Cette fois ci, encore, elle élaborait son joint habilement. Sawdâ ajoutait une bonne quantité de drogue par dessus le cannabis, puis elle enroulait le tout. La jeune fille avait l'habitude de préparer ces déchets. Elle finit par étaler sa langue sur l'ensemble afin de pouvoir le fulminer.  

Enivrée par ces excréments, elle se dirigeait vers cette petite maison délabrée. Après des heures de marche elle arrive enfin devant ce mystérieux logis, elle y pénètre à pieds ferme. Sawdâ ouvre la porte laissant apparaitre une pièce totalement démolit. Sur le sol souilleux, était allongé des bouts de bois, des draps chiffonnées, des feuilles brûlées et une fenêtre cassée qui se tenait au centre de la pièce. Elle s'assoit devant celle-ci, le regard attirée par cette forêt. 

A peine avait-elle ouvert la fenêtre qu'un vent glacial lui avait fouetté le visage. Les quelques rayons de lune était pour seule lumière. Cette maison si sombre, était répugnante. Notre jeune Sawdâ mourait de froid. Mais ses yeux étaient collés à cette fenêtre. 

Elle passe sa jambe puis la seconde au dessus de la fenêtre puis elle accède enfin à cette mystérieuse forêt. Les yeux attiré vers cet arbre, elle s'y mène curieusement. Arrivée devant celui-ci, elle se mit à contempler ce majestueux arbre. Il se tenait droit, aussi grand que la Tour Eiffel. Totalement absorbée par cette arbre, elle sentit un tissu effleuré ses narines, puis sa respiration devenait de plus en plus saccadée, elle avait mal. Elle ne se sentait pas bien, ses yeux se fermaient petit à petit. Sa respiration diminuait peu à peu. Ses yeux clos elle se laissait aller par cet individu inconnu.

La douleur que tu ressens aujourd'hui est la force que tu auras demain.