La vie a parfois un goût de crème glacée et notre chère Alice n'a ni préféré jouer la carte de la prudence, ni préféré mordre dedans à pleines dents. Non, cette dernière avait décidé de partager son pot de glace avec des gens qui comptaient pour elle, et non seulement de déguster cette glace avec amour mais aussi de profiter pleinement.

La vie prenait un nouveau tournant pour Alice, plus beau encore, comme un nouveau parfum, un goût nouveau d'une crème glacée qui fondait lentement dans la bouche.

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La jeune femme profitait d'un magnifique couché de soleil face à la mer. Le mis de juillet touchait bientôt à sa fin et il faudra pour Alice faire ses valises et retourner chez elle. Elle se sentait un peu nostalgique à cette idée, Dorian et elle allaient devoir se quitter et elle se demandait si la passion et l'amour qui les animaient allaient s'arrêter à un amour de vacances ou aller bien au delà. Cela lui faisait un peu peur, allaient ils garder contact ou finir par s'oublier, redevenir des inconnus ?

— Alice, mon ange, tu viens ? questionna Dorian en s'approchant d'elle. 

— Mmmh... j'arrive... soupira-t-elle. 

— Ça ne va pas ? 

— Si... enfin, je n'en sais rien.

— Dis moi, lui intima Dorian en la prenant par la taille et posant sa tête sur son épaule.

— J'ai peur qu'on se perde avec le temps et la distance... avoua-t-elle la gorge un peu nouée.

— Tiens, c'est marrant que tu parles de ça. Ton frère vient de me faire un sermon à ce propos et que j'avais intérêt à tout faire pour que ça dure toi et moi.

 — Vraiment ? 

— Oui. Et je lui ai répondu que je comptais m'installer près de chez toi ou bien même avec toi si tu le voulais un jour, comme ça tu ne pourras pas te plaindre qu'on ne se voit pas puisque je serais avec toi. Puis de toute façon je me voyais mal vivre loin de toi, parce que j'ai besoin de toi tu comprends ? expliqua Dorian en resserrant un peu son étreinte autour de sa belle qui, à ces mots portait maintenant sur son visage un beau sourire et dans ses yeux une farandole d'émotions.