43 - Gentleman
Kakucho passa un bras autour de sa taille et il l'attira à l'intérieur avant de poser ses lèvres sur les siennes.
D'un geste, il referma la porte dans son dos et son autre main vint entourer sa nuque, soulevant ses cheveux encore humides.
Kyôko se pressa contre lui, goûta la chaleur de son corps contre le sien, la main posée sur son torse nu, et leurs langues se rencontrèrent.
La main de Kaku quittait sa taille pour descendre sur ses fesses et il les pétrit impatiemment.
Il s'écarta pour la regarder, sa bouche proche de la sienne. Puis ses lèvres fondirent de nouveau sur les siennes, plus avides encore, et il appuya Kyôko contre la porte, son membre durci entre eux. Sa main glissa le long de sa cuisse et il la saisit pour l'amener contre sa hanche en caressant sa peau au travers du tissu léger de son yukata. Sa bouche descendit dans son cou et Kyôko ferma les yeux avec un soupir d'aise.
Elle enfouit son nez contre son épaule et savoura son odeur et la puissance de son corps écrasé contre le sien. Elle sentit ses lèvres mordiller son cou avant de se frayer un passage dans l'encolure de son yukata, sa main toujours fermement verrouillée dans sa nuque.
– Tu me rends fou, murmura-t-il contre sa gorge.
Kyôko passa les mains dans son cou pour le sentir plus près d'elle encore.
– Toi aussi, dit-elle.
Kakucho ramena ses mains sous ses fesses, il la souleva avec facilité, et noua les jambes de Kyôko autour de sa taille. Ses lèvres revinrent harceler les siennes tandis qu'il se dirigeait vers la chambre.
Il se laissa tomber sur le lit, Kyôko sous lui, et elle eut un cri de surprise en atterrissant sur le matelas, Kakucho au-dessus d'elle.
Elle remonta un genou pour caresser sa taille, et rit, ses mains toujours dans sa nuque.
Puis elle l'attira de nouveau à elle.
Il ne se fit pas prier. Il ne portait qu'un pantalon d'intérieur qui ne dissimulait rien de son excitation et, lorsqu'il tendit la main pour dénouer la ceinture de son yukata, celle-ci devint plus visible encore.
Il repoussa les pans du vêtement et ses doigts allèrent entourer sa taille fine. Sa main laissa des traces brûlantes sur sa peau et Kyôko gémit au travers de leurs bouches jointes.
Elle cambra le dos et il fit glisser les manches du yukata sur ses bras avant de se redresser pour la regarder.
– Je ne m'en lasse pas, dit-il.
Kyôko se redressa à son tour. Un instant, elle contempla son visage. Il avait les traits rudes et la cicatrice qui s'étendait de son front jusqu'à sa tempe lui donnait un air plus impressionnant encore. Aucun cadre du Bonten n'avait une apparence aussi éloignée de sa personnalité que lui.
Elle fit glisser ses doigts de haut en bas sur son torse et, parvenue à la ceinture de son pantalon, elle en joua avec le cordon avant de tirer lentement dessus.
Le pantalon tomba sur ses chevilles, après avoir été retenu une seconde par son érection.
Kakucho ne détourna pas les yeux des siens.
Kyôko se dressa sur les genoux, alla chercher sa nuque de la main et elle ramena sa bouche contre la sienne.
Le contact de leurs langues fit naître des frissons dans son bas-ventre et lorsqu'il referma ses bras sur elle pour la repousser sur le lit, elle goûta le poids de son corps sur le sien.
Il se redressa, le temps de la retourner à plat ventre, et sa main glissa entre ses cuisses, pendant que ses lèvres picoraient son cou et ses épaules.
Kyôko écarta les jambes pour lui permettre d'accéder plus facilement à son intimité et les doigts de Kakucho effectuèrent des va-et-vient le long de sa fente, dessinant des petits cercles autour de son clitoris à chaque passage.
Finalement, il introduisit un doigt, puis deux en elle et il explora son intérieur.
Le souffle court, Kyôko s'efforçait de contrôler le plaisir qu'elle sentait monter en elle.
Elle se redressa sur les coudes, les yeux fermés, et les lèvres de Kakucho vinrent mordiller le lobe de son oreille. Elle sentait son membre dur, pressé contre ses fesses. Cette sensation l'excita et elle se déplaça de façon à placer son érection dans son sillon.
Kakucho rit.
Il se leva pour aller enfiler un préservatif et, une fois de retour, il se plaça entre ses cuisses et saisit ses hanches.
Il la pénétra lentement, sans la quitter des yeux, et Kyôko arqua le dos de plaisir.
Ses coups de reins, lents et profonds, lui tiraient des gémissements et elle lui abandonna le contrôle de son corps.
Après plusieurs va-et-vient, il se retira pour la retourner à nouveau.
Il posa ses chevilles sur ses épaules et il s'enfonça de nouveau en elle, plus profondément cette fois et Kyôko laissa échapper un râle.
Ses yeux dans les siens, Kakucho admirait les expressions que son corps faisait naître sur le visage de Kyôko. Il s'amusa à moduler le rythme de ses mouvements pour en voir le résultat sur ses traits.
Lorsqu'il la sentit prête, il accéléra la cadence en maintenant fermement ses jambes contre son torse, et le corps de Kyôko se cambra sous lui.
Elle renversa la tête en arrière, des larmes de plaisir au coin des yeux, et cria quand le plaisir s'empara d'elle, la secouant tout entière comme un vague qui refusa de refluer pendant plusieurs secondes.
Il se laissa tomber sur elle, le souffle court, et il se retira avant d'enlever le préservatif. Puis il se laissa rouler sur le lit, à côté d'elle et Kyôko se hissa sur le coude pour le regarder. Ses doigts firent le tour du tatouage du Bonten sur sa poitrine, avant d'aller caresser ses lèvres.
Kakucho la regarda faire. Finalement, il prit sa main et embrassa son poignet.
– Tu serais mieux avec un type comme moi, lui dit-il.
Ça n'était pas la première fois qu'ils avaient cette discussion.
Kyôko sourit.
Kakucho avait une vision chevaleresque des femmes et, à ses yeux, Shuji n'était pas un homme pour elle. Il ne se rendait pas compte à quel point il était loin de la vérité.
Elle ne répondit pas et s'étendit contre lui.
Quelques instants plus tard, il s'était endormi et Kyôko se leva pour récupérer son yukata.
Elle se rhabilla, posa un rapide baiser sur ses lèvres endormies et sortit.
La nuit était bien avancée et les couloirs de l'hôtel étaient vides. Elle regagna le trente-troisième étage où se trouvait sa suite, mais en passant devant le bureau de Koko, elle entendit du bruit.
Elle frappa et entra.
– Tu es toujours debout ? Dit-elle en le découvrant à son bureau, surprise.
Il leva les yeux de son ordinateur.
Il avait la tête posée dans la main et son expression était moins stressée que quelques heures plus tôt.
Kyôko referma la porte pour aller s'asseoir sur le canapé.
– J'étais en train de regarder ton petit cadeau, dit-il.
Pour la première fois depuis plusieurs jours, Kyôko le vit sourire.
– Je me suis dit que ça te ferait plaisir de voir comment il va, dit-elle.
Sur les photos que Koko faisait défiler sur son écran, on voyait Seishu Inui, son ancien comparse. Sur l'une d'entre elles, il travaillait sur une moto, une trace de cambouis sur le visage. Sur la suivante, il riait avec Draken...
– Il a l'air d'aller bien, dit Koko.
– Draken et lui s'en sortent de mieux en mieux avec leur affaire, dit Kyôko. Ils ne seront jamais riches, mais je crois qu'ils s'en moquent.
– Tu savais que j'étais amoureux de sa sœur quand on était au collège ? Lui dit-il avant d'ajouter : oui, bien sûr que tu le sais.
Il fit défiler quelques photos.
– Inupi, reprit-il, ressemble beaucoup à Akane. C'est à cause de ça que je me suis trompé pendant l'incendie.
Kyôko laissa planer un silence.
– Tu n'as jamais eu envie d'aller le voir ? Demanda-t-elle enfin.
– Non, dit-il. Ce monde n'est pas pour lui.
Kyôko se redressa avec un sourire et s'apprêta à partir.
– Toi et Mikey, vous vous ressemblez beaucoup par certains côtés, dit-elle.
Il rit dans son dos avant de se taire brusquement.
– C'est quoi ça ? Dit-il pour lui-même.
Kyôko le regarda par-dessus son épaule.
– Quoi ?
Elle revint vers lui. Koko était tout à coup redevenu sérieux.
– Kyôko, dit-il, je crois que quelqu'un vient de nous piquer notre pognon dans l'affaire des terrains.
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