Chère Catleen,

Ma journée à commencée comme les autres: à peine entrée dans notre école, je suis allée à la bibliothèque, j'ai fermé la porte à clé (à double tour) et je ne suis ressortis que pour la récrée de la cantine. Mais, dans la récrée, quelque chose m'a troublée. Thomas est venu me voir avec Léo et Mathieu, (rien d'anormal), puis on commencé à me traiter, me demander pourquoi je n'étais pas en classe, puis à me taper (habituel). Mais ce qui m'a révoltée, c'est que un groupe de professeurs est passé, avec le directeur et la CPE. Je pensais qu'ils agiraient. Mais ils n'ont rien fait. Ils m'ont juste regardée, puis ils sont partis. Partis. Ils m'ont laissée. Abandonnée. Et c'est là que Léo m'a dit:

-Tu vois que t'es qu'une plaie.

Je suis rentrée chez moi en pleurant. Directement, ma mère m'a fait la morale: je lui avais dit que je suis tombée sur le goudron, alors elle a commencé à dire:

-Tu sèche encore! C'est inadmissible!...

Je ne vais pas tout te raconter, car ce serais trop long. Mais elle m'a passé un sacré savon!
Je suis rentrée dans ma chambre toute pâle. Je réfléchissais. Qu'es qui c'est passé? Je regardais mes bras, j'en avais vraiment marre! Je pleurrai. Et, mon cœur, je le sentais battre. J'avais envie qu'il s'arrête. Et puis je me suis pris la tête avec les mains, et j'ai pensé: "ça suffit! Ils vont te rendre folle, folle, folle..."
Et puis je me suis regardée dans mon miroire. J'ai pris mon coussin dans mes mains.
Ils vont me rendre folle. C'est une évidence. Alors, pourquoi ne pas se venger avant de mourir?
J'ai passé ma main dans mes cheveux. Comme d'hab, je me les suis colorés le matin avec une bombe qui pars à l'eau pour qu'on ne puisse pas voir leurs vrai couleur. Le blanc. Et j'ai regardé mes lentilles qui cachent mes yeux rouges.
Je suis allée prendre ma douche après avoir enlevé mes lentilles. Je me suis regardée de nouveau dans ma glace avec mon coussin.
Ma véritable face.

(En manga, je dois ressembler à ça sans cache-œil)

J'avais pris ma décision. Chaque jour, j'avais attendu. Attendu que les autres changent et m'acceptent. Demain, je vais cesser d'attendre. Je vais aller de l'avant.

Ton monstre adoré