Chapitre 1: La si do ré fa
Elle pensait que sa liberté était de rester dans cette demeure. Elle croyait que sa vie était qu'elle était la "reine" du monde. Elle songeait qu'on lui permettait de passer en publique à la télévision juste parce qu'elle le voulait. Elle s'imaginait qu'elle vivait un rêve. Elle rêvait que son père l'adorait tel un papa aimant sa fille. Mais ce n'était que des idées. Sa liberté était une prison, la reine devenait une otage, sa popularité n'était que pour améliorer l'image de sa famille. Son père ne la voyait pas comme sa fille, mais comme un pion sur son échiquier. Et c'est lorsqu'elle le réalisa que le cauchemar débuta.
Une nuit, discrètement elle s'enfuit de sa demeure. Les mains vides, elle ne voulait plus avoir de souvenir de sa vie chez son père qu'elle ne souhaitait plus revoir. Elle désirait fuir, fuir chez elle, fuir la ville, fuir sa section. Elle ne pensait qu'à tout oublier. Mais ce n'est qu'après avoir franchi la frontière de sa section qu'elle rencontra le désert, sans relief, angoissant sous le ciel noir. Elle qui ne porte qu'une veste en tissu sous la saison d'automne, elle éternua puis reprit sa marche. Elle pouvait entendre les loups hurler. Elle avait peur. Elle se mit à courir pour échapper à ces canidés. Elle trébucha à maintes reprises, affolée, dominée par cette frayeur d'être dévoré par ces créatures carnivores. Elle tomba une dernière fois avant fermer les yeux, le cœur battant, vidée de ses forces, la fatigue arrive.
C'est à son réveil qu'elle fut plus perdu que la veille dans cette nature désertique. Elle se retrouvait allongée dans un lit non très grand. Elle pouvait ressentir des vibrations constantes. Ses mains posées sur le drap beige en soie. Elle n'était vêtue que d'une chemise trop grande et large pour elle. À sa gauche une fenêtre en plastique dévoilant le désert sous le soleil brûlant inhabituel et à sa droite une échelle en fer qui lui gênait la vue. Elle se redressa et vit devant elle un autre lit, collé au fond de celui où elle était installée, perpendiculaire à celui-ci. Elle se demanda en premier lieu "où suis-je?", elle chercha une réponse à sa question "un camping-car?", "un bus?". Elle entendit une porte coulissante s'ouvrir et un garçon aux cheveux d'or entra. Il remarqua que la jeune fille était éveillée. Il retira l'échelle qu'il déposa sous le lit de la demoiselle. La fille observe le garçon attentivement.
De magnifiques cheveux blonds ondulés tombants juste sous l'oreille, de envoûtants yeux bleu ciel comme le ciel découvert. Un débardeur blanc qui met en valeur sa musculature qui ne peut laisser indifférent. Un jean qui laissait imaginer ses longues jambes élégantes. Une chaîne en argent ornait son cou, avec accroché, un pendentif formant un symbole qui lui semblait familier.
- Tu es réveillée mademoiselle?
- Oui. Où suis-je? Qu'est-ce que je fais ici?
- Nous t'avons sauvée d'une meute de loup qui s'apprêtait à te dévorer. Et nous t'avons emmenée avec nous.
- D'accord, et qui es-tu?
- Je suis Askdo Libilédo, de la section vie.
- Moi c'est...
- Idéla Stella de la section beauté, je sais déjà qui tu es. lui coupe-t-il la parole.
- Mais comment?
- Comment veux-tu que je ne te connaisse pas? Toi qui es si populaire dans le pays. Tu es tout de même la fille du gouverneur de la section beauté.
L'invitée aux longs cheveux bruns resta perplexe. Elle ne pensait pas qu'elle était connue à ce point dans ce pays contenant tout de même un grand nombre de section. Il connait quasiment tout d'elle et elle ne connait quasiment rien de lui. C'était une ironie qui l'irrita quelque peu.
- Ton tatouage à l'épaule m'a donné la puce à l'oreille.
Il est vrai que chaque habitant de ce pays possède un tatouage pourpre sur leur épaule gauche représentant le symbole de chaque sections de ce pays. Les sections sont l'équivalent d'une région. La fille regarda un peu plus autour d'elle et constata qu'il n'y a que des lits, en tout quatre, avec des valises et autres. Aucun vêtements qui peut lui appartenir.
- Où sont ma veste et ma robe, ainsi que mes chaussures?
- Tes chaussures étaient dans un état pitoyable, donc nous les avons jetées, et pour ce qui est du reste, je t'ai tout retiré pour soigner tes quelques blessures, puis j'ai tout mis dans la machine à laver, mais ta robe et ta veste son vraiment dans un sale état, je ne pense pas que tu puisses les reporter... Quoique la veste avait besoin d'un bon nettoyage seulement. Donc du coup, je t'ai juste mise une chemise sur le dos, vu qu'ici on n'a que des vêtements d'hommes.
- Merci. remercia-t-elle indifférente.
- Tu n'es pas embarrassée que j'ai pu te voir nue et que je t'ai touchée?
- Non. Mes couturiers sont des hommes, et j'ai l'habitude de les laisser me mesuré et prendre mes mensurations.argumenta-t-elle sans gène.
- Bon changeons de sujet, il lui déposa des vêtements au bout du lit, habille-toi. Je vais te faire visiter le bus puisque notre "leader" à l'intention de te garder avec nous pour le moment.
- Ces habits sont trop grand pour moi, critiqua la jeune fille en observant la chemise et le jean.
- Ne te plains pas, c'est les plus petits que j'ai pu trouver de un, et de deux, c'est à moi, donc prends en soin.
- Mmh... grogna-t-elle.
Idéla profita de l'instant où Askdo détournait son regard pour se changer avec les vêtements qui lui sont prêtés. La jeune fille trouvait la situation anormale. Tous deux ne se connaissent pas. Il était pour elle un inconnu, lui et ses amis l'avaient emmenée de force avec eux. Pourtant elle ne ressentait pas une pointe de peur ou de méfiance. Elle garda donc son visgage d'indifférence.
Askdo ouvrit la porte coulissante en demandant de le suivre. Ils passèrent dans un passage étroit où de chaque côtés se trouvait une porte. Le jeune homme indiqua que celle de gauche était les W-C et que l'autre était la salle de bain. En effet, Idéla ouvait sentir à sa droite une douce odeur de lait de douche. Ils avancèrent et se retrouvèrent dans la partie principal du bus; cuisinière, petite table pour manger avec deux banquettes autour, deux canapés, perpendiculaires dont l'un était face à une télévision. Chacun définissant la "salle à manger", le "salon" et la "cuisine" comme l'expliquait Askdo.
Idéla remarqua deux jeunes hommes. L'un allongé en long à regarder la télévision et l'autre assis à la table de salle à manger en train de lire un livre à la couverture bleu nuit.
- Fabrice. interpella Askdo en se tournant vers celui qui était étendu devant l'écran télé.
Le garçon roula sur lui-même pour se retrouver sur le ventre, la tête levé vers les deux individus.
- C'est la fille de la section beauté?
La voix du jeune homme était grave, ses cheveux étaient bruns clairs, voir châtains, ses yeux d'un vert foncé assez profond. Il semblait beaucoup plus massif que les autres garçons qu'Idéla peut voir dans le bus. Ses muscles sont juste magnifiques.
- Oui. répondit froidement Askdo.
- Bonjour. salua la jeune fille poliment.
- 'lut. J'suis Fabrice Fadeli. D'la section combat.
Idéla écoutant cette briève présentation compris d'où venait son apparence de guerrier.
- Je suis...
- Pas besoin de le dire, j'le sais déjà. l'arrêta Fabrice.
Il se retourna et reprit son occupation là où il l'avait arrêtée. Le duo se déplaca jusqu'au garçon qui semblait plus intellectuel que le précédent. Ce qui marqua la nouvelle du groupe étaient ses cheveux noirs avec les bouts des cheveux rouge, bien coiffés avec du gel pour les relever sur le devant et ses yeux gris perçant derrière ses lunettes rectangulaires arrondi sur les côtés.
- Rémi je te présente Idéla, Idéla lui c'est Rémi Rékashka de la section technologique.
- Bonjour. répondit l'intellectuel désintéressé par la jolie jeune fille.
- Il n'est pas très bavard. chuchota Askdo dans l'oreille nacrée par lumière de la jeune femme. Bon, je vais préparer le repas, tu veux m'aider?
- Oui, pourquoi pas?
Après une petite unité de pas , ils se retrouvèrent devant les fourneaux réduits. Une fois les plats prêts, le blond de la section vie vit la jolie brune préparer la table pendant qu'il alla chercher le dernier garçon qui est au volant du bus. C'est dans l'arrêt brusque du véhicule qu'Idéla perdit l'équilibre et tomba sur une banquette prêt de la table alors qu'elle allait déposer la dernière assiette. Pâtes, légumes, steak, tout se renversa sur elle. Salissant son beau visage et la chemise empruntée. La jeune fille se redressa, repoussant les aliments sur elle à terre.
- Ça va? demanda Rémi sans quitter des yeux le roman.
Idéla savait qu'il ne s'inquiètait pas vraiment, elle prennait conscience qu'il ne disait ça que pour son image. Il se foutait que la jeune fille aille bien ou non.
- Idéla! Ça va?! Tu n'as rien?! Que s'est-il passé?! s'exclama inquiet Askdo.
- Je suis désolé, je suis tombée et j'ai renversé l'assiette.
- Tu n'es pas blessée?
- Non, je vais bien, c'est bon. le rassura-t-elle.
- Askdo, garde ton sang froid, tu n'es pas du genre à trop t'inquiéter en plus, suggéra une voix derrière celui-ci, en plus elle va bien, donc "no problems".
- Oui.
Un garçon qui semblait plus mature que les autres, qui faisait plus adulte suivait Askdo. Pourtant ce n'est que son attitude qui donne cette impression. Son visage est aussi beau et jeune qu'Askdo. Un véritable adonis. Des cheveux courts, relevés avec du gel comme Rémi mais de façon plus désordonnée, d'un noir aussi lointain que la nuit sans étoiles. Des yeux troublants, fusionnant tout en restant distinct du jaune ambre au vert émeraude tournant au marron boisé. Un perçing formant une étoile contre son lobe attaché encore à deux chaînes de longueurs différentes qui remontaient au sommet de son oreille gauche.
- Vas prendre une douche puis rejoins nous à table. Askdo t'amènera de nouveaux vêtement. prévint cet apollon.
- Oui. accepta-t-elle timidement.
Askdo escorta la demoiselle jusqu'à la salle de bain, il lui expliqua le fonctionnement assez complexe de la douche puis il la laissa seule.
Cette pièce sentait l'eau de cologne et le shampoing. L'évier était vraiment petit, tout comme la douche qui était étroite. Juste un tapis de bain séparait la douche et l'évier, montrant vraiment que l'espace est vraiment réduit. L'évier possèdait un miroir qui s'ouvre comme une armoire pour laisser découvrir deux étagères recouvertes de médicament, d'une mini-pharmacie, et de parfum pour homme. Également dans un verre se trouve quatre brosses à dents et deux dentifrices d'une même marque.
Alors que la jeune fille venait de sortir de la cabine douche, Askdo ouvrit la porte pour lui céder une serviette et des vêtements de rechanges, tout en reprenant les vêtements salis.
- Je suis vraiment désolé pour ce que j'ai sali.
- C'est bon, ce n'est rien.dit le beau blond.
Elle sourit, il lui répond de même et sortit de la salle en refermant la porte. C'est à ce moment là que le "chef" de ce bus s'approche de lui.
- Alors? Comment va-t-elle? questionna ce dernier.
- Elle n'est vraiment pas amusante, d'un ennui pas possible. se plaint Askdo. Elle n'a aucune pudeur, elle n'est pas embarrassée que je la vois nue, elle ne rougit pas, elle garde son sang-froid. Il n'y a rien de drôle chez elle.
- Je vois. Je pense que ça va vite changer avec moi. suggéra le plus grand avec un sourire démoniaque.
***
À son retour à table, Idéla les vit discuter de tout et de rien avec beaucoup d'entrain. D'un certain côté, elle leur enviait un peu cet joie inexpliquable.
- Idéla, pourquoi es-tu parti de chez toi? demanda celui qui conduisait précédemment le véhicule.
- Comment sais-tu que j'ai fugué?
- Parce que ça passe sur toutes les chaînes télés depuis ce matin. J'ai répondu à ta question, à toi de répondre à la mienne.
- Je n'en pouvais plus de rester dans cette prison doré.
- Être enfermé par de belles choses, n'est-ce pas?
- Oui.
- Mais tu n'as pas de fiancé?
- Quelle est cette question étrange? Je ne sais même pas qui tu es.
- Simon, section Légende, un an de plus que toi. Tu n'as pas besoin d'en savoir d'avantage. Contente-toi de répondre à mes questions.
- D'accord. accepta-t-elle tout en gardant son sérieux du départ. Je n'en n'ai pas puisqu'il sera déterminé par la Sélection Section.
- Ce mois où la fille du gouverneur de la section beauté et les fils volontaires des ducs de chaque section se réunissent pour conquérir le cœur de la jeune femme juste pour l'argent. Et au final un seul est choisi par la jeune fille.
- On peut voir ça comme ça. Mais comment sais-tu autant d'information à ce sujet?
- Tu n'as pas à le savoir.
- Si tu insistes. décréta Idéla.
- Justement nous avons un fils de duc ici, c'est Askdo.
- Oui? se sentit interpellé le sujet de conversation.
- Tu es fils de duc? questionna la jeune femme.
- Bien sûr, fils du duc de la section vie.
- Je vois, et tu vas te présenter à la sélection section?
- Je ne sais pas, et puis cette sélection n'aura jamais lieu si tu ne retournes pas chez toi.
- Je sais.
- Déjà, as-tu envie de rentrer chez toi? intervint le garçon de la section combat.
- Non, surtout pas. Pour rien au monde je ne retournerai là-bas.
- Donc tu comptes rester avec nous. supposa l'intellectuel de la section technologie.
- Si possible, ça ne me gène pas.
- Sais-tu au moins qui nous sommes? continua Simon à questionner.
- Pas vraiment.
- Nous sommes presque des hors la loi. répondit Askdo avec un sourire sadique.
- Et alors? Vous ne me faites pas peur. Si vous voulez me tuer pour le fric, faites-le, je n'ai pas peur de la mort. dit Idéla ne perdant pas son sang froid.
- Voilà une fille bien intéressante. s'enflamma doucement Simon.
- Exactement. affirma Askdo.
- Bon, alors si tu veux rester, tu devras faire toutes les tâches ménagères dans ce bus. imposa le leader.
- Si c'est ce qu'il me reste à faire, c'est d'accord.
- Bonne fille. termina Askdo avant de déposer son assiette vide dans l'évier.
Ils suivirent tous le même geste qu'Askdo et Simon qui passait en dernier commanda à Idéla de faire la vaisselle. La jeune fille exécuta l'ordre gardant toujours son visage impassible. Simon retourna au volant et Askdo n'ayant aucune occupation le rejoint sur le siège du copilote.
- Tu es dur avec elle, Simon.
- D'une manière indirecte elle me provoque, donc je lui répond ainsi. Mais c'est une véritable dure à cuire.
- Tu penses qu'elle va tenir combien de temps?
- Je ne sais pas mon p'tit Askdo. Je verrai en fonction de son attitude.
- Elle garde bien son masque. se releva Askdo.
- J'ai hâte de voir comment il sera détruit.
- Je vais jouer avec elle en attendant cet événement.
- N'en fait pas trop ou sinon tu peux dire adieu à la vie. le prévint Simon.
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Salut salut! Rien de mieux que commencer une nouvelle semaine avec un nouveau chapitre voir, une nouvelle histoire. Je l'avais commencé en novembre ou octobre (je ne sais plus) et à la base, le chapitre 1 était plus long, mais je trouvais que sur wattpad c'était trop long. J'espère que vous avez appréciez ce début car pour moi celle-ci fait parti de mes meilleurs histoire. Alors qu'en pensez vous? Qui sont ces garçons? Mais surtout Idéla va-t-elle survivre parmis ces fauves? Qui de Simon, Askdo, Rémi ou Fabrice préférez vous? Merci de l'avoir lu. Commentez (positif/négatif/commentaire/critique/demande/avis) et votez. Voili voilou.
Bisous bisous et au prochain chapitre: la, si? (c'est le tritre du chapitre, pas une question =P)
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