Chapitre 34


Etonnamment, lorsque je me suis réveillé, je n'étais pas dans mon lit...

AH CATASTROPHE !!!

Eh ben non...

Je connaissais cette pièce, même si je ne l'avais pas utilisé longtemps.

Je me trouve dans ma chambre... Ma vraie chambre... Pas celle que je partage avec Rantarô.

De plus, elle semble avoir été changée en infirmerie.

Kokichi, Kaito et Ryoma était eux aussi allongé sur des lits, ainsi que Kirumi qui s'occupait de tout ce petit monde.

En me voyant réveillé, la gouvernante vint à mon chevet.

-« Ça va ? As-tu mal quelque part ? Une nausée peut-être ? »

-« Je vais bien, merci Kirumi. Juste un petit mal de tête, mais c'est normal ne t'inquiète pas. »

-« Tant mieux ça me rassure. Tu as faim ? J'ai fait des crêpes. »

-« Comment dire non à ça ! »

Elle se dirigea vers une table où des plateaux étaient déjà prêts pour chaque patient. Elle me servit mon repas et partie s'occuper des blessés graves.

De mon côté, je me délecte et savoure mon festin comme si s'était le dernier. Je prends bien mon temps, afin de bien goûter la crêpe nappé de chocolat et de chantilly. Un régal.

J'allais entamer la deuxième, lorsque je senti un tapotement sur mon épaule droite. Je dirige donc mon attention dans la dite direction et ne remarque personne... Mais vraiment personne. Genre, Kokichi n'est plus dans son lit...

Le temps que la pièce tombe...

Je regarde avec horreur mon assiette vide...

-« NOOONN ! Blasphème ! » Un ricanement ne tarde à se faire entendre à ma gauche. Agenouillé au pied de mon lit, se trouve le petit chapardeur les joues pleines de ma précieuse denrée. « Toi ! Traitre ! Rends-moi ma crêpe ! » Je le pris par le col tout en le secouant les larmes aux yeux.

-« S.. STOP ! Je vais vomir ! » Répondit-il les mains sur la bouche.

-« HEY ! Que faites-vous ? Vous êtes blesser je vous signale. Alors pas de bagarre ! »

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Après que Kirumi nous aye calmée, Ryoma et Kaito se sont aussi réveillé. Ils étaient très faibles alors j'ai aidé la gouvernante à les nourrir. Peu de temps après, le reste de nos camarades nous rejoignirent à l'infirmerie, tous soulagé de nous voir sain et sauf. Des embrassades, des pleurs, des câlins s'en suivirent, avant de nous installer confortablement pour parler de ce qui s'était passé la veille.

Personne ne se doutait que Tsumugi pouvait cacher un tel comportement... psychotique. La Cosplayeuse avait pris son rôle au sein du Conseil trop au sérieux et avait mis volontairement en danger plusieurs de ses camarades sans se soucié des répercutions que cela aurait pu avoir. Même Angie ne s'y attendait pas et s'en voulait amèrement. Cela valu la dissolution du Conseil Etudiant, ce n'est pas plus mal.

-« Oupou pou. Je vois que les évènements d'hier vous turlupinent un peu. » Fit l'ours apparaissant de nulle part comme d'habitude en faisant plein de pose bizarre. « Ben en fait moi aussi... C'est pour ça que j'ai rajouté un interdit aux règlement.»

-« Comment ça ? »

-« Le tueur ne peut tuer plus de deux personnes. »

-« Pourquoi l'avoir ajouter seulement maintenant ? »

-« En fait, je ne pensais pas que quelqu'un oserai attaquer plusieurs cible. Terrible erreur de ma part, je le reconnais. Et à cause de ça, la Cosplayeuse Ultime a failli ruiner le jeu. Bref... Pour me faire pardonner j'ai ouvert le dernier étage ainsi que le Laboratoire du Robot Ultime. D'ailleurs ou est-il je ne le vois pas... OH ! Mais c'est vrai, il est déjà mort. Au temps pour moi.»

Vas-y remue le couteau dans la plaie, ne te gêne pas.

-« Ben pourquoi ces petite mine d'un seul coup ? Aurais-je touché une corde sensible ? Oupou pou poWOUAH ! » Suite à la provocation de Monokuma, Kirumi avait sortie des couteaux et fourchettes cacher dans son tablier et les avait balancé à la tête de l'ours. Monokuma dirigea son regard vers les « armes » l'ayant manqué de justesse et s'étant planté dans la porte derrière lui. « Mais ça ne va pas la tête ?! Après que je vous ai gentiment aidé et aménagé cette infirmerie voilà ce que je récolte ? Dois-je aussi rappeler qu'il est interdit d'attaquer le directeur ? »

-« Fou le camp... » Dit sombrement la Gouvernante.

-« Quoi ? Je crois que j'ai mal entendu ? »

-« Je t'ai dit... DE FOUTRE LE CAMP ! » Kirumi sorti une autre série d'ustensile à lancer.

-« O..Oui M'dame. » Et l'ours parti sans demandé son reste.

Une fois hors de vu, Kirumi se remis au travail normalement comme si rien ne s'était passé sous les yeux émerveillé de tout le monde.

-« WOUAH ! Trop la classe Kirumi ! »

-« Monokuma est parti tout tremblant. »

-« Je suis bluffé ! »

-« Je t'aime maman ! »

Cette dernière rougie un peu sous la masse de compliment.

-« De quoi parlez-vous ? Nous sommes dans une infirmerie pas besoin de trouble-fête pour embêter les malades. »

-« Haha ! Tu as raison. Aller les gars nous avons un étage à explorer. » S'enthousiasma Kaede sortant de la pièce suivi de tout le monde, hors mis Rantarô et Tenko ainsi que les occupants actuel de cette pièce.

Tenko vint s'assoir sur un fauteuil situé entre mon lit et celui de Kokichi, tandis que Rantarô vint s'installer derrière moi, ses longues jambes de part et d'autre de mon corps et ses bras à ma taille.

-« Dis (T/P)... » Commença Kaito.

-« Hum ? »

-« Depuis que Tsumugi est morte... Tu peux toujours la voir, non ? »

-« C'est vrai ça. Je me demande si elle a entendu tout ce qu'il s'est dit ici. » Intervint Ryoma.

-« Si jamais elle a entendu, j'aimerai qu'elle ressente autant de douleur de nos parole que ce qu'elle nous a fait subir. »

-« T'énerve pas comme ça Kaito. Ça ne sert à rien. Le plus important, c'est qu'on vous aille trouver juste à temps. » Intervint Ran.

-« C'est vrai merci les gars. »

-« Mais c'est surtout grâce à (T/P) que nous avons pu y arriver. » Ajouta Tenko.

-« De quoi tu parles ? Sans Miu, Rantarô, Kokichi et toi, je serais encore enfermer dans mon Labo. »

-« OUAIS ! C'est vrai ça ! Tu ne m'as même pas remercié ! Onee-chan, si méchante. » Pleurnicha Kokichi.

-« Quoi ? Tu m'as volé une crêpe au petit-déjeuner, ça ne t'as pas suffi ? »

-« Nishishi~ »

-« Au fait (T/P), tu as des nouvelles de Miu et des autres ? » Me demanda mon petit-ami.

-« Non aucune depuis mon évasion. Pourtant ils sont toujours là quand on fait une réunion. Cela commence à... à... » Je ne terminai pas ma phrase.

Une drôle de sensation se fit ressentir dans l'air. La température avait chuté d'un seul coup et une atmosphère oppressante nous asseyait.

-« C'est... C'est quoi ça ? » S'interrogea Ran.

-« Je n'ai jamais rien ressenti de pareil. » Paniqua Tenko.

-« J'ai... J'ai peur... » Fit Kokichi.

Moi aussi, j'ai peur. Peur comme jamais ressenti au pare avant.

-« Hihihi~ »

Encore cette voix aigüe... Mais cette fois, je ne suis pas la seule à l'entendre...

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