Sawdâ crit de terreur. Elle se réveilla. Cette nuit encore, elle avait cauchemardé. Un cauchemar horrible. L'adolescente se mit à pleuré leurs morts. Pleurer ses images tranchantes, qui ont ensanglantée son petit cœur.

- Je suis un montre, cria t-elle désemparée.

De son profond sommeil, sa mère adoptive se leva. Efrayée, elle était. Elle avait peur pour sa fille. Elle la trouve allongée sur son lit se tirant les cheveux et se griffant le visage.

- Sawdâ, calme toi ma fille, calme toi. chuchota t-elle en la berçant.

- Lâche moi, je t'aime pas. déclara la jeune fille furieuse.

- Je sais... Je sais que nous ne remplacerons jamais tes parents Mourad et moi. Mais je veux que tu saches que je t'aime encore plus que mes propres enfants. Je sais que tu ne vis pas une vie facile. Tu rejette la faute sur toi. Mais c'est le mektûb. C'est la volonté d'Allah. Tu as vu dans quel état tu te mets ? Tu te drogues tu fumes et tu bois ! Tu as conscience de ce que tu fais Sawdâ ? Tu es une fille intelligente n'agit pas bêtement. Réfléchis à ta vie future, il faut que tu t'en remette. Essaye de combattre ta tristesse. Je sais bien que c'est difficile, mais il faut persévérer. Tu es forte ma fille d'accord ? Tu crois que tes parents sont contents de te voir ainsi ? Non, je ne crois pas non. Alors arrêtes de compliquer la situation encore plus qu'elle ne l'est déjà. Maintenant, je veux que tu sois forte, tu es une guerrière. Je t'aime ma fille. cracha t-elle en versant quelques larmes.

Sawdâ se blottit dans les bras de Fatima. Pour une fois, elle se sentait bien, dans ses bras. Elle pleurait ses dernière larmes avant de somnoler.

Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le cœur n'oublie jamais.