Chapitre 32: Les trois juges


La première chose qu'Annabeth vit en ouvrant les yeux fut le visage d'Atalante au dessus du sien.

-Ça va ? Qu'est-ce qui t'es arrivé ?

Annabeth passa sa main sur son front et se releva difficilement.

-Ça va mieux, j'ai un peu mal à la tête c'est tout.

-Qu'est-ce qui c'est passé ? Demanda Nico.

-C'est qui Kalisto ? Demanda Cal.

Annabeth se tourna vers le fils d'Héraclès.

-Kalisto ?

-Tu as prononcé ce nom quand t'étais dans les vapes.

-Il y a quelque chose qui ne va pas, je le vois. Dit Atalante. Qu'est-ce qui t'arrive ? Et ne t'avise pas de me mentir, je te connaît trop bien.

-Disons que, ça m'arrive d'avoir des flash, plus ou moins douloureux.

-Des flash ?

-De mon ancienne vie.

-Mais c'est super ! Tu retrouves sa mémoire !

Il était évident qu'Annabeth ne partageait pas enthousiasme de la chasseuse.

Astyanax s'approcha prudemment.

-Qu'est-ce que tu as vus ?

-Pella.

-Quand ? Il c'est passé quoi ? Questionna Atalante.

-Je n'ai pas envie d'en parler, continuons d'avancer. Nico, passe devant.

Tout le monde était curieux mais devant la tête d'enterrement que faisait Annabeth personne n'osait plus parler et ils se contentaientd'avancer.


Le groupe suivait tranquillement Nico quand ils furent encerclés pardes soldats squelettes qui les menacèrent de leur lances.

-Qu'est-ce que vous faites là? Demanda Nico. Retournez à vos postes tout desuite!

-Ils sont sous mes ordres Prince.

Le groupe se retourna et aperçut trois homme en toges qui les regardaient de leur aires hautains. C'était celui du milieu qui avait parlé, il n'avait pas l'air content, mais pas du tout.

-Rhadamente. Déclara Nico.

Astyanax courut se cacher derrière sa sœur et se fit tout petit.

-Livrez nous le fourbe, ce traitre, ce menteur, ce tricheur qui doit être traîné devant la justice, notre justice!

-Eh oh doucement sur les compliments merci. Dit Astyanax d'une toute petite voix.

-Remettez nous le traître.

Tout le monde avait dégainé ses armes et était prêt au combat, enfin presque, Annabeth n'avait pas bougé d'un cheveux et restait levisage fermé, plongé dans ses pensées.

-Annabeth,on fait quoi ? Demanda Nico.

Celle-ci releva légèrement la tête.

-Je ne sais pas.

-Comment ça tu sais pas ? Tu sais toujours tout ! Trouve une solution vite ! La pressa son frère.

La blonde regarda les juges dans les yeux.

-Écoutez moi, Astyanax mérite entièrement le jugement que vous lui réservez,quel qu'il soit.

-Tudevais me défendre pas m'enfoncer!

-Maisvous n'êtes autorisés qu'à juger les morts, pas les vivants, etAstyanax est aussi vivant que moi. De plus nous avons besoin de luipour une quête, de la plus haute importance. Les dieux noussoutiennent, même Hadès nous à laisser passer. Attendez qu'ilmeurt pour le juger.

-Horsde question! Nous connaissons vos entourloupes, si je le laissepartir et accepte qu'il soit juger quand il mourra, il va trouver unmoyen de devenir immortel d'ici là afin de ne jamais avoir àaffronter notre jugement.

-C'estvrai qu'il me connaît bien.

-Non, il mourra. Affirma Annabeth.

-Qu'en sais tu ?

-C'est moi qui le tuerai.

Le visage d'Annabeth était tellement sérieux que les gens autour commençaient à s'inquiéter.

-Et Olympias ? Que fait tu d'Olympias ? Demanda Atalante.

-Je la tuerai aussi.

Astyanax se tourna le lentement vers sa sœur.

-Il faut que ça cesse Astyanax, le sang, les morts, les sacrifices, avec père nous avons essayé de vous en empêcher comme on pouvait mais il n'y a qu'une façon pour que tout cesse. Définitivement.

-Tu...tu vas tuer Grand-mère ? Je savais que tu voulais me tuer mais elle...Il y a du bon en elle, tu l'a vu quand tu l'a rencontrée, n'est-ce pas ?

-Oui mais je n'était pas au courant de se qui c'était passé, Olympias est une femme douce et intelligente je le reconnait mais elle aussi douce qu'impitoyable, cruelle et fourbe Astyanax!

-Comment tu le sais puisque tu ne t'en souviens pas?

-Parce que je m'en souviens figure toi! Hurla Annabeth. Crois tu que la mère du petit garçon qu'elle a assassiné de ses propres mains soit d'accord avec toi ?!

-Ah, le petit esclave. Disons qu'il à joué son rôle.

Annabeth avait levé précipitamment son poing au dessus du visage d'Astyanax et celui-ci grimaça en attendant le coup mais celui-ci ne vient pas.

-Tu ne me frappes pas ?

-Non, je suis fatiguée de te frapper inutilement.

-Vous avez fini? Demanda Rhadamente.

-Laisse tomber Rhadamente, c'est aussi la demi-sœur de Dédale, on ne peux absolument pas se fier aux enfants d'Athéna ils nous ont toujourspar la ruse, c'est comme ça que je suis mort je te rappelle.

-Oui,oui je sais tu me l'a répété suffisamment de fois Midas je sais.

-De toute façon tant qu'il est vivant vous ne pouvez rien faire. DitNico.

-Ça peux s'arranger. Tout est une question de négociation.

-Voilà ce qu'on va faire, vous nous laisser partir et je jure sur le styx de tuer Astyanax si il ne meurt pas d'ici la fin de la quête.

Les juges semblèrent réfléchir entre eux.

-Ecoutez,j'ai pas toute la journée, c'est oui ou c'est non ?

-Un moment.

-Une fois.

-Attends.

-Deux fois.

-D'accord,d'accord, nous acceptons. Un marché et un marché.

Rhadamente regarda Astyanax avec toute la haine dont il était habité.

-A bientôt, petite larve.

Puis il se tourna, remis sa toge en place et partis d'un pas impérialevers les rives du styx suivit par les deux autre juges ; Midas n'oublia pas du fusiller Annabeth du regard avant de se retourner.

La fille d'Athéna se tourna vers ses compagnons.

-Remettons nous en route.

-Je ne te suis plus. Dit Astyanax. Maintenant que je sais que je vais mourir de toute façon je n'ai aucune motivation pour poursuivre cette quête.

-Tu n'en avait pas de base de toute façon si je ne m'abuse. Remarqua Kyle.

Avant qu'Astyanax puisse répliquer Annabeth l'assomma et il tomba par terre.

-Cal, est-ce que tu peux le porter s'il te plaît ? Si il se réveille, frappe le jusqu'à se qu'il perde de nouveau connaissance.

-J'aime quand tout va comme je veux. Répondit celui-ci en faisant craquer son poing.

-Bien, avançons.

-L'entrée est là bas. Dit Nico en désignant une fissure dans la pierre à unevingtaine de mètre devant eux.

Annabeth fermait la marche et Atalante vint à sa hauteur.

-Ça va ?

-Non.

-Comment tu peux aller mieux ?

-Je ne peux pas. J'ai perdu la seule chose qui me restait quelque soit la vie à laquelle je pense appartenir.

-C'est-à-dire ?

-J'ai perdu mon identité.


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