Chapitre 23: Si do ré fa fortissimo
Silika et Simon étaient sortis de la résidence duchal de la section combat et avaient décidés déçu d'aller à la section Légende. Ils sortirent leurs motos lorsque le téléphone portable de Simon sonna furieusement. Il le sortit de sa poche de veste. Fabrice? Il décroche se demandant la raison pour laquelle il l'appel.
- Oui?
- Simon! Grouille-toi de venir à la section beauté!
- Pourquoi?!
- C'est Askdo! Il...
L'appel se coupa. Simon expliqua qu'ils devaient aller à la section beauté. Elle acquiesca et suivit son frère jusqu'à destination. Elle fut d'abord étonnée de voir une demeure aussi grande que celle sous ses yeux puis en très peu de temps elle s'habitua à cette démesure. Ils courèrent jusqu'aux chambre des blessés et entrèrent dans un vacarme surprenant dans la chambre d'Askdo. Le blond pointait son cross inferno sur l'infirmière. "Pas possible celui-ci"soupira intérieurement Simon.
- Simon! Silika! Qu'elle heureuse surprise! Nous allons pouvoir aller à la tour central! Je me sens beaucoup mieux.
- En si peu de temps? Et puis lâche cette arme, tu vas finir par blesser quelqu'un.répondit Simon toujours aussi blazé.
Askdo obéit rapidement et s'installa en face de ses amis.
- Mademoiselle, comment va Askdo?demanda Simon en se dirigeant vers l'infirmière.
- Eh bien monsieur Libilédo va mieux, mais n'est pas complètement. Il se remet étonnament rapidement de ses blessures, plus rapidement que la moyenne.
- Il sera sur pied dans combien de temps?
- D'ici demain ce sera bon. Aujourd'hui il a besoin de repos. Il s'est trop surmené.
- Merci mademoiselle. Askdo, tu as écouté? Tu vas rester au lit dormir et demain nous irons à la tour central avec Rémi et Fabrice.
Askdo fit la moue et accepta difficilement.
- Et moi?s'imposa la soeur.
- Tu resteras veiller sur Idéla. Je ne veux pas qu'elle reste seule le temps de sa convalescence.
- Sinon, des nouvelles du sniper du TechX4500?questionna Askdo en se remettant au lit.
- Non, rien qui puisse nous mener sur un chemin sûr.
- Et "Wings of Heaven"?
- Il n'est pas à la section Usine.
- D'accord...
Le frère et sa soeur quittèrent la chambre confiant le jeune blond à l'infirmière. Ils se dirigèrent vers la chambre à côté. La porte s'ouvris lentement après l'enclenchement de la poignée et ils virent Idéla paisiblement allongée sur le lit. Silika s'en approcha et s'installa à son chevet. Simon resta debout à ses côtés. Ils pouvaient voir le bandage faisant le tour de son épaule et de son torse.
- Elle va s'en remettre?
- Oui. répondit pensif Simon.
- Dans combien de temps elle se réveille?
- Je ne sais pas.
- Tu dois beaucoup t'inquiéter pour elle.
- Oui...
Ils quittèrent enfin la pièce et attendirent le lendemain dans une des chambres d'invités de la demeure.
Dès le levé du jour, Silika débarqua dans la chambre de Simon qui dormait encore. Elle remplit un verre d'eau froide par le robinet de la salle de bain. Elle s'approchait lentement vers lui puis...
- Ah! P*tain! Silika! C'est froid!
- Je sais, mais j'avais envie. Je ne peux pas faire ça à Sitou puisqu'il est à la section combat donc j'en profite sur toi.
Après une longue scène de ménage entre ces deux-là, Simon appela Fabrice et Rémi dans la chambre d'Askdo. Ils étaient tous présent, dans la tenue adapté à l'intrusion qu'ils s'apprêtaient à faire. Askdo sourit et ils sortirent de la demeure. Rémi fière de sa dernière invention se hâta de leur montrer sa dernière merveille. Il sortit un skritch de sa poche et l'activa, en quelques secondes une ferrari aux couleurs bleu métalique et argenté apparu.
- Non... T'es pas sérieux là... n'en cru pas ses yeux fabrice émerveillé.
- Et si!répondit fièrement le garçon de la section technologie.
- Tu as mis combien de temps à le concevoir?interroge Askdo tout de même surpris.
- Un an et demi.
- C'est quand même pas mal...
Il rentrèrent dans la voiture et direction la tour central. Ce n'était pas si loin de la section beauté contrairemeny aux apparences. Une ville entourait cette ville. Les grattes-ciels y étaient impressionnants, l'entrée ne possédait aucun symbole comme les section. La raison était que la "ville central" réuniassait différents individus de différentes section. Ce n'était que des appartements et des édifices administratif. Ça puait la polution, les gaz, les égouts. Pourtant pas mal de monde se baladait dans les rues, insignifiants, ignorant les conséquences de la polution sur le corps humain. Très peux d'arbres étaient plantés dans les rues. Pourtant la ville ne manquait pas de couleur. Il y en avait de partout. On entendait uniquement le brouha des bavardages incessants et des voitures qui faisaient échaper leur vapeur noir. Ils ne s'arrêtèrent pas en ville pour visiter les boutiques aussi luxueuses qu'à la section beauté, ou les supermarchés aussi gigantesques qu'à la section vie, ni les entreprises aussi imposantes qu'à la section usine. Non plus pour tester le grand parc d'attraction imitant celui de la section divertissement, ou chanter dans le même dome musical de la section artistique. Sûrement pas pour rendres visites aux arts contemporains du musée identique à celui de la section Légende. Cette ville immense réunissait à elle seule tous les points principaux des différentes sections. Un bâtiment se démarquait plus que les autres. Le sommet décoré de quatre flèches en or montrant les quatre pôles. Puis il y avait une partie cylindrique d'un rayon plus large que la structure principal, prenant tout le dernier étage avec une vue panoramique sur le pays entier peut être. Le rete ressemblait plus à un reste de beffroi, aussi lumineux que des feux d'artifices.
La voiture se gara devant la tour central et les garçons sortirent de celle-ci, Rémi la remet sous forme de skritch et ils lancèrent quelques regards autour d'eux comme pour se repérer. À l'évidence, ils attiraient les regards. Les passant s'arrêtaient un peu plus loin pour les observer. Des jeunes femmes se demandaient s'ils étaient mannequins ou acteurs. Askdo claqua la langue et suivit Simon à l'intérieur de la tour avec Rémi et Fabrice. Ils se rendirent à l'accueil où une secrétaire en tenue assez provoquante tapotait sur le clavier. Elle s'arrêta pour admirer les jeunes hommes devant elles.
- Que puis-je faire pour vous jeunes gens?
- Nous aimerions voir le conseil.
- Je suis désolé mais ils sont actuellement occupé. Et à qui ai-je l'honneur?
- Simon Silliar, Askdo Libilédo, Rémi Rékashka et Fabrice Fadéli.
Elle resta muette pendant quelques secondes surprise des personnes qui m'entouraient.
- Où font-il leur réunion?
Elle n'avait pas mensionné qu'ils étaient en réunion, mais pourtant, Simon avait vu juste.
- Dans la salle panoramique.laissa-t-elle échapper par réflexe.
- Merci ricana Askdo en se précipitant vers l'ascenseur en compagnie de ses amis.
- Mais...!
Trop tard. Ils étaient déjà en train de monter les étages jusqu'au dernier. Enfin arrivés au dernier étage ils ne recontrèrent qu'un espace clos où une imense porte double aux contours dorés. Il faisait noir. La seule lumière présente était celle des poignées phosphorescentes. Ils se regardèrent avec le peu de lumière qui existait et ouvrirent d'un coup sec la porte qui menait directement à une imense table ronde où se trouvait les cinq membres du conseil.
Simon garda sa politesse de succésseur duchal et les salua.
- Bonjour messieurs.
- Mais qui êtes-vous pour venir nous interrompre de la sorte?!
L'homme qui venait de prendre la parole était le plus âgé, quelqueq cheveux blancs sur son crâne n'empêchant pas la calvicie de vieillir son image. Un regard sévère et surpris ne quittait pas celui de Simon qui gardait un sourire hypocrite. Il était originaire de la section aquatique et était surnommé le "requin gelé" en référence à son ancienne section et à sa froideur sans limite.
- Excusez mon impolitesse monsieur Vildark. J'ai omis vous donner mon nom. Je prénomme comme vous monsieur, mais je suis le premier fils du Duc Achsi Silliar, de la setion Légende.
- Les autres?
Une voix douce et sereine que presque personne ne pourrait perturber hormis peut être la femme de cet homme à la longue et épaisse chevelure blonde. Ses lunettes rectangulaires lui permettait de voir de ses yeux bleus-gris le visages des jeunes hommes. Originaire de la section vie, il ne connaissait à peine Askdo. Edgar Elgick. Un homme qui a commencé avec des idéaux simpliste mais qui avait les arguments pour arrivé à ses fins et à ce siège du gouvernement.
- Je me nomme Askdo Libilédo, héritier du ducher de la section vie.
- Ce ne serait pas le garçon qui nous a posé problème il y quelques années avec l'histoire de son frère?
Godric Albess, natif de la section technologique. Il est le principal cerveau du conseil. Depuis son arrivé à la tête du gouvernement, les villes n'ont jamais connu une plus grande croissance économique qu'aujourd'hui. Il a amené à l'intégralité des sections une modernisation dans l'électronique considérable. Il es en quelque sorte un modèle pour Rémi .
- Si, mais ce qui m'interesse le plus est l'identité de ces deux jeunes gens qui les suivent.
Arold Bex. Il est le principal chef de l'armée du pays. Venant de la section combat, personne jusqu'à présent n'à réussi à la battre en combat singulier. Le plus jeune du conseil mais sans doute le plus coriace. Il était autrefois héritier du ducher de la section combat mais a laissé sa place à son frère cadet qui est l'actuel héritier.
- Rémi Rékashka de la section technologie ici présent messieurs. Et voici à mes côtés Fabrice Fadéli de la section combat.
Le dernier membre du conseil qui n'avait pas encore prit la parole ne posa sur eux qu'un regard observatif furtif. Cet homme était Mash Ig. Il n'était pas le plus vieux, ni le plus jeune, mais ce dont on pouvait dire de lui était qu'il était le plus important des membres du conseil. Il est né dans la misère la plus profonde de la section Silencieuse. Il a été remarqué par son prédécesseur du conseil par son silence de mort. Chez lui il fallait faire les choses et non les dire. Les rares fois où il ouvrait la bouche était pour adresser une phrase ou deux lors des discours. "Son silence n'avait d'égal que sa sagesse" était ce qu'on retenait le plus de lui dans les sections.
- Pourquoi êtes-vous ici jeunes hommes?prit la parole Simon Vildark désapointé.
- Nous avons une requête à vous faire.répondit au tac-au-tac Simon.
- Dites donc.
- Nous aimerions que vous annuliez mes fiançailles avec mademoiselle Stella.dit Askdo en s'avançant.
- Et pourquoi?
- Pour me fiancer avec elle.continua le leader des jeunes hommes.
- Je suis désolé mais cela n'est pas possible. Il nous ne pouvons briser les règles de nos anciens pour un simple caprice.s'expliqua le conseiller qui venait de la même section de Rémi.
- S'il vous plaît. Nous n'avons pas vraiment envie d'utiliser la manière forte. insista Rémi en n'ôtant aucun sous-entendu.
- Nous ne le voulons pas non plus. Mais comprenez que le choix de la SS se fait en une seule fois, on ne peut révoquer le dernier choix fait par mademoiselle Stella.tenta de calmer le jeu le plus pacifiste des hommes assis à la grande table.
Les garçons se regardèrent puis ne tenirent plus. Ils sortient leur skritch et les déplièrent en arme à feu. Les conseillers prirent peur hormis celui de la section combat qui sous un signe avec le conseiller Godric Albesse se leva et les désarma aussi rapidement qu'un guépard qui court. L'un des conseiller appuya sur une alarme où dans les secondes qui suivèrent des gardes du corps empoignèrent fermement les quatre garçons. Arold ramena les armes à son aîné de la section technologique qui ne se fit pas prier pour les observer en détail.
- Belles armes. Ont reconnait là la touche Rékashka.
Arold s'approcha de Simon.
- Vous pourriez être arrêtés pour tentative d'attaque du conseil.
- Nous voulions seulement que vous écoutiez notre requête.
Fabrice tenta quelque chose, mais son leader lui lanca un regard qui l'insita à ne rien faire.
- Nous ne pouvons pas. En plus de notre accord nous faut celui du gouverneur et de la concernée. justifia l'homme le plus sévère du lot.
Simon et les autres étaient dans une position assez délicate. Ils étaient immobilisés, le conseil ne voulait pas les écouter et les personnes manquantes ne sont pas disponibles...
- Mademoiselle Stella est actuellement en convalescence parce qu'elle a été agressée et le gouverneur est resté à son chevet.
- Vous mentez peut être. Quelle preuve avez-vous pour vous justifier? Le gouverneur ne nous a rien dit concernant sa fille unique.
Les portes de la salle s'ouvrirent brusquement . Tous les regards se tournèrent vers la personne qui les avait ouvertes. La seule chose qui se lisait sur leurs visage était la surprise. Suivie de Silika, la jeune femme fit sont entrée en scène. Le regard sérieux, peut être froid, indifférent. Aucune émotion ne passait à travers ce masque initial.
- C'est simple! La raison pourquoi il ne vous a rien dit est que mon agresseur n'est autre que le gouverneur lui-même!déclara Idéla qui venait de faire son entrée en scène.
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