Préface
Wattpadiens, wattpadiennes,
Je vous hais.
Pardon, je vous méprise, car vous n'êtes guère dignes de plus que cela. Fut une époque, je sévissais dans cette plateforme, à travers les merdes et les étrons, feignant de m'émerveiller lorsque je lisais quelque chose qui avait le mérite de n'être que médiocre.
J'ai eu des discussions inutiles par centaines, dont je ne suis aujourd'hui pas très fier. Je me suis réjoui de productions personnelles bien moins bonnes que ce que j'acceptais de voir. J'ai fini par quitter la plateforme. Marre des adolescentes prêtes partout à trouver prétexte à gloussement. Marre des rantbooks futiles et polluant tout l'espace de leur présence bien trop grande. Marre des Fatima qui semblent avoir tout appris de l'islam, sauf la maitrise du français. Marre des chrétiennes naïves et candides. Marre des anarchistes en herbe qui posent tous les problèmes sur un capitalisme dont ils ne pourraient se passer. Marre enfin de cet état d'esprit où l'on veut à tout prix s'identifier à l'un de ces détestables archétypes qui pourrissent notre société et semblent se donner rendez-vous ici.
Et bien sûr, le site mal optimisé, la mise en page moche, la surabondance de publicités ajoutent au malaise et pourraient faire fuir n'importe quel homme censé (que n'ai-je été censé dès mon arrivée ? J'y aurais tant gagné).
Finalement, je suis parti. Cela doit faire aujourd'hui largement plus d'un an. Pour occuper le temps que je ne perdais plus en cette antre des conneries, j'ai pu m'adonner à d'autres futilités, mais avec des gens que j'estime.
Or, il se trouve qu'on n'a pas besoin d'être sur Wattpad pour écrire. Et j'ai écrit. Et j'en suis venu à finir ce truc que vous pourrez lire juste après.
Vous noterez que je dis « truc », et pas « œuvre ». Ce n'est pas foncièrement mauvais, mais ce n'est pas bon. La forme est parfois bonne, mais le fond est plat, voire cliché. En bref, c'est médiocre, mais ça reste bien mieux que la majorité de ce qui existe sur wattpad. C'est donc parfait pour vous, vulgaires consommateurs.
Faites-vous plaisir, commentez tant que vous voulez, mais n'espérez pas que je vous réponde si votre message est vain, inutile, pauvre ou que j'y décèle des fautes de français. Et dans tous les cas, n'espérez pas que je vienne voir ce que vous avez chié de votre côté : je ne le ferai pas.
Enfin, je vois que ce que j'écris s'allonge, et je dois penser à vos petits yeux feignants pas capables de lire plus de cinq cent mots d'affilée.
A ce stade, les nuisibles doivent être partis, et les rares très bons, prévenus, ne perdront pas leur temps.
Il est donc temps de commencer.
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