se cachaient du regard des autres. Ils ne voulaient pas qu'on les juge. Ainsi, personne ne savait pour eux.
Quand elle était en classe, il était à côté d'elle. Il lui chuchotait des mots doux à l'oreille, et elle, elle rougissait. Ces camarades ne comprenaient pas pourquoi d'ailleurs. Ils ne comprenaient pas ce qui se passait dans sa tête. Ils ne savaient tout le bonheur qu'elle ressentait à ces instants.
À la récréation, elle s'asseyait sur un banc, toute seule, et fermait les yeux, pour écouter sa voix, cette douce voix, qui l'apaisait, la réconfortait, et la faisait se sentir en sécurité. Quand ils la voyaient, ses amis ne comprenaient pas. Pourquoi passait-elle autant de temps sur ce banc ? Ils ne comprenaient pas ce qui se passait dans son esprit. Ils se savaient pas tout le plaisir qu'elle avait à ces moments-là.
Au déjeuner, elle ne finissait jamais son assiette. Elle passait son temps à l'admirer. Lui, avec ce regard fascinant, voire envoûtant. Elle mourrait d'envie de le toucher, de plonger sa main dans ses cheveux dorés. Mais elle savait que ce n'était pas le bon moment. Elle devait attendre le soir.
L'après-midi, après être rentrée du collège, elle faisait ses devoirs. Lui, il était là, à l'attendre sur son lit, en lui souriant de toutes ses dents, avec ce même regard charmeur qu'il lui lance à chaque fois qu'il veut la déconcentrer. Et elle devait l'avouer, à chaque fois, ça marchait.
Le soir, pendant qu'elle dînait avec sa famille, il était là, en face d'elle. Et ils riaient ensemble, comme deux gamins. Ils étaient tout excités à l'idée de pouvoir se retrouver dans quelques minutes. Elle tenait à peine en place.
Et quand le moment était enfin venu, elle se laissa prendre dans ses draps, et par la même occasion, dans ses bras. Ce fut, comme à chaque fois, un moment inoubliable. Ils s'enlacèrent, puis s'embrassèrent. Ils passèrent toute la nuit l'un contre l'autre, les yeux dans les yeux, tous deux sous sa couverture. Dans ses bras, elle se sentait protégée, et en sécurité. Quand ils passaient leurs nuits ensemble, elle était loin : loin de la guerre, de la pauvreté, et de l'injustice. Elle était loin de la peur, de la tristesse, et de la mort. Quand il la prenait dans ses bras, elle était dans un autre monde. Plus doux. Plus agréable. Plus idyllique. Un monde idéal, loin du mal et de la haine. Un monde dans lequel elle aimait se réfugier. Un monde qui lui faisait oublier la réalité.
Mais, plus ils s'amusaient tous les deux dans ce monde si parfait, plus elle perdait la notion du temps. Et c'est ainsi qu'elle ne voyait jamais les heures passer. Une heure, deux heures, trois heures, quatre heures, cinq heures, six heures,... et voilà que son réveil se met à sonner. Ça y est ! Le rêve est terminé.
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J'espère que ce discours, un peu plus poétique, et un peu moins explicite que les précédents, vous aura charmé(e). Au cas où vous n'auriez pas compris "l'histoire" - car je vous avoue que je ne savais pas totalement ce que je faisais en écrivant ce texte -, la jeune fille dont on parle dans le discours est amoureuse de son rêve, dans lequel elle vit dans un monde parfait, loin de la réalité. Et donc, tous les jours, quand elle se lève, elle est triste de devoir le quitter (son rêve). Toute la journée, elle a envie de dormir, pour le retrouver (son rêve). Et elle attend le soir pour, une fois dans son lit, se blottir contre lui (son rêve). J'imagine que ce n'est pas très compréhensible à la lecture du texte, et que ça doit être bizarre de personnifier ainsi le rêve, mais bon, comme je vous l'ai dit, c'était une piste que je voulais explorer.
Bon, je vais vous laisser découvrir le discours "officiel" que j'ai oralisé à la finale du concours... Vous verrez qu'il y a de nombreux éléments qui se retrouvent dans les deux discours...
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