Chapitre 11

Le temps semble se dérouler au ralentit comme dans un film et j'ai l'impression que l'infirmière fait exprès de marcher à deux à l'heure pour accentuer plus le ralenti de l'instant. Plus elle approche et plus je serre les doigts d'Elias qui finirons en compote si elle n'accélère pas un petit peu.
Elias aussi c'est figé et détaille le moindre recoin du visage de celle ci comme si il pouvait y lire la mauvaise nouvelle qui allait nous tomber dessus dans quelques instants.
L'infirmière : Vous êtes les amis de Thomas ANDERSON ?
Elias : Oui.
Quand Elias lui répond, elle nous regarde tous les fixe avec un air de pitié ce qui ne fais qu'augmenter l'effet qu'une mauvaise nouvelle va nous être annoncée. Mon cœur se serre et des larmes cherchent à se frayer un passage entre mes yeux mais je les retiens. Pas tout de suite. Si ça se trouve Thomas va bien et l'infirmière fait cette tête car elle doit ensuite annoncer la mort de quelqu'un à une autre personne.
L'infirmière : Votre ami souffre d'une blessure à la tête, elle n'est pas difficile de la guérir mais par contre...
L'infirmière s'arrête de parler quelques instants et je doit me faire violence pour ne pas lui crier de continuer et pour retenir mes larmes. Ma joue saigne tellement je la mort pour les retenir.
Elle nous dévisage tour à tour comme si elle nous évaluait avant de respirer un grand coup.
L'infirmière : Votre ami, est dans le coma. Mais... il se réveillera !!
Elle dis cette dernière phrase comme si sa vie en dépendait et se retire ensuite dans la chambre où ils ont installés Thomas. Je ne bouge plus, je ne veux plus bouger. Thomas... Tout ça parce que je me suis endormie dans le bus ce matin... Une larme coule sur ma joue puis une deuxième et une troisième... C'est bon, maintenant, je peux pleurer.
Elias, lui, me regarde en silence. Son visage est impénétrable on dirait presque un robot.
Ça fait bien une heure que cette terrible nouvelle vient de nous être annoncée et des larmes dégoulinent toujours sur mon visage. J'ai un énorme trou dans la poitrine comme si on me l'avait arrachée et je ne pense plus à rien.
Elias est toujours aussi immobile que du marbre. Il est juste venu s'asseoir sur la même chaise que moi et m'a pris dans ses bras. Ce contact me réconforte un peu mais le sentiment de culpabilité est toujours là.
Tout ça est arrivé à cause de moi... Cette phrase tourne en boucle dans ma tête et me hante. L'image de son sourire arrogant qui m'énerve temps me revient sans cesse en tête et provoque une nouvelle vague de larmes...
Tous les gens qui passent dans le couloir nous dévisagent curieusement. Je ne doit pas être très belle à voir avec mes yeux bouffis et Elias doit faire un peu peur aux gens avec son masque impénétrable.

"Éclipse de quelques heures"

Il est maintenant treize heures et nous n'avons pratiquement pas bougés. Elias est juste allé chercher à manger au distributeur mais je n'avait pas faim. Maintenant, je suis toujours dans ses bras est aucun de nous n'a prononcé un mot depuis l'annonce de l'infirmière.
C'est alors qu'une voix que je reconnais entre mille se fait entendre. La mère de Thomas, Marie.
Marie : Que c'est il passé bon sang !
??? : Votre fils est tombé sur la tête madame ANDERSON.
La personne qui vient de parler qui n'est d'autre qu'un médecin pousse les portes par-feu et se dirige vers notre direction.
Le médecin : Voici les deux personnes qui étaient avec votre fils quand l'incident a eu lieu.
Le médecin s'éloigne et nous laisse seuls avec Marie. La mère de Thomas nous regardent tous les deux un instant en silence avant de me prendre dans ses bras. Je sens qu'elle a autant besoin de se contact rassurant que moi.
Marie : Ma chérie....
Ce qu'il faut savoir, c'est que la mère de Thomas est un peu comme notre deuxième mère à mes sœurs et moi. Quand on était plus petite, c'est elle qui nous gardait quand nos parents travaillent jusque très tard. Son mari est mort d'un cancer juste après la naissance de Thomas et sa grande sœur Amélie s'est fâchée avec elle et ne leur donne plus aucune nouvelle depuis son mariage.
Savoir que la seule famille qui lui reste est entre la vie et mort doit être terrible.
Au bout de quelques minutes, elle s'écarte de moi et nous fixe Elias et moi avec un air très sérieux et grave comme si elle allait nous poser une question très importante et dont la réponse était très dure.
Marie : Que c'est-il exactement passé avec Thomas. Il s'est fait pousser par un autre élève ?
Moi : C'est de ma faute, Marie.
Elias me lance un regard interrogateur comme si il ne comprenait pas ce que je racontais alors qu'il était présent sur la scène tandis que la mère de Thomas me fait signe de continuer.
Moi : Hier soir, Thomas a dormi chez nous et on s'est couché un peu tard. Du coup j'étais fatiguée et je me suis rendormie dans le bus. Quand on est arrivés au collège, il m'a mis un bloc de neige sur la tête pour me réveiller. Du coup, je lui ai couru après. A un moment donné, il c'est retourné pour me regarder et il c'est pris les pieds dans un bloc de neige avant de se cogner la tête sur un caillou pendant sa chute. J'ai d'abord rigolé puis comme il ne se relevait pas, je suis allée le voir et....il ne bougeait plus. Ensuite, Elias est arrivé et a appelé l'ambulance et les pompiers...
Mes larmes qui avait arrêtés de couler, recommence à dégringoler le long de mes joues et une nouvelle pointe transperce mon cœur.
Elias : Layla.... Ce n'est pas de ta faute ! Je vais devoir le répéter combien de fois !
Je ne réponds rien. Je n'ai rien à répondre. Je n'aurai jamais rien à répondre...
Marie, elle, a l'air perdue dans ses pensées et fixe un point fixe devant elle.
Marie : Layla ? Tu sais, ce n'es pas de ta faute. C'est l'erreur de Thomas. C'est lui qui t'a mis de la neige sur la tête au lieu de simplement te secouer l'épaule. Je crois qu'il aime bien t'embêter !
Elle me sourit de toutes ses dents pendant que le visage d'Elias se crispe pour je ne sais quelle raison. Lui aussi est -il jaloux de Thomas comme celui-ci l'est de lui ?
Marie : Je crois bien qu'il as toujours était amoureux de toi même si il n'en laisse pas l'impression et qui joue au dur à cuire. Je suis sûre qu'il aimerai sortir avec toi même si il n'ose pas te le dire.
Ses paroles me retournent le cœur et des larmes jaillissent de plus belle de mes yeux. Thomas...
Tout doucement, comme si j'allais me casser d'une minute à l'autre, elle me prend dans ses bras jusqu'à ce que les larmes se calment à nouveau.
Marie : Bon, je vais aller voir mon fils avant de retourner travailler un peu. Je passerai chez toi ce soir pour voir comment tu vas, Layla.
Elle nous adresse un petit signe de la main avant de s'éloigner dans le couloir.
Elias a les sourcils complètement froncés comme si quelque chose le contrariait puis il enlève ses main d'autour de mon coup pour prendre mes deux mains dans les siennes comme l'a fait Thomas la nuit dernière. A cette pensée, je doit me mordre la joue pour ne pas pleurer de nouveau. En plus, je n'aime pas pleurer, c'est un truc de faible. A croire que je suis faible...
Elias : Apparement, sa mère n'es pas au courant que vous sortez ensembles !
Quand cette phrase sort de sa bouche, je ne dis rien. Comment lui dire que tout ce qui c'est passé n'était... rien.
Elias : Layla ?
Moi : Elias ce n'était pas vrai. Je ne sortait pas avec Thomas.
Elias me regarde avec de grands yeux, ébahi et ne prononce aucun mot.
Quand à moi, jamais mes Adidas bleue et noir ne m'ont' parue aussi intéressante.

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Coucou ?
Alors ce chapitre ? J'attends vos avis !💙
Merci encore une fois aux lecteurs qui m'ont fait passer la barre des 150 vues même si c'est ridicule par rapport à certaines fictions je voue avoue ne jamais avoir espérer temps de vues !
A bientôt pour la suite !💙
Xila73

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