Chapitre 2: La si ?
Le jeune blond retourna près d'Idéla qui venait de finir la vaisselle d'un pas de fauve. Soudain celui-ci l'enlaca. Idéla ne savait pas pourquoi faisait-il ça. Mais elle garda son calme. Elle ne le repoussa pas, mais ne l'inscita pas pour autant à continuer. Elle restait immobile à l'instar d'une statue de pierre ce qui déçu intérieurement Askdo.
- Qu'y a-t-il?demanda-t-elle d'une voix froide.
- Tu pourrais être plus entousiaste, un beau garçon te fais un gros câlin.la taquina-t-il.
- Je me montrerai gentille et aimante seulement envers ceux en qui j'ai un minimum d'affection.
- Tu ne m'apprécies pas?
- Pas spécialement, je te suis juste reconnaissante à toi et aux autres, mais je ne vois tout de même pas l'intérêt ou l'envie d'être affectueuse avec vous.
- Essayes-tu de me provoquer?
- Pas le moins du monde.
- Vraiment?questiona-t-il inconvaincu.
Alors qu'il s'apprêtait à embrasser son cou, Rémi le garçon de la section technologie se mit à hurler:
- Askdo, Simon te dis "Pas touche! Je l'ai vue en premier!" !
- ~Tss. Et qu'est-ce qu'il fera si je la touche en premier?
- "Te souviens tu de mon merveilleux Blood devil?".répèta fort Rémi.
- Moi j'ai mon cross inferno.rappliqua Askdo confiant.
- "À quoi ça t'apporterai de me tuer? Si tu me tues, Rémi et Fabrice te démembrerons vif"!continua Rémi.
- C'est bon; tu as gagné, il pose un baiser sur la joue de la demoiselle, la prochaine fois je t'aurai Idélà alors tiens-toi prête.
Idéla garda son visage inexpressif et ignora son avertissement. Elle n'avait compris que la moitié de la conversation avec le "Blood devil", le "cross inferno" mais surtout cette phrase de Simon "Je l'ai vu en premier". Que voulait-il dire par là? Quel est la signification de cette phrase?
La nuit arriva plus vite qu'elle ne le pensait. Les trois garçons partirent dormir, Askdo lui conseilla de faire de même dans le lit de Simon parce qu'il était le seul au volant. Askdo lui prête une grande chemise appartenant en question à Simon - ne demandant pas la perminssion de ce dernier - Elle remarqua que la chemise de Simon était beaucoup plus grande que celle d'Askdo. Est-ce parce qu'il est plus grand? Ou plus musclé?
Elle ne trouvait pas le sommeil alors que les trois garçons dormaient dans les lits à point fermé. Askdo et Fabrice dormaient sur les matelas superposés, Askdo au-dessus d'Idéla et Fabrice au-dessus de Rémi. Elle sortit discrètement de la chambre, ressentant un léger courant d'air froid sur ses jambes nus. Elle aperçu à l'avant du véhicule une intime lumière. L'appelait-elle? Captivée par cette magnifique source lumineuse dans le noir, elle s'approcha sans un bruit, comme si elle voulait surprendre la lumière.
- 10 ans que je ne l'avais plus vue, ça fait un de ces bailles. entendi Idéla alors qu'elle continuait d'avancer.
S'installant à l'avant tout en surprenant le conducteur, elle demanda indiscrète et curieuse.
- Qui est-ce la personne que tu n'as plus vue depuis 10 ans?
- Tu n'as pas à le savoir. refusa Simon de répondre.
- C'est bon tu peux me le dire, après tout je vais rester ici pour un moment, donc tu peux me le dire. insista indirectement Idéla.
- Ne me le demande pas si au fond tu n'es pas intéressée.
- Mais ça m'intéresse, contredit la jeune fille en laissant tomber son masque. J'aime écouter les histoires de mon entourage, ça me permet de ressentir ne serait-ce qu'un peu leurs sentiments et de mieux les comprendre.
- Voilà que la demoiselle devient altruiste?
- Qu'est-ce qu'il a de si étonnant à ça?
- Rien. Tu m'as convaincu.
- Oui! se réjouit-elle tout bas.
- Il y a 10 ans, donc quand j'avais 9 ans, il y a une fille qui était venue dans ma section pour me rencontrer moi et ma famille. Elle ne prenait que très rarement le train et elle savait qu'elle avait le mal des transports, mais pourtant elle avait insisté pour ce voyage. Lorsqu'elle devait se présenter, elle a vomit devant moi. Mais elle gardait le sourire et c'est excusé poliment. Et pour une raison que j'ignorait, j'ai eu le coup de foudre. Même si elle était plus jeune que moi d'un an. Et donc depuis je ne l'ai plus vu pendant 10 ans.
- Et tu n'as pas essayé de la revoir? Comme aller la voir chez elle?
- On m'a souvent claqué la porte au nez vu le nombre de prétendants qui voulaient la prendre sous leur aile.
- Et n'as-tu pas essayé de l'oublier?
- Si de nombreuses fois, mais c'était trop douloureux, alors j'ai essayé de l'oublier par l'amour. On m'a toujours dit que le mieux était d'oublier l'amour par l'amour. Mais je n'aurai jamais pensé faire des choses aussi indécentes que ce que j'ai commis. Cet amour était tellement douloureux qu'une fois j'ai essayé de suicider, mais Askdo m'en a empêché.
Tout en conduisant il montra à Idéla une cicatrice à son poignet, proche de ses veines. La jeune fille était juste horrifiée par la douleur que l'amour peut causer. C'est donc ainsi qu'il avait voulu mettre fin à ses jours?
- Ce qui est encore plus insupportable, c'est que je la vois mais sans être à ses côtés, juste en l'apercevant aux médias.
Des larmes roulaient sur les joues de la demoiselle.
- T'es idiote ou quoi? Pleurer pour moi, c'est juste pitoyable.
- Désolée, c'est juste que ton histoire est si triste.
Le jeune homme de sa main libre essuya le visage humide de la personne à côté de lui. Son geste était doux et délicat.
- Les larmes ne vont pas à une aussi jolie fille comme toi. Contente-toi de sourire.
- Oui.
***
Askdo venait de se réveiller en pleine nuit à cause d'un mauvais rêve. Rémi s'était fait réveillé involontairement par le beau blond.
- Qu'est-ce qu'il y a Askdo?
- Encore, c'est encore cette mare de sang, je n'arrive pas à me l'ôter de mes souvenirs.
- Seuls toi, Simon et moi sommes au courant de tes années rouges.
- Oui cet idiot de Fabrice n'est pas au courant de mes actes.
- Tu as essayé quoi tout à l'heure avec Idéla en provocant Simon.
- Je voulais juste m'amuser avec elle pour faire tomber son masque.
- Tu l'aimes cette fille?
- Non. Pour moi elle est juste un jouet qui ne sait pas couiner, qu'il faut réparer en jouant souvent avec. Mais, à vrai dire, cette fille est juste ennuyeuse. Voir je la hais.
- Pourtant Fabrice et moi avons l'impression que tu ne peux pas détacher ton regard d'elle.
- Détacher mon regard de haine d'"elle" est ce qu'il faut dire. Cette fille je la déteste plus que n'importe qui. Ça me ferai du bien d'appuyer sur la gâchette de ma Cross Inferno en pointant le bout sur son cœur.
- Ne dis pas de tels choses ou sinon le rouge colorera de nouveaux tes vêtements à un point où il ne pourront plus se nettoyer.
- Je sais, mais je me demande encore combien de temps je vais résister avant que le passé ne se répète.
- Toi comme nous tous avons vraiment des masques solides.
- Mais combien de temps vont-ils résister? se demanda conscient de la tournure des choses Askdo.
Au premier levé du jour que passait Idéla avec ces garçons qu'elle venait à peine de connaître, Simon la réveilla doucement. Elle sursauta, sortie de son doux sommeil. Il lui ordonna, dès son réveille, de préparer le petit-déjeuner. Après s'être levé, elle remarqua à travers le pare-brise qu'ils étaient stationnés sur un parking pour camping-car dans une ville.
- Où sommes nous?
- Dans la section linguistique.
Elle se dirigea vers la cuisine, la tête encore dans les nuages et commença à cuisiner sous les demandes des quatre jeunes hommes. Askdo qui s'apprêtait à taquiner la jolie proie, jetta un dernier regard vers Simon. Celui-ci lui jetait des regards noirs. Il s'écarta de la jeune fille, s'allongea dans un canapé et allume l'écran.
Quelques heures après le groupe se baladait dans la rue, à la recherche d'un hôtel. Idéla avait beau demander l'utilité de cette recherche, Simon répondait à chaque fois qu'il ne voyait pas l'utilité à ce qu'elle le sache.
Les ruelles grises contenaient un léger brouha arrière de nombreuses langues qu'elle ne savait pas décrypter. Les fenêtres ouvertes décorées de fleurs rouge obligatoirement faisaient avec un vent plus fort qu'une prise une pluit de pétale rouge ce qui donnait un côté irréel à ces rues qui gardaient dans chaque coin d'ombre une tristesse ou une solitude inexplicable.
C'est dans un petit hôtel deux étoiles qu'ils entrèrent. Un hôtel d'un style très occidental du nom de "The Night Like the Day". Simon s'approcha d'un comptoir rouge et blanc. Une discussion fluide dans une langue étrangère qu'Idéla avait du mal à traduire se déroula en quelques minutes. À la suite d'un hochement de tête du jeune homme revenant du comptoir pour choisir avec le groupe de la chambre.
- Ici ils ne font des chambres que de 1 à 3 personnes, et toutes les chambres individuelles sont prises, il ne reste donc que des chambres pour couple ou pour trois personnes.
- Donc nous ne seront pas tous dans une même chambre. conclut avec évidence Rémi.
- Alors je pense que je vais prendre la chambre pour deux avec Idéla. suggèra Simon.
- Pourquoi moi? intervint la jeune fille avec indifférence.
- Parce qu'il faut garder un œil sur toi et sur ce point-là, je sais que ces trois-là ne seront pas capable de rester calme.
Askdo se met à bouder, Fabrice garde son air grognon et Rémi reste sérieux. Simon retourna au comptoir de la réception et confirma notre décision. L'homme barbu derrière la réception lui donna deux petites cartes blanches. Ils montèrent dans l'ascenseur et se dirigèrent vers nos chambres. La 104 et la 105. Simon cède une carte à Rémi.
- Surveille-les bien, je n'ai pas envie de voir la chambre en rouge.avait dit Simon en confiant la carte.
- Oui, rendez-vous dans trois heures dans la chambre de trois pour la distribution.déclare Rémi.
Idéla et Simon entrèrent dans une chambre et les trois autres dans la seconde chambre. En observant le grand lit double pour la première fois depuis le début de son voyage, Idéla se sentit embarrassée. Elle se posa timidement sur une chaise à côté, alors que le jeune homme s'étale de tout son long sur le lit ivoir. Il observa discrètement l'attitude de la demoiselle et sourit, amusé. La jeune fille semblait nerveuse et perturbée, ce qui n'empêcha pas Simon de se moquer d'elle.
- Tiens, tiens, Miss visage-de-marbre peu être intimidée et gênée?
- Ne me donne pas de surnom bizarre s'il te plaît. ordonna-t-elle alors qu'elle s'approchait de la fenêtre pour regarder au loin.
- Et si je n'en ai pas envie? Que vas-tu faire?dit-il arrogant.
- Rien.
- Es-tu intimidée par moi? Ou par la chambre?
- Je n'ai jamais dormis avec un homme, même ne serait-ce que dormir dans la même chambre dans des lits différents. Ça ne m'ai jamais arrivé.
Il acquiesca un sourire.
- Tu peux t'asseoir sur le lit, je ne vais pas t'en empêcher.proposa Simon.
- Non merci, sans façon. refusait-elle d'une voix froide.
- Aller, viens.
Il l'attrapa par la taille et l'emporta avec lui sur le lit.
- Lâche-moi.ordonne-t-elle, indifférente.
- Non. Laisse-moi dormir une heure, puis nous irons t'acheter des vêtement à ta taille. Juste une... heure...
Et il s'endormit comme s'il n'avait pas dormi depuis des semaines. Elle se tourna vers lui et regarda le visage endormi du garçon. «Quel beau visage» se disait-elle alors qu'elle le contemplait. C'est à ce moment là qu'elle remarque une cicatrice à la base du cou passant entre ses clavicules. Elle ne savait plus quoi faire après ce temps d'observation. «Si c'est pour attendre une heure, autant dormir.» Se suggère-t-elle. Elle saisit le téléphone portable de Simon dans sa poche et installa une alarme d'une heure qu'elle activa aussitôt. Elle le repositionna dans la poche de pantalon de celui-ci, posa sa tête sur le bras de celui-ci et s'endort.
***
- Dîtes, vous pensez qu'ils font quoi à deux maintenant? posa la question Askdo.
- Connaissant Simon, il devrait déjà être en train de dormir, mais pour ce qui est de Idéla, je ne sais pas. répond Rémi.
- Vous pensez qu'il a une idée derrière la tête pour la forcer à dormir avec lui et refuser de nous la confier? intervint Fabrice.
- C'est vrai qu'avant, lorsque nous étions cinq avec une fille, nous faisions plusieurs hôtels pour trouver une chambre pour que tout le monde soit réunis.se souvient Rémi.
- Il a peur.répond Askdo d'un ton glacial.
- Peur?répéta Fabrice, ne comprenant pas.
- Il a peur que sa protégée souffre.
- Souffre? Mais comment?continua le garçon de la section combat.
- Par nous ou...par lui même.termine Askdo.
***
Dans les rues de la section linguistique, se baladent tel un couple Simon et Idéla. Ils avaient les regards fixés sur eux. Etait-ce par la tenue masculine d'Idéla ou par ce couple qui intrigué l'entourage. Ils entrèrent dans une boutique de vêtements. Simon s'adresse à une vendeuse en une langue incompréhensible par Idéla et la vendeuse traîne de force celle-ci dans une cabine d'essayage. Pendant que la jeune fille essayait plusieurs tenues proposées par la vendeuse, Simon observe les différents rayons de vêtements pour homme. Une vendeuse arriva et chuchote dans l'oreille de Simon quelques mots. Il hoche la tête et suit la salariée. Devant une cabine d'essayage, les rideaux s'écartent et dévoile Idéla dans une courte robe noir, mettant en valeur ses adorables épaules blanches, ses jambes élégantes et fines. La marque de sa section beauté était visible, rouge sur beige, voir blanc. Simon écarquilla les yeux devant cette personne. Il n'en croyait pas ses yeux qu'elle pouvait être plus belle qu'elle ne l'était déjà. Il s'adresse à une salariée qui hocha la tête par la suite. Elle s'en alla en laissant ces deux personnes seules.
-Tu es très belle.complimente le garçon.
-Même si tu me flattes, je ne te donnerai rien en retour.
-Je ne demande ou ne réclame rien de ta part, je disais juste ce que je pensais.
Il avancèrent jusqu'à la caisse où un sac portant le logo de la boutique les attendait. Simon regarde l'intérieur sans dévoiler le contenue, puis donne un billet de 100 kods. Ensuite, ils sortirent de la boutique avec les salutations des vendeuses tombées sous le charme de Simon.
-Askdo, range ton coin de la chambre. Simon et Idéla ne tarderont pas à arriver. À peine tu arrives, tu fous déjà tout en bordel, si Rémi voit ça à sa sortie de la salle de bain, tu peux te considérer mort.menace Fabrice, étalé sur son lit.
-C'est bon, c'est bon, je sais, pas besoin de me le redire, et puis Rémi ne fera r...
-Askdo range ta partie.ordonne Rémi qui venait de sortir de la salle de bain avec un sourire voulant tout dire sur les conséquences à Askdo s'il n'exécutait pas l'ordre.
-Oui chef.se redresse Askdo.
-Restez sagement ici, moi je vais chercher nos objets pour le séjour dans le bus.demande Rémi.
-Oui chef.continue Askdo.
-Ouais, c'est compris.répond Fabrice.
Rémi s'éloigne et sort de la chambre.
-Tu penses qu'il va oublier mon cross inferno?demande Askdo en se tournant un peu vers Fabrice.
-De un, il ne va pas l'oublier, il va le laisser dans le bus, tu es un danger publique avec et de deux, ferme la, je dors.
-Non mais t'as quoi à me dire "ferme la" comme ça?
-Je te dis ce que je veux, p'tit riche de merde.
-Me fait pas chier, idiot de basse gamme!
-Maigrichon!
-Grosse boulle de muscles inutile!
-Playboy à deux balles!
-Associable numéro 1!
-Blondinet à la con!
-Taisez vous! Intervient froidement Simon escorté de Idéla.
-On est resté sage monsieur, on ne s'est pas battu, on s'est juste insulté.dirent en même temps Askdo et Fabrice.
-J'ai dit, taisez-vous.répète le leader.
Le silence tomba sur eux après ces dernières paroles. Ce n'est que quelques minutes après que le jeune homme de la section technologie, revient dans la chambre. Il s'excuse de son retard et dépose sur un lit un sac à dos. Il donne à chaque personne une petite boîte faisant à peine la taille d'une main.
-Qu'est-ce donc?dit Idéla en saisissant la boîte qui venait de lui être confiée.
-Il y a une oreillette qui te permettra de comprendre la langue des habitants de cette section et de pouvoir nous entendre quand on te parle à longue distance. Il y a aussi une fausse dent à positionner sur une de tes molaires pour qu'on puisse t'entendre et que les autochtones de cette section te comprennent. Puis il jeta à chacun des membres plusieurs barres de 20 centimètres, bleues, assez épaisses à poids différents. Sur chacune d'elle, une inscription était marqué au feutre noir. "P", "BD", "G", "CI", ou même "V" et d'autres choses sur chacun. Mais aucune n'avait la même abréviation. Chaque garçon avait deux ou trois barres. Seule Idéla ne possédait rien. Ils mettèrent tous l'oreillette et la fausse dent. Elle trouvait que la fausse dent était gênante. Puis, tout le monde sortit de la chambre.
-Pourquoi sommes nous venus ici? Pourquoi suis-je obligée d'être tout le temps avec toi? Et pourquoi tu dors sur le rebord de cette fontaine? questionne Idéla se posant à côté de Simon sur la grande fontaine de la grand place.
-Je ne vois pas la nécessité que je réponde.
Idéla détourne son regard et ne dit plus un mot. Simon prend de sa poche une des barres qui lui a été distribué et la pose à terre. Il appui sur un bouton dans un trou dissimulé dans l'objet et celui-ci se déplia pour une forme d'un objet qu'Idéla n'avait jamais vu par le passé. C'était très long, doté de touches noirs et blanches dont les noirs étaient plus hautes et plus fines que les blanches. Alternant à chaque fois le même nombre de touches noirs entre les blanches. Deux noirs, trois noirs, deux noirs, trois noirs... C'était grand, arrivant à la taille voir en dessous de la taille de Simon. Idéla fascinée par l'objet ne pu s'empêcher d'appuyer sur une touche blanche. Elle entendit instantanément un son, continu, mais mystérieux, surtout solitaire, plus ses doigts jouaient à droite plus le son était aigu, et plus ses doigts se promenaient à gauche, plus le son était grave et sinistre. Elle appréciait beaucoup cet objet.
-Tu l'aimes? Demande Simon.
-Oui, il est magique.
Simon sourit, amusé. Il pouvait voir Idéla se distraire sur le clavier, les yeux brillants. Elle touchait chaque touche du clavier, tour à tour, à l'instar d'un enfant qui venait de découvrir un trésor.
-Comment appelons ça? Demande Idéla en visant l'objet qu'elle venait de découvrir.
-On appelle ça un piano....
-J'aime ce piano.
-Ecoute...
Il la décala sur le côté pour pouvoir être face au clavier. Il dépose délicatement ses mains sur les touches noirs ou blanches et commence à appuyer sur plusieurs touches en même temps, déplaçant ses doigts rapidement ou doucement, les écartant, les rassemblant. Idéla a découvert un magicien se disait-elle émerveillée. Il retire ses mains du piano avec délicatesse.
-C'est très beau à entendre cet ensemble de son.
-Je sais. Mais on appelle ça de la musique. C'est un art qui est interdit dans plusieurs sections, pendant tellement longtemps que dans certaines sections, cet art est oublié et a perdu son nom. On appelle ça la musique.
-J'aime la musique. Affirme Idéla naïvement.
-Moi aussi je l'aime.
Il rejoue quelques notes et demande à la demoiselle une chose dont elle ne su répondre.
-Tu sais chanter?
Il aurait du s'y attendre qu'elle ne savait pas le sens de ce verbe. Elle qui venait tout juste de découvrir la musique, comment saurait-elle ce qu'est de "chanter"? Il commença donc une démonstration de ce qu'est "chanter". Idéla ferme les yeux et se laisse emporter par cette musique accordée avec une magnifique voix cristalline. Elle n'avait jamais pensée qu'une voix masculine pouvait être si belle. Ces paroles étaient belles. Pour elle, c'était de la poésie en musique. Mais beaucoup mieux que de la poésie. Il disait qu'il aimait quelqu'un, mais qu'il a été oublié, et qu'il continuera d'aimer jusqu'à la fin. Il chante l'amour qu'il a pour cette personne pourtant, il réussit à émouvoir Idéla, et également son publique qui venait de découvrir la musique. Et c'est suivi d'applaudissement quand il eu finit sa musique.
-Eh! Idéla, ne pleure pas. Ce n'est qu'une chanson.
-Une chanson?
-Pfff... Faut tout t'apprendre. Une chanson c'est quand on coordonne un instrument de musique, exemple le piano, ou tout simplement de la musique avec la voix qui chante. Maintenant sèche tes larmes, je te l'ai déjà dit. Les larmes ne vont pas à une aussi jolie fille que toi.
-Désolée, c'est juste que c'est triste, c'est émouvant.
-Police! Veuillez-nous suivre sans discuter car vous avez enfreint la loi numéro 1! Annonce des hommes en noir.
-Lève-toi! On dégage! S'exclame Simon en appuyant sur un bouton du piano pour lui rendre sa forme de départ.
Il s'enfuit, tirant Idéla par la main, passant par diverses ruelles, échappant à la police. Idéla lâche sa main mais il comprit qu'elle voulait courir seule. Soudain, elle tombe à terre, sans un bruit, apercevant Simon courir au loin sans se retourner.
Ses mains étaient égratignées ses coudes écorchés, ses genoux blessés. Elle n'avait pas mal si elle ne touchait pas les plaies, mais elle se sentait juste pitoyable. Contre un mur, dans cette ruelle sombre, elle se recroqueville sur elle-même. Elle était si essoufflée qu'elle n'avait pas la force de crier à l'aide. Elle se sentait seul. Comme lorsqu'elle était dans cette demeure immense, mais quasiment vide.
-Mademoiselle, vous allez bien?demande un passant curieux.
Elle relève la tête et aperçu un magnifique visage. Des yeux verts captivants, des cheveux châtains, presque reflétant le crépuscule, un visage fin, un grain de beauté dans le coin de l'œil. Ses cheveux étaient un peu en bataille. L'étranger l'aide à se relever et elle se dépoussière un peu.
-Oui, c'est bon...
Ils se regardèrent attentivement dans les yeux, c'est à ce moment qu'elle le reconnue.
-Tu ne serais pas le premier fils du duc de la section aquatique?s'exclame-t-elle surprise.
Il saute sur la jeune fille, paniqué et pose sa main pour la faire taire.
-Tais-toi s'il te plaît... Attends, toi tu ne serais pas la fille...
-Ta gueule!
Elle retire la main du jeune homme, violente.
-Je te demande de ne rien dire sur moi, s'il te plaît.supplie la demoiselle.
-Compris, mais si ça ne te gène pas, continuons cette discution dans ma chambre d'hôtel. Ici, n'importe qui peut nous surprendre.
-C'est bon Idéla? Tu suis le rythme?interroge Simpn sans se retourner.
Il ne reçu aucune réponse. Il s'arrête et fit volte-face. Plus personne ne le suivait. Il commence à paniquer. Il essaye de la contacter grâce à l'oreillette qu'il possédait, mais la jeune fille ne répondait pas. Il commence à rebrousser chemin, désespéré. Il demande de l'aide aux trois autres garçons.
Alors qu'en pensez-vous de ce chapitre? Long n'est-ce pas. Désolé, je ne savait pas faire plus court sur ce coup là. Je remercie fortement ma meilleure amie pour l'aide au recopiage sur Wattpad. Donnez votre avis, commentez et votez si ça vous a plu. Merci à tous mes lecteurs pour ces 6 votes et 24 lectures. Merci merci!!! Pour plus d'info, lisez dès que je le mettrait en ligne le chapitre sur tout ce qu'il y a à savoir pour ce chapitre. Posez vos questions si vous en avez. Et bisous bisous les cagous (si vous ne savez pas, c'est un oiseau endémique à la Nouvelle-Calédonie, à voir sur internet =P)
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